La Société héliographique est une société savantephotographique fondée en 1851 et considérée, historiquement, comme la première du genre[1]. Elle est dissoute le [2].
Histoire et description
La Société héliographique est fondée en janvier 1851 par l'Espagnol Benito R. de Monfort pour mettre en commun les savoirs afin d'accélérer les perfectionnements de la photographie et d'en améliorer les techniques (notamment la conservation des épreuves). Monfort lance dès le La Lumière, un périodique hebdomadaire consacré à ces techniques, et qui est sans doute le premier périodique au monde sur ce sujet. Dans le numéro inaugural, sont publiés les statuts de la Société héliographique[3].
La Société héliographique est présidée par le daguerréotypiste, baron et ambassadeur, Jean-Baptiste Louis Gros. Elle accueille parmi ses membres fondateurs à la fois des artistes, des écrivains et des scientifiques, mais aussi des amateurs éclairés et pour certains mécènes.
En , après avoir revendu La Lumière à Alexis Gaudin, B. R. de Monfort lance Cosmos, une revue politique et sociale hebdomadaire consacrée aux progrès des sciences, leurs applications aux arts et à l'industrie.
L'existence de cette société d'amateurs prend fin officiellement en , mais la Société héliographique sera un modèle pour de nouvelles associations telles que la Société française de photographie qui, dès , accueille la plupart de ses membres.
Autres membres notoires
La Société héliographique compta un peu plus d'une centaine de membres[5],[6] dont :