Issu d'une famille bourgeoise, Théophile Louis Silvestre étudie la médecine à Toulouse, puis le droit à Paris et assiste en auditeur libre aux cours de l'École des chartes[1].
Il abandonnera la politique après l'échec de sa candidature à l'Assemblée législative en 1849.
Théophile Silvestre se lance dans la littérature en 1849 et commence en 1852 son œuvre la plus connue, Histoire des artistes vivants français et étrangers[2], qu'il publie au fur et à mesure et qui demeurera inachevée à cause du coût des photographies. L'ouvrage connut un certain succès puisqu'il fit l'objet de plusieurs rééditions.
Histoire des artistes vivants français et étrangers. Théophile Silvestre (1823-1873), Pierre Marie Ernest de Selves (1821-1888, Louis Charles Loudolphe de Virmont. Gazette des tribunaux, 31 mars 1854, création de la société.
↑BnF : Eo226, fol., La Lumière, 27 août 1853, p. 139-140, cité par Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe sous le Second Empire », dans Études photographiques, no 12, novembre 2002, p. 21-22/24, note no 25.