Ulf Hoelscher provient d'une famille de musiciens : son père était le violoniste, pédagogue et compositeur français Ferdinand Hoelscher ; sa Mère, Betty, chanteuse de formation classique. Son frère cadet, Uwe Hoelscher est connu sous le nom d'artiste Uwe-Martin Haiberg en tant que premier violon du Quatuor Brahms de Hambourg et professeur à l'Université de Berlin. Sa sœur, Gunhild Hoelscher travaille en tant que soliste, chambriste et pédagogue à Berlin.
Il reçoit son premier violon de son père, professeur de musique au lycée de l'Électeur-Ruprecht à Neustadt an der Weinstraße.
Il poursuit sa formation pendant scolarité, avec Bruno Masurat au Conservatoire d'Heidelberg. À seize ans, Hoelscher suit des études à la Musikhochschule de Cologne, avec Max Rostal et obtient son diplôme. Il se perfectionne pendant trois ans aux États-Unis, successivement avec Josef Gingold (Indiana University, Bloomington) et Ivan Galamian (Curtis Institute of Music de Philadelphie) et achève sa formation.
Carrière
Depuis les années 1970, Hoelscher est reconnu au niveau international comme violoniste soliste et musicien de chambre.
Pour EMI, il a joué avec le pianisteMichel Béroff, les Sonates de Schumann, César Franck, Richard Strauss et Karol Szymanowski ; avec Karl Angel il a enregistré l'ensemble de l'œuvre pour piano et violon de Franz Schubert (réédition 2003). Benoît Koehlen était son partenaire lors de l'enregistrement des sonates pour violon et piano de Paul Hindemith, pour le label CPO. Il a également enregistré les œuvres pour violon et piano de Wolfgang Rihm, avec le pianiste Siegfried Mauser.
Avec Heinrich Schiff et Christian Zacharias s'est formé temporairement avec Hoelscher, un trio, dont ont dispose un enregistrement du trio de Brahms en ré majeur et du triple concerto de Beethoven.
Il se produit également avec un ensemble un peu plus vaste, appelé Ulf Hoelscher Ensemble, avec le premier enregistrement de l' octuor à cordes de Max Bruch. Avec la Camerata Diana, un orchestre de chambre, qu'il a fondé, il a joué dans une production télévision SWR, lors de l'année Mozart en 2006, l'intégrale des concertos pour violon de Mozart.
De 1981 à 2010, il a été Professeur de Violon à la Hochschule für Musik de Karlsruhe. En outre, Hoelscher a donné différentes classes de maître, par exemple lors de l'Académie d'été internationale de l'Université Mozarteum de Salzbourg et à l'Académie d'été internationale Cervo (Riviera Italienne).
Prix
1961 : Prix du Concours des conservatoires de musique allemands
Brahms (Concerto pour violon, violoncelle et orchestre) & Mendelssohn, Concertos pour violon - Ulf Hoelscher, Yehudi Menuhin ; Klaus Tennstedt / Rafael Frühbeck de Burgos, orchestre symphonique de la Norddeutscher Rundfunk, London Symphony Orchestra (EMI Classics 5 73249 2)
Brahms & Weber - Ulf Hoelscher, Wolfgang Boettcher, Milan Turković ; Radio-Sinfonieorchester Stuttgart, dir. Neville Marriner (Capriccio 10 496)
Bruch & Korngold, Concertos pour violon, Beaucoup de bruit pour rien, op. 11, Thème et Variations, op. 42 - Ulf Hoelscher, Bamberger Symphoniker, Orchestre de la Radio de Stuttgart, dir. Bruno Weil / Willy Mat (EMI Classics 5 73251 2)
Max Bruch, Octuor à cordes, Quintette pour piano et quatuor en sol mineur, Quintette à cordes, en mi mineur - Ensemble Ulf Hoelscher : Ulf Hoelscher, Nahum Erlich, Karl-Heinz Martin, Ingo de Haas, violons ; Jörg-Wolfgang Jahn, Madeline de Prague, Christian Euler, altos ; Martin Ostertag, violoncelle ; Wolfgang Güttler, contrebasse ; Ian Fontaine, piano (CPO 99 451-2)
Benjamin Frankel, Concerto pour violon et orchestre « En mémoire des six millions », Concerto pour alto, op. 45, Serenata concertante pour trio avec piano et orchestre, op. 37 - Ulf Hoelscher (violon), Brett Dean (alto), Stephen Emmerson (piano), David Lale (violoncelle), Alan Smith (violon) ; Werner Andreas Albert, Queensland Symphony Orchestra (CPO 999 422-2)
Louis Spohr, 15 concertos pour violon - Ulf Hoelscher, violon / Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, dir. Christian Fröhlich (6CD CPO)
Camille Saint-Saëns, œuvre pour violon et orchestre - New Philarmonia, dir. Pierre Dervaux ( EMI, réédition Brilliant dans intégrale de l'œuvre avec orchestre)