La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
La commune de Vert-en-Drouais se trouve à 87 kilomètres-route à l'ouest de la capitale Paris, à 44 kilomètres-route au nord de la préfecture de Chartres (38,1 km à vol d'avion) et à 4 km à l'ouest de la sous-préfecture de Dreux.
Vert-en-Drouais est situé au nord du département d'Eure-et-Loir, aux confins de la Beauce et de la Normandie.
La commune marque la séparation entre les régions Normandie et Centre-Val de Loire, entre les départements de l’Eure et d'Eure-et-Loir, entre le Pays d'Avre, d'Eure et d'Iton et le pays Drouais.
La commune de Vert-en-Drouais s’établit sur la rive droite de la vallée de l'Avre, la rive gauche étant occupé par Mesnil-sur-l'Estrée.
L’altitude la plus basse à Vert-en-Drouais part de 80 m au niveau de l’Avre, elle atteint 90 m au niveau du bourg et culmine à 140 m au sud à la pyramide routière frontalière.
Le paysage est typiquement celui d’une vallée: le lit inondable de la rivière est occupé par des pâturages et du bocage puis suit une urbanisation assez dense sur le versant avec le bourg et les hameaux du Plessis et du Luat) jusque sur le plateau qui est le siège de cultures extensives, céréales et oléagineux.
Les nombreuses zones boisées, en majorité des chênes pubescents, assurent la jonction entre le coteau et le plateau.
L’association Biocentre[1] a été délégué pour établir une étude sur la mise des terrains constructibles en terrain d'agriculture biologique afin de prévenir toute pollution des eaux de captages.
L'aqueduc de l'Avre traverse Vert-en-Drouais au sud-est de la commune.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 602 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Laons à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 561,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Vert-en-Drouais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (61,8 %), forêts (19,6 %), zones urbanisées (12 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), eaux continentales[Note 2] (2,8 %), prairies (0,9 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La superficie de la commune de Vert-en-Drouais est de 9,7 km2. Son habitat est majoritairement localisé au bourg proprement dit et minoritairement dispersé dans deux hameaux principaux[10] : le Luat-sur-Vert et le Plessis-sur-Vert (ou Plessis-Boussard), et plusieurs unités urbaines attenantes ou isolées : Les Fontaines, L'Orme, Marsalin, Menoue, La Détourbe, La Moufle, La Planchette, La Sablonnière, Le Clos Barreau, Le Puits Fonty, etc.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 510, alors qu'il était de 509 en 2013 et de 466 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vert-en-Drouais en 2018 en comparaison avec celle d'Eure-et-Loir et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,1 %) supérieure à celle du département (6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91,8 % en 2013), contre 66,2 % pour d'Eure-et-Loir et 57,5 pour la France entière[I 4].
la D 152 né au niveau de la RN 12 à la frontière avec Dreux. La D 152 longe le bois des Buisson, passe au-dessus de l'aqueduc de l'Avre et continue jusqu'au carrefour avec la D 311.6. La D 152 poursuit jusqu'au carrefour de la Croix Saint-Jacques. À cet endroit, la D 152 croise la D 152.3 qui est emprunté par le GR 22 longeant l'Avre et le « chemin Anglo-normand » du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui remonte dans le bois des Buisson. La D 152 traverse le bourg, passe entre le lac Générale chaussée droite, et le lac de Marcelin chaussée gauche et quitte Vert-en-Drouais en pénétrant dans Saint-Germain-sur-Avre en prenant le n°D 562.
La ligne Paris-Granville qui traverse Vert-en-Drouais n'offre pas de desserte de gare. Les deux gares les plus proches de la mairie de Vert-en-Drouais sont :
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment l'Avre et l'Aqueduc de l'Avre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1995, 1999, 2001 et 2018[17],[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[18]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 498 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 406 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Toponymie
Le nom d la localité est attesté sous la forme Ver en 1207[22].
