Henri Le SecqHenri Le Secq
Jean-Louis-Henri Le Secq des Tournelles, né le à Paris, où il est mort le , est un peintre, graveur, photographe et collectionneur d'art français. BiographieHenri Le Secq naît à Paris le , sous la Restauration, d'une famille noble prenant ses racines à Argenteuil. Son père, Auguste, est ingénieur des ponts et chaussées, professeur de mathématiques auprès de la Chambre des pairs du roi, et maire de l'ancien 9e arrondissement de Paris. Il est notamment fondateur et président de la Société de secours mutuel du même arrondissement. Son grand-père, Jean-Étienne, est secrétaire du roi, maison, couronne de France et de ses finances, et banquier à Paris. Entre 1835 et 1840, Le Secq étudie la sculpture dans l'atelier de James Pradier et la peinture auprès de Paul Delaroche, en compagnie de Gustave Le Gray, Charles Nègre et Roger Fenton. À partir de 1848, il commence une activité de photographe. En 1850, ses vues de la cathédrale d'Amiens, préparatoires à la restauration menée par l'architecte Viollet-le-Duc, sont remarquées. En 1851, membre de la Société héliographique, il est retenu par la Commission des monuments historiques pour participer à la Mission héliographique, commande ayant pour but de faire un état des lieux du patrimoine architectural de la France[1]. Œuvrant sur les édifices religieux en Champagne, en Alsace et en Lorraine, Le Secq utilise à la prise de vue le procédé du calotype, qu'il traduit en épreuves sur papier salé. À partir de 1852-1853, il photographie le vieux Paris promis à la démolition ainsi que la forêt de Montmirail. Il présente des photographies à l'Exposition universelle de 1855. Bien que reconnu comme un puriste de la photographie d'architecture, Henri Le Secq s'en détourne peu à peu au profit de natures mortes et d'images plus symbolistes. Il reste, avec ses quatre compagnons de la Mission héliographique, un primitif essentiel de l'histoire de la photographie. Il est aussi l'auteur de deux ouvrages, le premier publié en 1863, Les artistes, les expositions, le jury, le second en 1864, Aux artistes et aux amateurs des beaux-arts. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (10e division)[2],[3].
Collections
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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