Trouley-Labarthe
Trouley-Labarthe est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Lurus et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Trouley-Labarthe est une commune rurale qui compte 107 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 227 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes.. GéographieLocalisationLa commune de Trouley-Labarthe se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1]. Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 24 km de Maubourguet[2], bureau centralisateur du canton du Val d'Adour-Rustan-Madiranais dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Trie-sur-Baïse[I 1]. Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Chelle-Debat (1,6 km), Laméac (2,1 km), Bouilh-Devant (2,2 km), Jacque (2,2 km), Osmets (2,3 km), Marseillan (2,4 km), Saint-Sever-de-Rustan (4,1 km), Antin (4,2 km). Sur le plan historique et culturel, Trouley-Labarthe fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4]. Paysages et relief
HydrographieLa commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Lurus, la Ribère, le ruisseau de Labascure, le ruisseau de Laspègues et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[7],[Carte 1]. Le Lurus, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Montégut, après avoir traversé 8 communes[8]. ClimatLe climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Milieux naturels et biodiversitéL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[10] : les « coteaux de Capvern à Betplan » (10 246 ha), couvrant 46 communes dont huit dans le Gers et 38 dans les Hautes-Pyrénées[11]. UrbanismeTypologieAu , Trouley-Labarthe est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,9 %), forêts (29,3 %), terres arables (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (19 %)[12]. L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
LogementEn 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 53[I 5]. Voies de communication et transportsCette commune est desservie par les routes départementales D 44 et D 714. Risques majeursLe territoire de la commune de Trouley-Labarthe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14]. Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lurus. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[16],[13]. Trouley-Labarthe est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[17] Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 46 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 46 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20]. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[13]. ToponymieOn trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[21] qui rapporte les dénominations historiques du village : TrouleyDénominations historiques :
Nom occitan : Trolei. LabartheDénominations historiques :
Étymologie : gascon barta (= lande plus ou moins boisée). Nom occitan : La Barta. HistoireTrouley et Labarthe sont réunies en 1847. Cadastre napoléonien de Trouley-Labarthe
Politique et administrationListe des mairesRattachements administratifs et électorauxHistorique administratifPays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Rabastens, baronnie d'Antin, canton de Saint-Sever puis de Rabastens (1790). Trouley et Labarthe, réunies dans la première répartition de 1790, séparées dans la seconde sont réunies à nouveau en 1847[24]. IntercommunalitéTrouley-Labarthe appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn. Services publicsPopulation et sociétéDémographieÉvolution démographique
EnseignementLa commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[30]. ÉconomieEmploi
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 57 personnes, parmi lesquelles on compte 81 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 19 % d'inactifs[Note 5],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse. La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 11 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 39, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,3 %[I 10]. Sur ces 39 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 15 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12]. Culture locale et patrimoineLieux et monumentsPersonnalités liées à la communeHéraldique et devise
Voir aussiBibliographieArticles connexesLiens externes
Notes et référencesNotes et cartes
RéférencesSite de l'Insee
Autres sources
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