Fille du grand-duc Constantin Nicolaevitch de Russie et de la grande-duchesse Alexandra de Saxe-Altenbourg, elle passe une enfance dorée entre Saint-Pétersbourg, la Pologne et la Crimée. Elle épouse, à l’âge de seize ans, en 1867, le roi Georges Ier de Grèce et l’accompagne dans son nouveau pays. Dans le royaume hellène, Olga s’adapte d’abord difficilement. Très vite, elle s’engage cependant dans le travail social et fonde plusieurs hôpitaux et centres d’aide aux démunis. Elle soutient également son époux, dont le règne est ponctué par différents conflits avec l’Empire ottoman. La souveraine met par ailleurs au monde une nombreuse famille, dont elle passe beaucoup de temps à s’occuper.
En 1913, Georges Ier de Grèce, l'époux d'Olga, est assassiné par un anarchiste. Désormais reine douairière, elle ne tarde pas à retourner en Russie. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, elle met en place un hôpital militaire dans le Palais de Pavlovsk, qui appartient à sa famille. Mais quand la Révolution russe se produit en 1917, elle se retrouve prisonnière dans le château et il faut l’intervention de l’ambassade du Danemark pour que les Bolcheviks l’autorisent enfin à quitter sa terre natale. Une fois à l'abri, Olga ne peut retourner en Grèce où son fils, le roi Constantin Ier, vient d’être déposé. Elle s’installe donc en Suisse, où résident désormais la plupart de ses enfants et petits-enfants, et c’est seulement en 1920 qu’elle peut rentrer à Athènes. Le pays est alors plongé dans la guerre gréco-turque de 1919-1922 et l’instabilité politique causée par la mort sans héritier du roi Alexandre Ier permet à la souveraine d’être nommée régente en attendant le retour de Constantin Ier sur le trône. Cependant, la défaite des Grecs face aux troupes de Mustapha Kemal conduit la famille royale à un nouvel exil et Olga passe les dernières années de son existence entre le Royaume-Uni, la France et l’Italie.
La révolution russe est l’ensemble des événements de 1917 ayant conduit en février au renversement spontané du régime tsariste de Russie, puis en octobre à l’installation préparée d’un régime « léniniste ». Largement produite par la Grande Guerre, la révolution russe est un événement fondateur et décisif du « court XXe siècle » ouvert par l’éclatement du conflit européen en 1914 et clos en 1991 par la disparition de l’URSS. Objet de sympathies et d’immenses espoirs pour les uns (la « grande lueur à l’Est » de Jules Romains, le « charme universel d’Octobre » décrit par François Furet), objet de sévères critiques, voire de peurs et de haines viscérales pour les autres, elle reste un des faits les plus étudiés et les plus passionnément discutés de l’histoire contemporaine.
Son déroulement et ses conséquences posent toujours de nombreuses questions. Les historiens sont encore partagés quant à savoir si Février impliquait nécessairement Octobre. La nature d’Octobre (révolution, coup d'État ou combinaison des deux ?), les raisons des violences de la guerre civile de 1918-1921, celles de la genèse de la dictature soviétique sont également très discutées. Le débat très ancien sur l’évolution conduisant au stalinisme des années 1930 n’a jamais été non plus définitivement tranché : filiation logique, ou bien déviation (voire trahison), par rapport aux idéaux et aux pratiques des bolcheviks de la révolution ?
Bien qu'il ne fasse pas partie du groupe de compositeurs nationalistes dénommé Groupe des Cinq, sa musique est connue et aimée pour son caractère russe ainsi que pour ses riches harmonies et ses mélodies enjouées. Tchaïkovski était un compositeur éclectique. Son œuvre, d'une inspiration plus occidentale que celle de ses contemporains, incorpore en effet des éléments internationaux, mais ceux-ci sont additionnés à des mélodies folklorique nationales.
Génie touche-à-tout, il s'est illustré dans les domaines du ballet, de l'opéra, de la musique symphonique et concertante ainsi que de la musique de chambre.
Le musée de l’Ermitage (en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj, L'Ermitage d'État), situé au cœur de Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, est le plus grand musée du monde. Plus de 60 000 pièces y sont exposées dans près de 1 000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves. Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde avec celles du musée du Louvre et du musée du Prado. Parmi les œuvres exposées figurent des peintures de maîtres hollandais et français comme Rembrandt, Rubens, Matisse et Paul Gauguin. On y trouve également deux peintures à l'huile de Léonard de Vinci ainsi que 31 peintures de Pablo Picasso. Le musée emploie 2 500 personnes et utilise l'aide de nombreux stagiaires gérés par Le Service des Volontaires du Musée de l'Ermitage. Les bâtiments abritant le musée de l’Ermitage constituent un des principaux ensembles du centre de Saint-Pétersbourg, qui est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La perspective Nevski (en russe : Невский проспект, Nevski prospekt, littéralement « avenue de la Neva ») est l’avenue principale de la ville de Saint-Pétersbourg, longue de 4,5 km.