Santos Abril y Castelló
Santos Abril y Castelló, né le à Alfambra, dans la province de Teruel, Aragon, en Espagne, est un cardinal espagnol. Il a été successivement nonce apostolique puis archiprêtre de la basilique Sainte-Marie Majeure. BiographieIl est ordonné prêtre le pour le diocèse de Teruel. Il rejoint ensuite les services diplomatiques du Saint-Siège. ÉvêqueLe , Jean-Paul II le nomme archevêque titulaire de Tamada (de) et nonce apostolique en Bolivie. Il est consacré le suivant par le cardinal Agostino Casaroli, secrétaire d'État. En 1989, il est envoyé comme pro-nonce au Cameroun, au Gabon et en Guinée équatoriale. Le il est transféré à Belgrade où il devient nonce apostolique en Yougoslavie. Il y reste quatre ans avant d'être nommé à Buenos Aires. En 2003, il retrouve les Balkans, en tant que nonce apostolique en Slovénie, en Bosnie-Herzégovine et en Macédoine. Il se retire le , ayant atteint l'âge de 75 ans, mais, dès le suivant, Benoît XVI le rappelle à Rome comme vice-camerlingue de la chambre apostolique charge qu'il conserve jusqu'en . Le , il est nommé archiprêtre de Sainte-Marie Majeure en remplacement du cardinal Bernard Law, âgé alors de quatre-vingts ans. CardinalatIl est créé cardinal par Benoît XVI le 18 février 2012 avec le titre de cardinal-diacre de San Ponziano[1]. Il participe au conclave de 2013 qui voit l'élection du pape pape François. Le , il est nommé par le pape François, membre de la commission de vigilance de l'Institut pour les œuvres de religion[2], il en est élu le président le [3]. Le pape François l'envoie ensuite en visite apostolique dans le diocèse de Ciudad del Este, le , afin de faire une enquête approfondie sur la crise interne que subit ce diocèse portant sur des détournements de fonds, une mauvaise formation des séminaristes avec les accusations portant notamment sur son titulaire Rogelio Livieres Plano et de son vicaire général récemment révoqué[4]. Sa visite entraine le fait que le Saint-Siège invite l'ordinaire du diocèse à ne pas procéder aux ordinations sacerdotales prévues le suivant[5], l'évêque est finalement suspendu de ses fonctions définitivement. Il atteint la limite d'âge le , ce qui l'empêche de participer à tout nouveau conclave. Le pape François accepte sa démission d'archiprêtre de la Basilique Sainte-Marie-Majeure le , et nomme le cardinal Stanisław Ryłko pour lui succéder[6]. Notes et références
AnnexesSources partielles
Articles connexes
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