Tadoussac (film)Tadoussac
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Tadoussac est un film québécois réalisé par Martin Laroche et sorti en 2017. SynopsisChloé fuit précipitamment de chez elle à Montréal pour faire de l'auto-stop jusqu'à Tadoussac où elle trouve un accueil dans une auberge de jeunesse, en contrepartie de travailler à des tâches ménagères. S'étant présentée comme « Fanny », elle interroge des personnes locales sur une parenté « Harvey » qui résiderait dans les environs, et fait la rencontre de Myriam. Cachant son véritable lien avec Myriam, « Fanny » apprend à connaître cette femme atypique et solitaire qui se trouve être sa mère biologique l'ayant abandonnée près de vingt ans auparavant. Elle-même vit une crise intime profonde. Fiche technique
Distribution
Projet et réalisationTroisième long métrage de Martin Laroche, le film est tourné en partie sur fonds propres et avec peu de moyens[5] en à Tadoussac, Les Escoumins, Grandes-Bergeronnes et Montréal[6]. Le réalisateur, qui veut se rattacher au mouvement « naturaliste », tourne sans éclairage artificiel, caméra HD à l'épaule et monte son film sans musique, même au générique[5]. Accueil critiqueComme les précédents films du réalisateur « qui remuent, qui chavirent » – rappelant sa « sensibilité toute féminine[3] » –, Tadoussac est jugé par la critique québécoise comme « un grand drame » qui joue sur la « sobriété des émotions et l'économie de mots », le comparant à Rosetta des frères Dardenne[7]. Dans cette ligne, la critique du Devoir souligne également le double choix du réalisateur qui, comme les Dardennes, s'attache « à cadrer serré » ses personnages – sans oublier d'élargir le cadre sur les « beautés hivernales de Tadoussac » et de La Haute-Côte-Nord – s'enthousiasmant sur le jeu des actrices, « Camille Mongeau, d’une parfaite retenue, [et] la lumineuse Isabelle Blais confirme, une fois de plus, qu’elle est une grande actrice dans ce double portrait féminin délicatement nuancé[7] ». Pour La Presse, le « parti pris naturaliste [et...] la caméra vérité » poussent parfois à des « images difficiles à supporter », particulièrement dans les scènes de douleurs mais le jeu « délicat et nuancé » des actrices et la scène finale de téléphone – « scène parfaitement construite, écrite et jouée, un morceau d'anthologie » – est « moment fort [qui] vient racheter le côté aride et la langueur d'un film sans compromis, dont la fin ouverte laisse heureusement voir une certaine lumière[5] ». DistinctionsPrix
Nominations
Notes et références
Liens externes
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