« Ver » d'un mot gaulois, vern, désignant l'aulne.
Un dolmen en grès est installé sur l’île aux menhirs[23] du lac Générale témoignant la présence des premiers verdurocasses, situé 71 rue Charles-Waddington.
Aux premiers siècles, ils habitèrent à proximité dans une villa gallo-romaine située au Champtier de la Censaille, approvisionnée en eau par la fontaine Saint-Marcellin[24] situé rue Charles-Waddington.
Les origines de Marsalin remontent au IVe siècle[25].
Après les invasions vikings, Vert-en-Drouais devient une commune frontalière entre la France et la Normandie. La commune de Vert-en-Drouais est limitrophe du département de l'Eure dont elle est séparée par la rivière de l'Avre.
Époque moderne
Au XVIe siècle à l'occasion du mariage d'une de ses filles, le comte de Marsalin construit le « château de Marsalin » derrière ses deux tours du XVe siècle, situé rue de Marcelin.
En 1735, la pyramide kilométrique et frontalière n°44 Inscrit MH (1965)[27],[28] est construite à gauche de la RN 12 au croisement avec la D 311.4, la rue de la Moufle de Vert-en-Drouais et la rue de la Pyramide de Louvilliers-en-Drouais.
La pyramide routière marque la frontière entre trois bailliages appartenant à leur généralités respectives :
La borne n°44 à 87 km de Paris est formée d'une base en bloc de granit rectangulaire surmontée d'une pyramide obélisque en pierre de granit et couronné par une fleur de lys sculptée en pierre et dorée, disparue à la Révolution française. La pyramide a été préservé comme la dizaine d'autres répertoriées en France en 2014[30].
La guerre 14-18 tue trente verdurocasses. Le , un monument aux morts est élevé 4 place du Général-de-Gaulle.
Pendant la Première Guerre mondiale, Bertha Harjes infirmière de la Croix-Rouge française[31], créé un hôpital dans l'enceinte du château de Vert. Bertha Harjes fonde, au 41 rue Saint-Denis à Dreux, le dispensaire franco-américain qui fonctionnera jusque dans les années soixante-dix.
Après la guerre, la tuberculose fait des ravages. En 1925 est lancée en France la première campagne nationale du timbre antituberculeux. Pour la soutenir en Eure-et-Loir, Bertha Harjes offre 500 francs à Vert-en-Drouais qui devient le village qui achète le plus de timbres et qui permet à un garçon de partir en colonie de vacances sur l'île d'Oléron (1928). En 1932, Bertha Harjes décède à l'âge de 62 ans à Vert.
La guerre 39-45 tue cinq Verdurocasses. Trois soldats alliés sont tués sur la commune, mais le pilote d'un avion américain touché en vol et qui se crashe au petit étang s'en sort sain et sauf. En 1957, un Verdurocasse conscrit est tué lors de la Guerre d'Algérie.
De nos jours
En 1982, Bertrand Kron créé le premier réservoir de pêche à la mouche de France. Le réservoir de 20 hectares est composé de trois lacs :
le « Lac du Château », un lac de 6 hectares, situé rue de Marcelin. A ce jour géré par Association Odysséa Nature.
le « "Au P'tit étang" Marcelin », un lac de 3 hectares, situé 79 rue Charles-Waddington. A ce jour géré par Association Odysséa Nature.
le « Lac Générale », un lac de 11 hectares, creusé en partenariat avec la Compagnie générale des eaux, qui en a donné le nom situé 79 rue Charles-Waddington.
»[32],[33]. Mais le réservoir tombe en faillite (1984). Diplômé de l'école de pisciculture de Bavière, Günter Klein accepte de reprendre la gestion (), pour en devenir l’exploitant unique (1986). Le matériel spécifique au réservoir introuvable en France l'oblige lui et son épouse Barbara Klein à créer la société Streamer pour l'importer d’Angleterre. Günter Klein creusa les bassins piscicoles pour la production des truites en 1987[34],[35].
