Sylvain Brial
Sylvain Brial, né le à Sigave (Wallis-et-Futuna), est un homme politique français. Conseiller territorial de Wallis-et-Futuna à partir de 2017, il est élu député dans l'unique circonscription de Wallis-et-Futuna lors de l'élection législative partielle de 2018. BiographieSylvain Brial est le petit-fils de Julien Brial (commerçant originaire des Pyrénées-Orientales) et d'Aloisia Brial, Lavelua (reine) d'Uvéa de 1954 à 1958, le fils de l'homme politique Cyprien Brial (élu à l'assemblée territoriale pour la circonscription de Sigave de 1967 à 1987 et gérant des affaires familiales pour Futuna), le frère de Julien Brial (conseiller territorial pour Sigave de 1987 à 1997) et Victor Brial (député de 1997 à 2007 et plusieurs fois président de l'assemblée territoriale) et le neveu de Benjamin Brial (député de 1967 à 1988)[1]. Il est enfin cousin de Gil Brial, pour sa part engagé en politique en Nouvelle-Calédonie. Il est chef d'entreprise en bâtiment de profession[1]. En , il fait son entrée en politique en se présentant sans étiquette aux élections territoriales. Élu conseiller territorial dans la circonscription de Sigave, il siège dans l'opposition à David Vergé[1]. Candidat lors de l'élection législative de 2017 à Wallis-et-Futuna, classé divers gauche par le ministère de l'Intérieur, il est battu au premier tour par le sortant Napole Polutele (également divers gauche, soutenu par La République en marche)[2]. Sylvain Brial dépose un recours auprès du Conseil constitutionnel, qui annule l'élection de Napole Polutele le , en raison de défauts d'émargement lors du vote[3]. Lors de l'élection partielle qui suit, il se porte à nouveau candidat, classé divers droite et soutenu par Les Républicains (LR). Il promet notamment l’acquisition d'un avion ATR 42 pour desservir Wallis-et-Futuna[4]. Le , lors d'un duel au premier tour face au député sortant, il recueille 51,6 % des voix, ce qui fait de lui le nouveau député pour Wallis-et-Futuna[5],[6]. À l'Assemblée nationale, il siège chez les non-inscrits puis au sein du groupe Libertés et territoires, formé en , et se rattache administrativement à l'Union des démocrates, radicaux et libéraux, structure de l'Union des démocrates et indépendants[7],[8]. Le , il est victime d'un grave accident vasculaire cérébral lors d’un déplacement de son groupe parlementaire à La Rochelle, ce qui conduit à son hospitalisation à Poitiers, où il est placé dans un coma artificiel[9]. Hospitalisé pendant plusieurs mois, il suit en 2020 une rééducation dans un établissement parisien, puis en Nouvelle-Calédonie ; à la fin de l’année, il démissionne de l’assemblée territoriale pour indisponibilité géographique[10],[11]. Il ne se représente pas à l'élection législative de 2022 à Wallis-et-Futuna et est remplacé par Mikaele Seo qui était son suppléant lors de sa mandature. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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