Justin de ViryJustin de Viry
Justin de Viry, né en 1737 et mort en 1813, comte, baron de La Perrière et de Cohendier, seigneur d'Ogny, fut un diplomate et homme politique, ayant servi le royaume de Piémont-Sardaigne, puis la France. BiographieEnfance et origine familialeJoseph-Marie-François-Justin de Viry naquit le , au château familial de Viry[1],[2], alors dans le duché de Savoie, dans le royaume de Piémont-Sardaigne. Il est le fils unique du comte Joseph-Marie-François-Justin de Viry[1] et de Louise-Marie-Joséphine de Rochette de Cohendier[2]. Son père fut ministre des affaires étrangères du royaume de Sardaigne, en 1764[1]. Il descend d'une des plus grandes familles seigneuriales, originaire du comté de Genève, puis de la noblesse de Savoie et portait les titres de baron de La Perrière et de Cohendier, seigneur d'Ogny (ou Augny), d'Herchamps et de Sauterens. Il effectue ses études à Chambéry. Carrière sardeMinistre plénipotentiaire auprès des États-généraux des Provinces-Unies, à La Haye[2], en 1764[1], il fut l'envoyé extraordinaire à Londres[2], avant d'intégrer la cour du roi. Il est gentilhomme de la Chambre, en 1765[1]. Il devint ensuite ambassadeur du royaume de Piémont-Sardaigne à Madrid[2], en 1769[1], puis à la Cour de Versailles en 1773[2]. Il présida durant cette ambassade à la conclusion du mariage du comte d’Artois (futur Charles X) avec Marie-Thérèse de Savoie et à celui du prince de Piémont (futur Charles-Emmanuel IV de Sardaigne) avec Clotilde de France, sœur de Louis XVI[2]. Disgracié pour avoir fait des commentaires désobligeants sur les comtesses de Provence et d'Artois[3] ou vicitme « d'une quelconque intrigue », il se abandonne sa carrière et se retire dans ses terres en 1777[2]. Carrière françaiseIl réside au château de Viry et devient maire de la commune éponyme, durant l'épisode révolutionnaire sous le nom de Justin Viry[4],[2]. Rallié à la cause bonapartiste au lendemain de Brumaire, il fut nommé préfet de la Lys (dont le chef-lieu est Bruges, en Belgique) par Bonaparte, en 1800[3]. Le , il fut rappelé à Paris où il entra au Sénat conservateur[1]. Il devint chambellan de l'empereur[2], le . À ce titre, il fut chargé d'accompagner le pape Pie VII que Napoléon avait fait venir à Paris afin d'assister à son couronnement. Il fut créé comte de l'Empire[2], en 1808[1]. Mort et inhumationIl mourut à Paris le [1]. Il fut inhumé au Panthéon de Paris. FamilleJustin de Viry épouse en premières noces, le , à Londres, Jeanne-Henriette Speed[1], fille d'un ancien colonel de cavalerie britannique. En secondes noces, il épouse, le , Josephe-Mariane-Jéronime de Mareste de Rochefort(1755-1839)[1]. Sont issus: - du premier mariage[1] :
- du second mariage, quatre fils morts sans postérité[1] :
Armoiries
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
Notes et références
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