Cette intercommunalité a fusionné ses voisines de taille plus modeste pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Dreux dont est désormais membre la commune.
Le Bassin d’Alimentation des Captages de Vert-en-Drouais est composé de 10 captages d'eau potable : 4 captages par l’Agglo du Pays de Dreux et 6 captages par Eau de Paris[41].
Les deux captages grenelle dits de secours (F1 code BBS 02163X0035/S et F2 code BBS 3X0038) situés aux « Près-Hauts » 1 rue des Ruisseaux sont de type d'exploitation régie, étant géré par l'Agglo du Pays de Dreux. Ils peuvent être utilisés en secours par l'usine de dénitrification. L'usine est déléguée en délégation de service public à la Lyonnaise des eaux situé 3 rue Norbert Baudran à Vernouillet[47].
Vert-en-Drouais disposera d'un assainissement collectif prévu pour mi-2015. Les eaux usés et pluviales sont traitées dans la station d'épuration situé 1 chemin des Châtelets à Dreux, qui est de la compétence de la STEP de Dreux (STation d'EPuration des Eaux usées) délégué à Suez-Environnement - Lyonnaise-des-Eaux.
Vert-en-Drouais est situé dans l'Académie d'Orléans-Tours (zone B). Les enfants de la commune sont scolarisés dans les cinq classes de la nouvelle école primaire publique « Bertha-Harjes » (inaugurée en 2015) situé 6-8 place du général de Gaulle. Elle est actuellement composée de deux classes de maternelle (PS/GS et MS/GS) ainsi que de trois classes d'élémentaire (CP/CE1, CE1/CE2 et CM1/CM2).
Auparavant, l'école était divisée sur deux sites :
L’école maternelle était située au 29 rue Charles-Waddington avec la garderie.
L’école élémentaire était située sur le site actuel, 6 place du Général-de-Gaulle pour trois classes (CP/CM1, CE1/CE2 et CE2/CM2).
La cantine et le périscolaire sont également situé sur le site de l'école élémentaire au 6-8 place du général de Gaulle.
Les adolescents de 11 à 14 ans vont au collège Louis-Armand et ceux de 15 à 17 ans au lycée Rotrou à Dreux.
Les élèves de CP, CE1 et CE2 bénéficient de séances de natation à la piscine de Saint-Rémy-sur-Avre.
Le bourg dispose d'un stade qui est un terrain de football situé rue des Ruisseaux.
Le Plessis-sur-Vert dispose également de son terrain de football situé 3 rue des Tourterelles.
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés verdurocasses.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2021, la commune comptait 1 108 habitants[Note 3], en évolution de −0,54 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L’agglomération de Dreux exerce l’attraction principale sur la population active de la commune suivie par la région parisienne, moins d’un actif sur quatre travaille dans une commune du département d'Eure-et-Loir.
Médias
L'Écho républicain est le seul journal payant de la presse papier d'Eure-et-Loir. Il est accessible en kiosque ou par abonnement.
La commune ne possède pas de radio locale. En cas de catastrophe naturel, la radio locale de Dreux, RTV[52] (Radio Des Trois Vallées) annonce les bulletins d'informations sur la fréquence 95.7 FM à partir de l'antenne n°445505 situé sur le « Plateau des Bates » rue Saint-Thibault à Dreux[53].
France 3 - Centre[54] est la seule chaine de télévision à diffuser des actualités locales d'Eure-et-Loir accessible par l'antenne TNT de « Les Fours à Chaux » à Nonancourt pour le bourg et les Fontaines et de l'antenne de Chartres-Montlandon pour le Plessis, le Luat et l'Orme du fait de la géographie[55],[56],[57].
Le département d'Eure-et-Loir ne dispose pas de chaine de télévision associatives ou de collectivités locales. La télévision Web « Le 28.tv » met en ligne des vidéos d'actualités du département[58].
