Sultani MakengaSultani Makenga
Sultani Makenga, né le 25 décembre 1973 à Rutshuru, au Zaïre, est le chef militaire[1] du Mouvement du 23 mars, un groupe militaire rebelle basé dans les régions orientales de la République démocratique du Congo. Makenga est d'origine tutsi et a grandi au Sud-Kivu[2]. Il a combattu pour le Front patriotique rwandais pendant la guerre civile rwandaise[2]. Des sanctions ont été mises en place contre lui par le Conseil de sécurité des Nations unies en [3]. Il a démenti les accusations selon lesquelles la rébellion du M23 serait soutenue par le Rwanda[3]. Sa faction du M23 s'est heurtée aux fidèles de son chef politique, Jean-Marie Runiga Lugerero[1]. En , les rebelles du M23 se sont affrontés avec les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) et des rumeurs ont fait état que Makenga ait été grièvement blessé. Le 7 novembre 2013, après la défaite du M23 par l'armée congolaise soutenues par la brigade d’intervention de l'ONU, Makenga se rend avec des centaines de combattants du M23 dans le parc national de Mgahinga, en Ouganda[4],[5]. Lui et ses troupes sont détenus dans un lieu secret[4]. Début 2017, il tente de relancer une guérilla en RDC avec 200 hommes. Il a échoué et certains de ses militants ont même été embauchés par le gouvernement ougandais pour écraser les protestations[6]. Notes et références
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