Il s'y trouvait une abbaye pour femmes, réunie à la manse épiscopale de Mâcon par le roi Gontrams (VIe siècle). Saint Placide premier évêque de Mâcon (538-555) et cinq de ses successeurs auraient été enterrés dans ce monastère. L'église est dévastée en 1567 par les protestants lors des guerres de religion. Les évêques de Mâcon y avaient un château. Renaud de Vergny, évêque de Mâcon 1185-1197, obtient du roi Philippe Auguste l'autorisation de le fortifier pour se mettre à l'abri des exactions de Gérardcomte de Mâcon. Le château est détruit pendant les guerres de religion[4].
1793 : Saint-Clément-lès-Mâcon, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Grosne-lès-Mâcon[5].
En 1839, quelques années avant d'être rattachée à la commune de Mâcon, Saint-Clément-lès-Mâcon comptait 907 habitants et 213 maisons. Sa superficie était de 704 hectares, qui se répartissaient en 357 hectares de terres labourables, 157 hectares de prés, 82 hectares de vignes et 520 hectares de terres incultes[6].
Une loi du acte l'intégration du territoire de la commune à Mâcon[7].
↑Alexandre Ducourneau et Amans-Alexis Monteil, La France nationale ou histoire nationale des départements de France, Paris, Mauld et Renou, , 527 p. (lire en ligne), p. 362.
↑À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
↑« Une ancienne commune : Saint-Clément-lès-Mâcon », article dans « Images de Saône-et-Loire » n° 139, septembre 2004, p. 18-19.