Le camping de Marsalin de Nicolas Bocquillon et Élodie Wissocq qui accueillent leurs hôtes toute l’année, dans leur camping deux étoiles, sur une superficie totale de 2,5 hectares pour 65 emplacements, situé 3 place du Général-de-Gaulle[64],[65] ;
Odysséa Nature, est une association qui accueille familles, pêcheurs, écoles au bord des étangs, du lac du Château, du "P'tit étang" et dans sa mini ferme. Propose des visites éducatives, du loisir nature, et du conseil en gestion des milieux naturels. Un potager en permaculture est en création, ainsi qu'un verger conservatoire. Cette initiative privée est une illustration de la mutation nécessaire face aux enjeux climatiques et sociaux.
Le « château de Marsalin » du XVIe siècle, rue de Marcelin ;
Le Grand terrain communal accueille la fête communale « Les Foulées » annuelle le 2 ou 3e week-end de septembre, rue des Ruisseaux ;
Balisé par les couleurs jaune et bleu, le « chemin anglo-normand » du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle passe par Vert-en-Drouais[66]. Venant de Dieppe, il arrive à Mesnil-sur-l'Estrée jusqu'au croisement entre la route « Le Fayet » et la « route du Mesnil ». Ici, le chemin offre deux trajets possibles pour rejoindre Dreux, un direct et un passant par Vert-en-Drouais :
Le chemin direct continue tout droit en lisière et rejoint le GR 22. Après 400 mètres, le chemin rejoint la D 76. Le chemin utilise la D 76 sur 40 mètres, puis la quitte à la barrière équipée d'un échalier à chèvres situé à gauche de la chaussée. Le chemin quitte la D 76 et descend la ZNIEF (zone naturelle protégée), il passe par une nouvelle barrière et retombe une deuxième fois sur la D 76. Le chemin remonte la D 76 sur 40 mètres et la quitte pour descendre jusqu'à la D 50. Il suit la D 50 par la droite sur 300 m pour atteindre à nouveau la D 76, qu'elle suit sur la gauche. Il traverse le pont Franché au-dessus de l'Avre. La D 76 change de numéro et devient la D 152.3 qui délimite la frontière entre Vert-en-Drouais et Dreux. Le chemin arrive après 500 m au carrefour « Croix Saint-Jacques » ;
Le chemin indirect prend la route du Menils sur la droite, emprunte la D 562 qu'il quitte au rond-point du château, en prenant la rue du Moulin. Le chemin rejoint le GR 22 et arrive sur la rue Firmin-Didot (D 50). Il emprunte la rue sur 150 m, puis traverse et quitte la chaussée de l'autre côté en prenant la rue à gauche. Le chemin longe l'Avre et quitte le GR 22 en traversant et quittant la chaussée de l'autre côté à gauche pour franchir l'Avre par 3 passerelles métalliques, et pénètre dans Vert-en-Drouais. Le chemin emprunte la rue des Ruisseaux, tourne à droite pour longer l'étang des Forges, rejoint la rue du Moulin-de-Vert, qui passe un ponceau et amène à l'église Saint-Pierre de Vert-en-Drouais. Le chemin rejoint la D 152 qu'il emprunte par la gauche sur 2 km jusqu'au carrefour « Croix Saint-Jacques ».
Au carrefour « Croix Saint-Jacques », les deux chemins se réunissent en un seul. Le chemin de Compostelle quitte la D 152.3, la D 152 et le GR 22 pour monter la côte Saint-Jacques dans le Bois des Buissons à Dreux. Le chemin arrive à Chartres en 254 km pour 8 à 12 jours de marche[67],[68],[69]. Le chemin continue par Tours et enfin Saint-Jean-Pied-de-Port.
Personnalités liées à la commune
En 1686, Charles Marie Joseph de Bochart, prieur de Vert-en-Drouais donne à Anne Charlotte de Bochart, épouse Jean Baptiste de Loyac de la Bachellerie, la terre et seigneurie de Chaudon[70].
