Thérèse Marcelle Bertrand, née en 1895, est la fille du géologue Marcel Bertrand (1847-1907), le fondateur de la tectonique moderne, et de Mathilde Mascart[1]. Son père et ses deux grands-pères sont membres de l'Académie des sciences[2].
Après la guerre elle passe à l'hôpital Beaujon, où elle est également cheffe de service, pendant quinze ans, jusqu'en [10]. Après sa retraite, elle continue à travailler régulièrement à l'hôpital Émile-Roux et y dirige un service de malades chroniques[7].
Académie nationale de médecine
Elle est présidente de la Société médicale des hôpitaux jusqu'en 1961[2].
Thérèse Bertrand-Fontaine est élue en 1969 membre titulaire de l'Académie nationale de médecine. Elle est la troisième femme, après Marie Curie en 1922, et Gabrielle Renaudin en 1941, à devenir membre de cette institution[5], et la première femme à l'être en tant que médecine[11].
Tumeur de la moelle cervicale évoluant sous les traits d'une sclérose latérale amyotrophique, ablation, guérison, Poitiers, 1933 (avec Raymond Garcin, D. Petit-Dutaillis et J. Laplane).
Sur trois cas de sarcomes à cellules géantes du sein, Paris, Masson, 1933 (avec H. Hartmann et P. Guérin).
Hémophilie et hémogénie, s.l., 1934 ; tirage à part d'un extrait de la Revue odontologique, .
Raymond Bastin, Éloge de Thérèse Bertrand-Fontaine (1895-1987), Paris, Académie nationale de médecine, 1987 – paru ensuite dans le Bull. de l'Académie de médecine : Raymond Bastin, « Éloge de Thérèse Bertrand-Fontaine (1895-1987) », Bulletin de l'Académie nationale de médecine, G. Masson éditeur, Libraire de l'Académie de médecine, vol. 173, no 4, , p. 485-494lire en ligne sur Gallica.
Roselyne Febvre, Le cœur des femmes, Boulogne, Timée Éditions, 2004 (Chapitre 4 – Femmes de savoirs).
« Bertrand-Fontaine (Thérèse) », dans Who's Who in France - 1973-1974, Paris, 1973, p. 242.
↑ abc et dMichel Cointepas, Arthur Fontaine, 1860-1931: un réformateur, pacifiste et mécène au sommet de la troisième république, Presses Universitaires de Rennes, 2008, p. 332.
↑ a et bJosette Dall'ava-Santucci, Des sorcières aux mandarines - Histoire des femmes médecins, Calmann-Lévy, 2004 [lire en ligne (page consultée le 2 juin 2013)].
↑Jean-Paul Martineaud, Une histoire de l'hôpital Lariboisière ou Le Versailles de la misère, L'Harmattan, 1998, p. 245 [lire en ligne].
↑Antoine Prost (dir.), La Résistance, une histoire sociale, Paris, Éditions de l'Atelier et Éditions ouvrières, 1997 (ISBN2708233246 et 9782708233249), p. 168, 171 [lire en ligne].