M. Picard et sa famille 1807, huile sur toile, 95 × 114 cm
Collection particulière
Vente Vendôme, Rouillac, , lot 90.
La personne alitée est Louis-Benoît Picard. Le portrait que sa famille lui présente, dépeignant son père, l'avocat Louis-Claude Picard (1739-1792), a aussi été réalisé par Pauline Auzou et a été exposé au Salon de 1806 (no 10, Portrait de M. Picard aîné).
Les deux tableaux ont aussi été exposés au Salon de 1814, no 115 (Scènes de boulevart [sic]), où ils ont été acquis par le duc de Berry. Ils ont été lithographiés par E. Wattier sous les titres respectifs de Une Scène des Boulevards et Savoyards montrant la marmotte[4] pour la Galerie de S. A. R. la Duchesse de Berry.
Le no 56 du livret du Salon a pour titre Portrait en pied du fils de l’auteur alors que le no 57 indique « Autre portrait, idem », ce qui sous-entend le même sujet que l'entrée précédente. Le tableau de Lille peut donc concerner l'un ou l'autre des numéros.
Description du livret : « Elle (Adélaïde Labille-Guiard) est occupée à faire le portrait de M. le Sénateur Vien, comte de l’Empire et membre de l’institut de France, régénérateur de l’école française actuelle, et maître de M. Vincent. / L’auteur qui s’est représenté chargeant sa palette, a placé dans ce tableau les principaux élèves de M. Vincent. »
Le seul des dix tableaux de l'artiste légués par son second époux au musée des Beaux-Arts d'Arras en 1843 qui n'a pas été détruit par les bombardements de juillet 1915[7].
L'un des dix tableaux de l'artiste légués par son second époux au musée des Beaux-Arts d'Arras en 1843, dont neuf ont été détruits par les bombardements de juillet 1915.
Portrait en pied de S. M. la Reine de Naples, avec les deux Princes et les deux Princesses ses enfans huile sur toile
Inconnu
Portrait de Caroline Bonaparte avec ses enfants Achille, Lucien, Letizia et Luisa Murat. Don de Caroline à Napoléon pour décorer le château de Saint-Cloud. Emporté en 1815 par Blücher comme butin de guerre et vendu à Monaco le 4 décembre 1976. Réplique au château de Fontainebleau (dépôt de La Malmaison, MM 73 11, 217,5 × 170,5 cm)[11]. Esquisse au château de Versailles (MV 4884)[12]
Au moins 4 copies : petite esquisse de Gérard au château de Versailles (MV 4875)[14] ; copie au trois quarts par Marie-Éléonore Godefroid, en dépôt à l'ambassade de France à Londres ; copie anonyme de mpme edimensions au château de Valençay ; une miniature de 1816 (localisation inconnue).
Une jeune femme venant de recevoir une lettre de son époux. Son père cherche sur un globe la distance d’où la lettre est partie, huile sur toile, 61 × 50,5 cm
Portrait en pied de M. le général Lasalle, comte de l’Empire, grand-officier de la Légion d’honneur, au moment où on lui apporte les clefs de la ville de Stettin, huile sur toile, 248 × 174 cm
Explication du sujet dans le livret : « Deux bergers se reposent auprès d’un tombeau ; une jeune fille qui vient puiser de l’eau à la source qui coule auprès, leur raconte l’histoire du vieux pasteur qui y fut enterré ; il avait planté les arbres qui l’entourent, et conduit la source en ce lieu pour rafraîchir les voyageurs. / Gessner, Idylles, t. 3 »
Portrait en pied de Pauline Bonaparte en robe rouge. Réduction en buste au Museo napoleonico de Rome[16]. Double portrait en pied avec Camille Borghèse au Museumslandschaft Hessen de Cassel.
Jeanne d’Arc, dite la Pucelle d'Orléans, monte à l’assaut du fort des Tournelles, dernier de ceux que les Anglais avaient construit devant Orléans 1808, huile sur toile, 285 × 224 cm (avec cadre)
Vue d’un bivouac de l’Empereur dans les plaines de la Moravie, l’un des jours qui ont précédé la bataille d’Austerlitz, en Décembre 1805 huile sur toile, 180,5 × 218 cm
Les soldats du 76e de ligne retrouvant leurs drapeaux dans l’arsenal d’lnspruck, les reçoivent des mains de leur général Monseigneur le maréchal de l’Empire Ney, commandant le 6e corps de la grande armée, huile sur toile, 360 × 524 cm
Versailles, château de Versailles, MV 1547 ; INV 6627 ; AC 2133
Une version réduite de ce portrait est conservée au château de Versailles (huile sur panneau de bois, 20 × 16,5 cm, MV 5061)[32]. Il pourrait s'agir de l'autre portrait de Molé par Sicardi exposé au Salon de 1798 (no 372).