Bertha Harjes, la fille de John H. Harjes (1830-1914), qui est associé à Anthony J. Drexel et Eugene Winthrop, banquiers de la « Drexel, Harjes & Co » à Paris, nait en 1869[72],[73]. En 1871, J. P. Morgan s'associe et le nom de la banque et renommé en « Drexel, Morgan, Harjes & Co. ». Le , deux mois avant son mariage, Charles Waddington, fils aîné de Evelyn et Richard Waddington, sénateur de la Seine-Inférieure, présente sa fiancée Bertha Harjes aux 1 200 ouvriers de la manufacture filature de coton de Saint-Rémy-sur-Avre appartenant à son père[réf. nécessaire].Le mariage a lieu le . Au château de Saint-Rémy, un banquet de 1500 couverts, 350 kilos de jambon, 1 600 kilos de boucherie, et 14 kilos de moutarde attend le gouvernement dont le ministre de la justice, Louis Ricard, le député de Dreux Louis Terrier, le sénateur et sous-préfet de Dreux Émile Labiche, la marquise de Clinchamp, le vicomte et vicomtesse d’Arjuzon, M. et Madame Firmin-Didot propriétaires de l'imprimerie de Mesnil-sur-l'Estrée, M. et Madame Marcel Delmas, la comtesse de Vieil-Castel, MM. Harjes, de Coynart, Lallier, le comte d'Erard, etc. Le canon qui tonne ordonne aux 84 servants et aux nombreux domestiques le changement de chaque plat[réf. nécessaire]. Le couple s'installe au château de Vert-en-Drouais. En 1895, le décès de Drexel permet à J. P. Morgan de renommer la banque en Morgan, Harjes & Co.(en) et d'en devenir le dirigeant. En 1909, John H. Harjes part en retraite et laisse sa place à son fils son Henry Herman Harjes[réf. nécessaire]. Les prêts très rentables de la banque « Morgan, Harjes & Co » auprès des alliés de la Première Guerre mondiale pour l'achat de matériels militaires ont été très critiqué. En 1920, le frère de Bertha Harjes, Henry Herman Harjes (1875-1926) rachète le château d'Abondant et les onze hectares du parc à côté de la forêt de Dreux, où sa fille Hope Dorothy tombe mortellement à cheval ). En , Henry Herman meurt lors d’un match de polo à Deauville. Le château et le parc sont vendus. J.P. Morgan renomme la banque J.P. Morgan & Co.[réf. nécessaire] Le , l'école de Vert est dénommé école-Berta-Harjes.
René Maltête (1930-2000), photographe de renom. Il a vécu à Vert-en-Drouais il s'était fait construire une maison.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Antoine-Auguste Sabarthès, Dictionnaires topographiques de la France: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie Nationale, 1861, 540 p.
↑« VERT-EN-DROUAIS - Le maire, Jacky Marbouty, est décédé », r Radio Intensité, (lire en ligne, consulté le )« Installé dans la commune dans les années 60, il est devenu conseiller municipal en 1977, puis maire à partir de 1983 ».
↑« Vert-en-Drouais : Candidate pour un second mandat », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Élue en juillet 2011, l'équipe municipale se targue d'avoir pu « en quelques mois, sans alourdir les impôts locaux qui restent les plus bas de la région, mener à bien d'importantes réalisations ».
↑« Evelyne Delaplace se représente à Vert-en-Drouais : Maire sortante de Vert-en-Drouais, Évelyne Delaplace rempile avec une équipe en partie renouvelée », L’Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Municipales 2020 : Evelyne Delaplace attaque un nouveau mandat à Vert-en-Drouais : Évelyne Delaplace est devenue maire en 2014 et vient d’être réelue (14 voix et 1 blanc) à Vert-en-Drouais », L’Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).