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Urbanisme
Typologie
Au , Traize est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (53,7 %), zones agricoles hétérogènes (35,9 %), prairies (10,4 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Quelques noms attribués à la localité au fil du temps[6] :
Une charte datée aux alentours de 995 relate un échange entre l'archevêque de Vienne et l'évêque de Belley, Odon[8],[9]. Odon reçoit de l'archevêque de Vienne l'église de Traize et ses dépendances, « ager qui vocalur Tresia », au comté de Belley[10],[11]. Traize est le centre d'un ager[8]. Le contrat permet à l'évêque de « léguer cette précaire à l'un de ses frères, sans prévoir in fine sa restitution à l'église de Vienne »[8]. Le comte Humbert en hérite, puis ses successeurs[8].
Le 13 germinal de l'an II ()[12], Maxime Sevez (1761-1802), commissaire de la Révolution, est à Traize, il apprend que le clocher est démoli et qu'il n'existe plus dans la commune aucun signe de féodalité ni de fanatisme, sauf la tour carrée du château de la Martinière et le château de Beyrin appartenant au ci-devant Joseph-Hyacinthe de Perron, mais qu'eu égard de sa petite population, la commune n'était pas en état de les démolir sans être aidée par des ouvriers des communes voisines, surtout la tour de la Martinière dont les murs avaient cinq pieds d'épaisseur[Note 2].
Les habitants de la commune sont appelés les Traizolans[6].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2022, la commune comptait 336 habitants[Note 3], en évolution de +6,67 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Château de Beyrin, datant du XVe siècle. Il serait fondé par la famille de Seyssel, puis transmis au XVIIe siècle à la famille du Goy de Navette, apparentée aux seigneurs de La Martinière. Le domaine passa ensuite aux familles de Rostaing et de Boigne, puis à la famille du Parc Locmaria[17].
Maison forte de La Martinière, datant du XVe siècle: cette maison forte a gardé son caractère ancien. Elle a appartenu aux familles Duclos, de Dortan, de Seyssel, du Goy de La Navette, de Perron, Goybet, puis à la famille Gignoux[18],[19]
Personnalités liées à la commune
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Cinéma
Le 5ème épisode de la série "Sortie de Secours", réalisée par Richard Delay, a été tourné en partie sur la commune[20].
Voir aussi
Bibliographie
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN978-2-7171-0229-1), p. 422-424. ([PDF] lire en ligne)
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
↑ abc et dCyrille Ducourthial, « Géographie du pouvoir en pays de Savoie au tournant de l’an mil », dans Christian Guilleré, Jean-Michel Poisson, Laurent Ripart, Cyrille Ducourthial, Le royaume de Bourgogne autour de l'an mil, Université de Savoie, coll. « Sociétés, Religions, Politiques », , 286 p. (ISBN978-2915797350, lire en ligne).
↑Abbé C.-U.-J. Chevalier, Document inédits du IXe, Xe et XIe siècles relatifs à l'église de Lyon, Imprimerie Aimé Vingtrinier, Lyon, 1967, p. 15-21 et suivantes. [PDF] Lire en ligne.
↑Édouard Philippon (1851-1926), Les origines du Diocèse et Comté de Belley, Paris, Picard, , p. 75.
↑Taide Zavarse La Cruz, Formación y explotación de un patrimonio eclesiástico Siglo IX al Siglo XIII : La Iglesia catedral de Viena en el delfinado, vol. 12, Facultad de Humanidades y Educación, Universidad Central de Venezuela, Escuela de Historia, , 56 p., p. 16.
↑Jean Létanche, Les vieux châteaux maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 2005 (1907), 99 p., p. 95 lire en ligne.
↑Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton de Yenne en Savoie, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, coll. « Monographie des villes et villages de France » (no 1005), (réimpr. 2007), 2e éd. (1re éd. 1907), 99 p. (ISBN978-2-84373-813-5, lire en ligne), p. 50-51.
↑Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton de Yenne en Savoie, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, coll. « Monographie des villes et villages de France » (no 1005), (réimpr. 2007), 2e éd. (1re éd. 1907), 99 p. (ISBN978-2-84373-813-5, lire en ligne), p. 52-53.
↑Michèle Brocard, Les Châteaux de Savoie, Cabédita, 2004, p.294-295