Portraits en pied de Mme Vien et de l’auteur, près d’un chevalet sur lequel est placé le portrait ébauché de son père 1808, huile sur toile, 258,5 × 210,5 cm
Modèle d’un bas-relief exécuté en pierre à l’arc de triomphe de la place du Carousel — Il représente la Sagesse et la Force tenant la couronne de l’Etat. Elles sont accompagnées de la Prudence et de la Victoire plâtre
Quatre éléments :
La Sagesse 76,5 × 61,5 × 0,93 cm
La Force 88,5 × 55,5 × 0,95 cm
La Prudence 89,5 × 44,2 × 0,9 cm
La Victoire 84 × 48 × 0,85 cm
Paris, musée du Louvre RF 3988 B ; RF 3988 D (RF 3899 B) ; RF 3988 A ; RF 3988 C
Une chanteuse et l’Amour déguisé en petit Pierrot, quêtant des coeurs pour elle, d’après Sicardi
Reproduction du tableau de SicardiL’Amour quêtant des coeurs pour une chanteuse présenté à ce même Salon de 1808 (no 557. Gravure publiée sous le titre Chiama col canto i cuori.
Bien que Brongniart, architecte du palais de la Bourse, apparaît dans le livret du Salon comme auteur de la maquette, celle-ci a été créée par le maquettiste Jean-Pierre Fouquet (1752-1829).
Antoine-Jean Gros, Napoléon Ier visite le Salon du Louvre et distribue aux artistes des croix de la Légion d’honneur, après 1808, tableau inachevé (Musée national du château de Versailles, MV 6347)[49],[50]
Dessin préparatoire, 1808 (Paris, musée de la Légion d'honneur)[54]
Fortune critique
Eugène Dandrée, Lettres sur le salon de 1808 à M. Denon, Paris, 1808, in-folio 8. de 24 pages, imprimerie des frères Marne.
Examen critique et raisonné des tableaux des peintres vivans, formant l’exposition de 1808, Paris chez Mme Veuve Jacquart, 1808. in-folio 12 de 83 pages, Imprimerie de Fain.
Observations sur le Salon de l’an 1808, N° 1er. Tableaux d’histoire. A Paris, Veuve Gueffier, 1808. in-folio 12 de 48 pages.
L’ombre du peintre Lebrun au salon de 1808, par Madame Azaïs.
F. L. Darragon, Le Dire poétique au salon, ou sentiment sur le tableau représentant S. A. S. le Prince Archi-chancelier de l’empire, et Duc de Parme occupé du code Napoléon, Paris, 1808, imprimerie d’Ogier, 8° de 4 p.
L’observateur au Muséum, Paris, imprimerie de Gauthier, 1808. in-folio 12 de 24 pages. (Le 1er numéro est en vaudevilles, le second en prose.) —
Revue des tableaux du Muséum par M. et Mme Denis et Benjamin leur fils, Paris, dImprimerie de Gauthier, 1808. in-folio de 12 pages.
Arlequin au Muséum, ou critique en vaudeville des Tableaux du Salon. Paris, Imprimerie de Brasseur, 1808. N° 1, 12 p., N° 2, 12 p., N° 3, 2ft.
Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure des artistes vivans..., Paris, Dubray, , 178 p. (lire en ligne)
Charles-Paul Landon, Annales du Musée et de l'école moderne des beaux-arts. Salon de 1808, vol. 1, Paris, Pillet aîné, (lire en ligne). vol. 2 (lire en ligne)
Études
Annie Bauduin, « L'Enlèvement de Psyché par Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823) au salon de 1808 : réflexions », Revue du Nord, vol. 74, no 297, , p. 771–784 (DOI10.3406/rnord.1992.4776, lire en ligne).
Marie-Claude Chaudonneret, « Napoléon remet la Légion d'Honneur au sculpteur Cartellier par Boilly », Thurgauische Beiträge zur vaterländischen Geschichte, vol. 118, , p. 185-192 (lire en ligne)
(en) Emma Rodney Drouin, « As the Eye is Formed: Marie-Gabrielle Capet and the Artist in her Studio », Verges : Germanic & Slavic Studies in Review, vol. 3, no 1, (ISSN1927-6206, lire en ligne).
Eva Knels, « Le Salon sous le Premier Empire : une exposition d’une portée européenne ? », Histoire de l'art, vol. 64, no 1, , p. 85–93 (DOI10.3406/hista.2009.3269, lire en ligne).
