Sylvia Daoust naît en 1902 au sein d'une famille modeste. Dès 1915, elle étudie le dessin au Conseil des arts et manufactures avec Joseph Franchère, Joseph Saint-Charles et John Y. Johnstone. Elle poursuit des études à l'École du Plateau, avec Jean-Baptiste Lagacé[3]. Elle s’inscrit en 1923 à l'École des beaux-arts de Montréal et obtient son diplôme en 1929[4]. Cette année-là, elle participe à un concours interprovincial organisé par Lord Willingdon et partage le premier prix avec Elizabeth Wyn Wood. Cette même année, le gouvernement du Québec lui accorde une bourse d'études pour l'Europe. Elle y fait la rencontre du sculpteur Henri Charlier, dont elle subit l’influence et avec qui elle collaborera. De retour au Québec, elle se consacre à l’enseignement, d’abord à l'École des beaux-arts de Québec de 1930 à 1943[5], puis à l'enseignement de la sculpture sur bois et sur pierre à l'École des beaux-arts de Montréal de 1943 à 1968 (p. 222)[6],[7].
Au cours des années 1930, elle se lie avec Dom Bellot, un moine bénédictin et un architecte. Sylvia Daoust réalise quelques sculptures pour l'abbaye de Saint-Benoît-du-Lac et l'oratoire Saint-Joseph de Montréal.
Parmi les autres œuvres que Sylvia Daoust a laissées, mentionnons la statue du frère Marie-Victorin au Jardin botanique de Montréal, le bronze d'Édouard Montpetit[8] situé sur le campus de l'université de Montréal et une statue de Nicolas Viel située sur la façade du parlement de Québec[9].
↑ a et bJean-François Nadeau, « Sylvia Daoust 1902-2004 - Une pionnière de la sculpture au Québec s'éteint à l'âge de 102 ans », Le Devoir, (lire en ligne)
↑Jules Bazin, « Sylvia Daoust Sculpteure », Vie des Arts, mars–printemps 1990, p. 42-43 (ISSN0042-5435, lire en ligne)