L'entreprise est co-fondée en [1] par l’entrepreneur Maxime de Rostolan, le navigateur Arthur le Vaillant et Maxime Blondeau[2].
L'activité de transport maritime de l'entreprise, embarquant moins de 8 passagers, débute en 2022 autour d'un vide juridique[note 1]. Une dérogation est obtenue au titre d’expérimentation nationale[3].
La coopérative est référencée parmi les acteurs du « tourisme lent »[4].
Ligne Saint-Raphaël-Calvi (Corse)
Sailcoop propose durant l’été des traversées quotidiens[5], entre le port de Saint-Raphaël et celui de Calvi. Le trajet de 150 milles — environ 280 km — dure en moyenne 18 heures, contre un trajet de 11 heures en ferry. L'entreprise débute grâce à deux voiliers prêtés par des propriétaires lorsqu'ils n'en font pas usage[3]. En 2022, transporte 250 personnes, puis 1 100 personnes en 2023[6].
Selon l'équipe, le trajet est à 95 % décarboné avec une moyenne de 3,2 litres utilisés par passager pour les emmener ou les ramener de Corse[7],[8].
Ligne Concarneau-Glénan (Bretagne)
Sailcoop réalise une levée de fonds de 630 000 € en 2022 et une seconde de 450 000 € en 2023[9]. Ce qui lui permet d'acquérir, pour 1,5 million d’euros, une navette à voile ultra-bas-carbone[note 2] pouvant transporter 80 personnes, construite par le chantier de l'Arsenal et réalisé par le cabinet d’architecture navale VPLP Design[1]. L'entreprise reçoit, cette année-là, un césar du tourisme responsable[5].
↑La législation française stipule que le transport maritime de passagers doit transporter au moins 12 personnes[3].
↑visant un objectif de décarbonation supérieur à 90% par rapport à une navette traditionnelle.
Références
↑ a et bJean-Sébastien Thomas, « Un projet de navette à voile bas-carbone développé à La Rochelle », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
↑Hugues Douillet, « Sailcoop, le BlaBlaCar de la voile, prend le large », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cVirginie de Rocquigny, « Sailcoop : plutôt que l’avion ou le ferry, le souffle du vent en voile de fond », Libération, (lire en ligne, consulté le )
↑Neïla Beyler, « La qualité plutôt que la quantité : la petite graine du « slow tourisme » est plantée », Les Échos, (lire en ligne)