Samuel Bhend
Samuel Bhend, né le à Brienz (originaire de Beatenberg) et mort le , est une personnalité politique bernoise, membre du Parti socialiste (PS). Il est directeur de la santé publique et de la prévoyance sociale au gouvernement bernois de 1997 à 2006. BiographieSamuel Bhend naît le [1] à Brienz, dans le canton de Berne. Il est originaire de Beatenberg, dans le même arrondissement administratif[2]. Il grandit dans l'Oberland bernois (Gwatt et Kandergrund). Après avoir suivi l'école normale, il exerce la profession d'instituteur à Schafhausen, puis d'enseignant du niveau secondaire à Urtenen-Schönbühl, et enfin de directeur d'école pendant 20 ans[3],[2]. Il est marié à Lotti Bhend-Reber[4],[5]. Il décède le , à l'âge de 78 ans[3]. Parcours politiqueIl est membre du Parti socialiste[2] et appartient à sa branche écologiste[6]. Il est conseiller communal (exécutif) d'Urtenen-Schönbühl de 1976 à 1982[2]. Il siège au Grand Conseil du canton de Berne de 1974 à 1986 et de 1990 à 1997[2]. Qualifié de brillant député et leader de l'opposition par Le Temps[7] et de « partisan des solutions drastiques » pour assainir les finances cantonales par Le Nouveau Quotidien en 1997[6], il y est notamment vice-président la commission d'enquête parlementaire[8] sur l'affaire des caisses noires au milieu des années 1980 dans le cadre de la Question jurassienne[9]. Il préside par ailleurs le PS bernois de 1985 à 1992[8]. Il est candidat à un siège aux Chambres fédérales à trois reprises, sans succès[6]. Le , il est élu au Conseil-exécutif du canton de Berne lors d'une élection complémentaire non contestée par les autres grands partis au gouvernement provoquée par la démission du socialiste Hermann Fehr pour raisons de santé[7],[6]. Il prend la tête de la Direction de la santé publique et de la prévoyance à partir du [2]. Il est brillamment réélu au premier tour le [7],[10] et préside le gouvernement bernois pendant l'année présidentielle 1999-2000. Il est à nouveau réélu le , en sixième position des sept élus[11],[12]. Début , il annonce qu'il ne se représente pas pour un nouveau mandat[7]. Ses neuf années au gouvernement bernois sont marquées par les programmes d'économies mis en place dans le canton, qui entraînent notamment la fermeture de nombreux hôpitaux dans le canton (neuf sur trente)[8],[7].
Notes et références
Liens externes
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