Taxe locale d'équipementTLE
Lire en ligne La Taxe locale d'équipement (ou TLE) est une taxe, instituée par la loi d'orientation foncière no 67-1253 du au profit de la commune qui peut être due en France à l'occasion d'opérations de constructions immobilière, afin de l'aider à financer les équipements (routes, assainissement, écoles...) induits par l'urbanisation. La taxe sera demandée sur toute opération de construction, reconstruction et l’agrandissement des bâtiments de toute nature[1]. À la TLE sont annexées d'autres taxes, perçues au profit d'autres organismes :
La TLE est supprimée et remplacée par la taxe d'aménagement, à compter du [6], dans le cadre d'une importante réforme de la fiscalité d'urbanisme. Instauration et bénéficiairesLa Taxe locale s'applique :
— Article 1585 A du Code général des impôts[7] La Taxe locale d'équipement est perçue au profit de la commune d'implantation (ou de l'établissement public de coopération intercommunale)[8] de la construction. Elle est affectée en section d'investissement de son budget, et contribue forfaitairement au financement des équipements rendus nécessaires par la création des nouveaux bâtiments (écoles, crèches, voiries...). En 2007, la TLE s'appliquait sur 15 846 communes et représentait environ 1 % de l’ensemble des recettes fiscales des communes et de leurs groupements. Le pourcentage que représente le produit de la TLE dans les recettes d'une commune varie en fonction du développement de l'urbanisation et de la densité des constructions nouvelles[9]. Le montant des taxes locales d'équipement mises en recouvrement se sont élevées à :
La très forte variabilité de ces sommes reflète celui du marché de la construction en France. ExonérationsLa taxe locale d'équipement concerne la construction de tous les bâtiments, à l'exception :
Le Conseil municipal peut également exonérer
La reconstruction de bâtiments sinistrés[11]. ou de bâtiments expropriés[10] peut, dans certains cas, bénéficier également d'une exonération de TLE. Fait générateurLe fait générateur est la délivrance du permis de construire ou des autres autorisations d'urbanisme. En l'absence de permis de construire, le procès-verbal d'infraction ne constitue pas un fait générateur. Selon la jurisprudence du Conseil d'État, c'est l'achèvement des travaux qui constitue, dans ce cas, le fait générateur. Mode de calculFormule de calcul : TLE = (VF/m² x SHON en m²) x taux VF/m² : valeur forfaitaire au mètre carré SHON : surface hors œuvre nette Taux : le taux, par défaut, est de 1 %, mais peut être majoré par délibération du conseil municipal jusqu'à 5 % La taxe locale d'équipement est doublée en cas de construction sans permis de construire, sur la base du procès-verbal d'infraction. Détermination des valeurs forfaitairesLes valeurs forfaitaires sont déterminées dans le Code général des impôts, en distinguant les constructions situées en Île-de-France et celles situées dans les autres régions[11], et sont modifiées au 1er janvier de chaque année en fonction du dernier indice du coût de la construction publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Détermination des taux d'impositionLe conseil municipal détermine, par une décision à caractère réglementaire, le taux de la TLE, qui peut varier entre un et cinq pour cent. Modalités de paiementPour les autorisations délivrées avant le , elle est payable en deux fois, un an et demi et trois ans après la date de délivrance du permis de construire ou de l'autorisation en tenant lieu, sauf pour les petites sommes qui sont payables en une seule fois. Pour les autorisations délivrées à partir du , elle est payable, toujours en 1 ou 2 échéances si le montant d'une des taxes (TLE, TDENS) est supérieur à 305 €, sauf pour la TDCAUE qui se paye en une seule échéance. Mais la première doit être acquittée dans un délai de 12 mois et la deuxième dans le délai de 24 mois[12]. Notes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia