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Après des études secondaires brillantes (ce fils de professeurs obtient son baccalauréat à l'âge de quinze ans), Alain Trez effectue des études de droit et l’Institut d'études politiques de Paris et est en peinture dit autodidacte, « ou presque si on met à part les deux ou trois années qu'il passa à l'Académie de la Grande Chaumière »[1].
Il collabore comme cartooniste à des journaux et magazines français et étrangers (Paris Match, Lui, Punch, Life) et publie avec son épouse Denise quatorze albums pour enfants aux États-Unis ; il a travaillé pour la publicité, créé des affiches, des dessins animés, il est de 1973 à 2000 le dessinateur politique de France-Soir. En 1990, il reçoit le prix de l’humour noir et obtient en 1993 celui de l’humour vache[1] avant de se consacrer à la peinture. Rémy Le Fur restitue pour la revue Artension : « ses œuvres, qu'il qualifie de peintures/dessins tant s'entremêlent les deux techniques, racontent des histoires humaines, souvent grinçantes. Remplies de signes, de clins d'œil et surtout de personnages, représentants anonymes d'une humanité perplexe ou perdue entre vitalité et désespoir, générosité et bêtise, elles sont aussi pleines de couleurs, mais teintées d'un humour noir ou vache »[2].
Alain Trez - Bris, collages et galets-jades (en partenariat avec le Salon international de la caricature, du dessin de presse et d'humour), maison du Limousin, Paris, août-septembre 2009[3].
Médiathèque Opale Sud, Berck, novembre 2010.
Prises de têtes par Alain Trez, Galerie Cour 16, Paris, mai-juillet 2011[4].
« L'humanité qui se dégage de l'ensemble de l'œuvre tient dans ces bouilles lunaires aux yeux ronds, ces corps baudruches, rondouillards, dans ces regards ronds. Alain Trez, à l'évidence, parle de la condition humaine : désarroi, inquiétude, candeur, timidité, perplexité. Mais son pinceau œuvre aussi dans la tendresse, se trempe dans les couleurs de l'espoir. Teintée d'ironie, "drôlement curieuse", ou, comme le décoche Trez d'un trait : "peinture plus drolatique que drôle". » - Patrick Le Fur[1]
« La vocation vraie d'Alain Trez est la peinture ; celle qui exige tubes de couleurs, pinceaux, palette, etc. Après un passage à l'abstraction, Alain Trez peint aujourd'hui avec sérénité de grands et gros bonshommes pleins de touches colorées, de bariolées verniculaires, de griffures inspirées et de déchirures du plus bel effet. » - Michel Laclos[1]
« Trez, une humanité de guingois mais dans une atmosphère de fête : toutes ces papillotes, ces fils et ces filaments, cette folie de lignes zigzagantes que les personnages, figés, leur dérobaient... Chez Trez, les hommes sont les immobiles sujets, déformés ou en cours de formation, d'un monde qui danse. » - Yves Berger[1]