(de) Eva Knels, Der Salon und die Pariser Kunstszene unter Napoleon I: Kunstpolitik, künstlerische Strategien, internationale Resonanzen, Hildesheim / Zürich / New York, Georg Olms, coll. « Studien zur Kunstgeschichte », (ISBN978-3-487-15774-0, présentation en ligne)
ouvrage basé sur la thèse de doctorat en histoire de l'art de l'autrice, soutenue à l'université Paris-Sorbonne en 2013, Le Salon et la scène artistique à Paris sous Napoléon I. Politique artistique – Stratégies d’artistes – Échos internationaux - résumé.
Irène Perret, « Réception critique de Napoléon sur le champ de bataille d'Eylau d'Antoine-Jean Gros sous le Premier Empire », Napoleonica : la revue, vol. 4, no 1, , p. 50-61 (ISSN2100-0123, DOI10.3917/napo.091.0004, lire en ligne).
Udolpho Van de Sandt, « La Fréquentation des Salons sous l’Ancien Régime, la Révolution et l’Empire », Revue de l’art, no 73, , p. 43–48 (lire en ligne).
Charles Otto Zieseniss, « Napoléon au Salon de 1808 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, , p. 205–215.
Catalogues raisonnés d'artistes
Carole Blumenfeld, Marguerite Gérard, 1761-1837 (biographie et catalogue raisonné), Montreuil / Washington, Gourcuff-Gradenigo / National Museum of Women in the Arts, (ISBN978-2-35340-272-4).
(de) Astrid Reuter, Marie-Guilhelmine Benoist : Gestaltungsräume einer Künstlerin um 1800 (biographie et catalogue raisonné), Berlin, Lukas, (ISBN3-931836-86-X et 978-3-931836-86-3, OCLC51654946).
↑Une version différente de la gravure est numérisée sur le site de la Bibliothèque de Chambéry [lire en ligne]
↑Charles-Paul Landon, Annales du Musée et de l'école moderne des beaux-arts. Salon de 1808, vol. 2, Paris, Pillet aîné, (lire en ligne), planche 16 (après la p. 24)
↑Alain Pougetoux, La collection de peintures de l'impératrice Joséphine, Paris, Réunion des musées nationaux, (ISBN9782711847099), p. 116-117.
↑Béatrice Denis, « Représenter Austerlitz : le système icono-textuel napoléonien », RACAR : Revue d'art canadienne / Canadian Art Review, vol. 47, no 1, , p. 23–41 (ISSN0315-9906 et 1918-4778, DOI10.7202/1091819ar, lire en ligne, consulté le ).
↑Christine Le Bozec, « 1793-1809, un entrecroisement d'activités », dans Lemonnier, un peintre en révolution, Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll. « Hors collection », , 109–118 p. (ISBN979-10-240-1095-3, lire en ligne).
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↑« Molé », notice de l'œuvre, sur Portail documentaire La Grange - Comédie-Française (consulté le ).
↑(pt) Elaine Dias et Lília Schwarcz, Nicolas-Antoine Taunay no Brasil. Uma leitura dos trópicos (catalogue d'exposition), Rio de Janeiro, Sextante, (ISBN9788599296240), p. 100-101.
↑(pt) Luiz Marques, « Taunay, superação e morte do artista », dans Elaine Dias et Lília Schwarcz, Nicolas-Antoine Taunay no Brasil. Uma leitura dos trópicos, Rio de Janeiro, Sextante, (ISBN9788599296240 et 8599296248, lire en ligne), p. 204-213.
↑Louis Réau, Catalogue de l'art français dans les musées russes, Paris, Librairie Armand Colin, , p. 91 no 653.
↑Vict. F., « Salon de peinture (septième article) : portraits, dessins, gravures », Mercure de France, no CCCLXXXVII (387), , p. 556-565, ici p. 559 (lire en ligne) ; M. B., « Beaux-arts. Salon de 1808 (no XIII). Mesdames Mongez, Benoist, le Brun, etc. », Journal de l'Empire, , p. 1-4, feuilleton, ici p. 2-3 (lire en ligne).
↑M. B., « Beaux-arts. Salon de 1808 (no XIII). Mesdames Mongez, Benoist, le Brun, etc. », Journal de l'Empire, , p. 1-4, feuilleton, ici p. 2-3 (lire en ligne).
↑ a et bMarie-Claude Chaudonneret, « Napoléon remet la Légion d'Honneur au sculpteur Cartellier par Boilly », Thurgauische Beiträge zur vaterländischen Geschichte, vol. 118, , p. 185-192 (lire en ligne)