Vieux-Limoilou
Le Vieux-Limoilou est un des 35 quartiers de la ville de Québec, et un des neuf qui sont situés dans l'arrondissement La Cité–Limoilou. GéographieLe quartier est délimité par la rivière Saint-Charles (au sud), par une ligne de chemin de fer (à l'est), le boulevard Wilfrid-Hamel, l'avenue Eugène-Lamontagne et la 18e rue (au nord) et l'autoroute Laurentienne (à l'ouest). Il est traversé en son centre, du nord au sud, par la 1re Avenue. Le Vieux-Limoilou fait partie des quartiers les plus denses de la ville. Son territoire est découpé dans un plan hippodamien. La rivière Lairet, canalisée, traverse le quartier sous terre. Son relief est très plat et son altitude moyenne est de 10 mètres.
HistoireEn 1535, Jacques Cartier débarque sur les berges de la rivière Saint-Charles, au sud-ouest de ce qui est aujourd'hui Limoilou. En 1626, la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges est concédée par les autorités coloniales aux Jésuites. Bientôt, toutes les terres au nord de l'embouchure de la rivière Saint-Charles sont occupées par des fermes. Cette vocation agricole perdure jusqu'au début du XXe siècle. En 1847, le propriétaire terrien William Hedley Anderson fonde une compagnie de marchandage de bois. Il divise sa terre en lots pour y attirer des travailleurs et il paie une location à l'Hôtel-Dieu de Québec pour avoir accès aux berges de la rivière. Cette activité économique donne naissance au village de Hedleyville. L'essor industriel permet ensuite la création de trois autres villages : Smithville (Stadacona), Parkville et New Waterford. Les difficultés qui incombent la cité de Québec à ce moment (surpeuplement, épidémies de choléra, incendies de 1845) vont faciliter l'exode des citoyens vers ces nouveaux villages[1]. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, l'industrie de la construction navale décline et son développement stagne, voire décélère. Les résidents font appel aux autorités religieuses pour assurer leur croissance. Ainsi, les Augustines utilisent leurs terres pour ériger différents services publics. La construction du pont Lavigueur (1867) et l'arrivée du chemin de fer (1890) sont d'autres éléments facilitateurs[2]. En 1892, un incendie ravage une partie d'Hedleyville. En 1893, les villages se regroupent pour former la municipalité de Limoilou. Le nom commémore Jacques Cartier, sieur de Limoëlou, premier européen à y avoir mis le pied. La paroisse Saint-Charles-de-Limoilou est fondée en 1896. Puisque le territoire est encore essentiellement agricole, les promoteurs immobiliers ont carte blanche pour planifier la construction de la ville. Ils s’inspirent du modèle quadrillé de New York, avec des rues (est-ouest) et des avenues (nord-sud) où sont érigés des immeubles résidentiels, souvent en brique et de plus de 3 étages. Après avoir été annexé par la ville de Québec en 1909, Limoilou connaît un boom économique et démographique. De 1911 à 1931, la population passe de 3 652 personnes à 25 795[3]. La crise économique de 1929 amène de nombreux travailleurs en ville. Avec l'étalement urbain, Limoilou s'étend vers l'est (Maizerets) et le nord (Lairet). On distingue de nos jours le secteur initial de Limoilou par la désignation « Vieux-Limoilou ». Portrait du quartierLe quartier du Vieux-Limoilou est borné au nord par le quartier Lairet, au sud par le quartier Saint-Roch et à l'est par le quartier Maizerets. Les artères principales de ce quartier sont la 1re Avenue et la 3e Avenue. Se trouvent dans cet arrondissement, le Cégep Limoilou, l'usine Papiers White Birch et le Parc Cartier-Brébeuf. Au conseil municipal de Québec, le quartier est représenté par les districts des Faubourgs et Sylvain-Lelièvre. Artères principales
Parcs, espaces verts et loisirsÉdifices notablesÉdifices religieuxEn fonction
Disparus ou transformés
Musées, théâtres et lieux d'expositionsCommerces et entreprises
Lieux d'enseignement
ÉvénementsPendant la fin de l'été, le festival Envol et Macadam[13] présente des spectacles musicaux d'artistes de la relève. La plupart des spectacles se produisent directement sur la 3e Avenue. Les styles de musique représentés sont entre autres le rock alternatif, le ska et la musique électronique. Par exemple, lors de l'édition 2001, des artistes tels que The Planet Smashers, The Vendettas, Alaska, Flashlight, Shyne Factory et Les Lili Fatale s'y sont produits. Événements annuels
DémographieLors du recensement de 2016, le portrait démographique du quartier était le suivant[14] :
Limoilou dans la littérature
Galerie
Notes et références
AnnexesArticles connexes
Bibliographie
Liens externes
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