Vijaya Lakshmi PanditVijaya Lakshmi Pandit Vijaya Lakshmi Pandit aux Pays-Bas en 1965.
Vijaya Lakshmi Nehru Pandit (विजयलक्ष्मी नेहरू पंडित), née le à Allahabad (Inde) et morte le à Dehradun (Inde), est une femme politique et diplomate indienne, première femme présidente de l'Assemblée générale des Nations unies. BiographieNée en 1900[1], Vijaya Lakshmi Nehru Pandit est la sœur du Premier ministre indien Jawaharlal Nehru et de la femme de lettres Krishna Hutheesing. En 1921, elle épouse Ranjit Sitaram Pandit, jeune avocat[1]. Militante nationaliste, elle fait son premier séjour en prison en 1932 (elle sera amenée à en faire deux autres)[1]. En 1937, elle est élue à l'assemblée des Provinces Unies (en)[2] et nommée au poste de ministre du Gouvernement local et de la Santé publique[1]. À ce titre, elle devient la première femme ministre de l'Inde britannique. Elle occupe ce poste jusqu'en 1939 puis une nouvelle fois de 1946 à 1947. Son mari meurt en 1944[1]. En 1946, elle est élue à l'Assemblée constituante indienne. À la suite de l'indépendance de l'Inde en 1947, elle entame une carrière diplomatique et devient ambassadrice de l'Inde dans plusieurs pays : en Union soviétique de 1947 à 1949, aux États-Unis[1] et au Mexique de 1949 à 1951, en Irlande de 1955 à 1961 (pendant ce temps, elle est aussi Haut commissaire en Grande-Bretagne) puis et en Espagne de 1958 à 1961. Entre 1946 et 1968, elle dirige la délégation indienne aux Nations unies, assurant la présidence de cette assemblée en 1953[2]. Elle occupe le poste de gouverneur du Maharashtra de 1962 à 1964 puis, de 1964 à 1968, elle est députée à la Lok Sabha, élue à Phulpur, l'ancienne circonscription de son frère qui vient de mourir. Elle critique durement sa nièce Indira Gandhi, une fois celle-ci devenue Première ministre en 1966[2], et elle se retire de la vie politique indienne en 1977[2] après la dégradation de leurs relations. Après sa retraite, elle s'installe à Dehradun, dans la Doon Valley (en), sur les contreforts de l'Himalaya. En 1979, elle devient représentante de la commission indienne des droits de l'homme[2]. Elle a écrit plusieurs livres dont The Evolution of India (1958) et The Scope of Happiness: A Personal Memoir (1979)[2]. Sa fille Nayantara Sahgal, qui vint habiter sa maison à Dehradun, est romancière[2]. Notes et références
Article connexeLiens externes
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