Cette édition est le retour de l'étape française dans le circuit mondial, 10 ans après l'avoir quitté. Cette édition est marquée par le fait d'être l'avant-dernière étape des World Series avant les Jeux olympiques 2016.
Le tournoi est gagné par l'équipe des Samoa qui bat en finale l'équipe des Fidji sur le score de 29 à 26, après avoir été mené 26 - 7 à la mi-temps[2],[3]. La France se classe troisième et son ailier-arrière Virimi Vakatawa est nommé « impact player » du tournoi.
Présentation
Équipes participantes
Seize équipes participent au tournoi (quinze équipes permanentes plus une invitée) :
Le tournoi se dispute dans la capitale du pays, à Paris. Le stade Jean-Bouin, situé dans le 16e arrondissement, est choisi par les organisateurs. D'une capacité de 20 000 places et récemment rénové (en 2013), il a accueilli les deux dernières éditions du France rugby sevens (en 2005 et 2006).
Vendredi : à partir de 19 h (le premier match voit s'affronter le Kenya et le Portugal) jusqu'à environ 22 h. Chaque équipe joue son premier match de poule (soit 8 matches au total)
Samedi : à partir de 10 h 30 (premier match : Kenya contre Russie) jusqu'à environ 16 h 30. Fin des matchs de poules (soit 2 matchs par équipes pour un total de 16 matches)
Dimanche : à partir de 9 h 45 jusqu'à environ 19 h. Phases finales (soit 21 matches)
Le week-end durant lequel se dispute le tournoi, est le même que celui des finales de coupe d'Europe de rugby à XV et de Challenge européen se disputant toutes deux à Lyon. La finale du Challenge européen qui oppose les Harlequins au Montpellier HR se déroule le vendredi soir à partir de 21 h[5]. La finale de la coupe d'Europe (Racing 92 contre Saracens) se déroule le lendemain à partir de 17 h 45, soit pas pendant le tournoi[6].
De plus, le stade Jean-Bouin se situant près du Parc des Princes où se déroule un match de football de Ligue 1 à partir de 17 h. Le stade Jean-Bouin doit alors être vidé avant le début de la rencontre pour des raisons de sécurité[7].
Situation sportive
Le tenant du titre est l'Afrique du Sud qui s'était imposé le en finale face aux Samoa sur le score de 33 à 12. L'équipe la plus titré depuis que l'étape fait partie des World Series (depuis 2000) est la Nouvelle-Zélande avec deux titres remportés (2000 et 2004).
Avant le début du tournoi, les Fidji, tenant du titre, sont en tête du classement général avec 8 points d'avance sur leur premier poursuivant, l'Afrique du Sud[8]. La Nouvelle-Zélande est 3e au classement et possède 12 points de retard sur les leaders du classement général. En bas du classement, le Portugal est dernier et occupe ainsi la place de relégable. Les russes, avant-dernier, ont 4 points d'avance sur leur poursuivant. Le dernier tournoi (Singapour) a été remporté par le Kenya, qui occupe la 7e avec 85 points[9].
L'équipe de France est 10e avec 58 points, derrière les Samoa (9e avec 62 points) et devant l'Écosse (11e avec 57 points). Lors du dernier tournoi, la France avait terminé en demi finale de plate face aux samoans[9].
Le Brésil est qualifié d'office à l'épreuve olympique, en tant que pays organisateur des Jeux olympiques. Ils sont ainsi invité pour la deuxième fois de la saison (après le Canada).
Arbitres
Les huit arbitres sélectionnés pour le tournoi font partie du groupe des douze arbitres olympiques[10] :
Tom Bowen, Cameron Cowell, Alex Davis, Richard de Carpentier, Harry Glover, Alex Gray, Charlie Hayter, Oscar Hirskyj-Douglas, Warwick Lahmert , Ollie Lindsay-Hague, Ruaridh McConnochie, Ethan Waddleton[11].
L'international à XV australien Nick Cummins est appelé pour la deuxième fois avec l'équipe d'Australie de rugby à sept en vue des Jeux olympiques. Le Toulonnais Quade Cooper souhaitait lui aussi disputer les Jeux olympiques mais n'est pas retenu pour le tournoi[13].
Stefano Giantorno, Martin Schaefer, Juliano Fiori, Felipe Silva, Lucas Duque, Moises Duque, Lucas Muller, Felipe Sancery, Laurent Couhet, Thiago Evaristo, Gustavo Albuquerque, Andre Silva[14].
L'entraîneur anglais des Fidji, Ben Ryan, fait appel à de nombreux joueurs de rugby à XV évoluant en Europe pour préparer le tournoi, tel que Josua Tuisova (RC Toulon), Leone Nakarawa (Glasgow Warriors), Samisoni Viriviri (US Montauban), Semi Kunatani (Stade toulousain) et Waisea Nayacalevu (Stade français)[12]. Cette sélection marque en particulier le retour de Samisoni Viriviri, meilleur joueur du monde en 2014 et qui n'avait plus joué au rugby à sept depuis un an.
Andrew Amonde , Collins Injera, Humphrey Kayange, William Ambaka, Frank Wanyama, Oscar Ayodi, Augustine Lugonzo, Samuel Oliech, Robert Aringo, Billy Odhiambo, Alex Olaba, Nelson Oyoo[19].
Trois joueurs gallois (Traharne, Cross, Roach) sous contrat avec l'équipe de rugby à sept des pays de Galles sont appelés pour ce tournoi. Les autres viennent des équipes galloises de rugby à XV évoluant en Pro12 (Ospreys, Dragons, Blues et Scarlets).
Luke Treharne , Sam Cross, Ben Roach, Ethan Davies, Angus O'Brien, Luke Morgan, James Benjamin, Lloyd Lewis, Adam Thomas, Tom Isaacs, Lloyd Evans, Morgan Williams[21].
Portugal
Aderito Esteves, Vasco Ribeiro, Joao Lino, Pedro Leal, Carl Murray, Nuno Guedes, Pedro Silverio, Vasco Mendes, Joao Belo, Tiago Fernandes, Tomás Appleton, Duarte Moreira[14].
Russie
Stanislav Bondarev, Mikhail Babaev, Vladislav Sozonov, Vladislav Lazarenko, Ilya Babaev, Roman Roshchin, Eduard Filatov, Ramil Gaysin, Vitaly Zhivatov, Yury Gostyuzhev, Denis Simplikevich, German Davydov[14].
Samoa
Alefosio Tapili, Faalemiga Selesele , Siaosi Asofolau, Savelio Ropati, Ed Fidow, Etiuefa Fiavaai, Alex Samoa, Tomasi Alosio, Tila Mealoi, Samoa Toloa, Belgium Tuatagaloa, Alamanda Motuga[14].
Meilleur marqueur du tournoi : Le Sud-Africain Seabelo Senatla fini en tête du classement des meilleurs marqueurs avec 50 points inscrits, uniquement par l'intermédiaire d'essais.
L'affluence total sur trois jours de compétition est de 50 000 entrées selon le vice-président de la FFR, Jean-Louis Boujon[25]. Quant au bilan général de l'événement, il ajoute : « Si on prend en considération nos objectifs, c'est une réussite. Moi-même je le reconnais, ce n'était pourtant pas gagné au départ. Mais on a rempli le contrat sportif, organisationnel et populaire »[25]. Le tournoi est une réussite aussi du côté des supporteurs qui ont participé à la mise en place d'une bonne ambiance[26].