Stanislas Clastrier fait son apprentissage de sculpteur à Marseille puis se rend à Paris pour suivre les cours aux Beaux-Arts où il est élève de François Jouffroy et d'André Allar. Il expose au Salon de 1878 à 1889 et s'établit à Marseille en 1883.
Professeur à l'École des beaux-arts de Marseille entre 1904 et 1926, Stanislas Clastrier réalise pour cette ville divers travaux de restauration. En 1913, il remplace par un moulage les armoiries de la ville sculptées par Pierre Puget qui surmontaient le balcon de la façade principale de l'hôtel de ville. Ce moulage ne pouvant pas être conservé fut remplacé en 1968 par une copie réalisée par le sculpteur Paul Mérindol[2].
caserne des marins pompiers, boulevard de Strasbourg : L'Eau et Le Feu, mascarons en pierre ornant les deux portes principales de la caserne construite par l'architecte Léonce Muller[5].
hôpital de la Timone, fronton de l'ancien asile d'aliénés : Génies découvrant la Science, bas-relief en pierre.
place Victor Gelu : Monument à Victor Gelu, 1891, haut-relief en bronze. Le poète marseillais est représenté derrière une table qui lui sert de tribune, le bras droit tendu, en train de déclamer un de ses poèmes. Cette œuvre a été envoyée à la fonte en 1943 sous le régime de Vichy dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[8].
↑Bernard Montagnes, « Le plafond des prêcheurs », Marseille, revue culturelle, no 136, , p. 11-17.
↑Loup Bernard, « Stanislas Clastrier (1857-1925), hagiographie contrastée d’un acteur de l’archéologie protohistorique marseillaise », Documents d’archéologie méridionale. Protohistoire du Sud de la France, no 33, , p. 243–252 (ISSN0184-1068, lire en ligne, consulté le ).
↑Paul Masson (dir.), Ferdinand Servianet al., Encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, vol. VI : La Vie Intellectuelle, Marseille, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, , 877 p., 30 × 20 cm, chap. XI (« Les monuments »), p. 809.
↑Robert Levet (préf. Général Jean-Charles Mouscardès et cardinal Roger Etchegaray), La Vierge de la Garde au milieu des bastions : Quatre siècles de cohabitation entre l'Église et l'Armée sur une colline de Marseille (1525-1941), Marseille, Paul Tacussel, , 228 p., 22 × 18 cm (ISBN2-903963-75-4), chap. 8 (« De 1871 à 1918, la vie à Notre-Dame de la Garde au plus fort des tensions entre l'Église et la République »), p. 144.