Sœurdres
Sœurdres est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Le , la commune devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle des Hauts-d'Anjou[1]. GéographieLocalisationCe village angevin se situe au nord du département dans la partie orientale du Segréen[2], sur la route D 78 qui va de Marigné à Miré, et sur la D 173 qui va de Brissarthe à Daon, en limite du département de la Mayenne[3]. Le Segréen est la partie nord-ouest du département de Maine-et-Loire. Elle est délimitée au sud par la Loire et à l'est par la vallée de la Sarthe[4]. Aux alentoursLes communes les plus proches sont Cherré (3 km), Marigné (4 km), Saint-Laurent-des-Mortiers (4 km), Contigné (4 km), Saint-Michel-de-Feins (4 km), Argenton-Notre-Dame (5 km), Daon (5 km), Miré (7 km), Querré (7 km) et La Jaille-Yvon (8 km)[5]. Géologie et reliefL'altitude de la commune varie de 39 à 79 mètres[6], pour une altitude moyenne de 59 mètres. Son territoire se trouve sur un plateau avec deux bassins versants, l’un sur la Mayenne et l’autre sur la Sarthe. Situé à l'extrémité est du Massif armoricain, le relief du Segréen est principalement constitué de sols argileux ou argilo-siliceux, en un relief modéré[7]. La commune de Sœurdres s'étend sur plus de 15 km2 (1 524 hectares)[6]. Son territoire figure à l'inscription[8] du schéma d'aménagement et de gestion des eaux pour les zones de la Mayenne et l’aval de la Sarthe. HydrographieLa rivière la Mayenne traverse la commune. Y naissent les ruisseaux des Vallées et de la Maladrie[3]. ClimatSon climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, du fait de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelés rares et les étés ensoleillés[7]. UrbanismeMorphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural. En 2009 on trouvait 147 logements sur la commune de Sœurdres, dont 85 % étaient des résidences principales et dont 83 % des ménages en étaient propriétaires[9]. En 2013, on y trouvait 160 logements, dont 86 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 85 % des ménages en étaient propriétaires[10]. ToponymieFormes anciennes du nom : Villa cujus est vocabulum Cirda en 845, Decima de Cerda en 1209, Ecclesia de Cerda en 1218, Cerdre en 1242, La paroisse de Cerdre en 1393, La ville de Serdre en 1411, Sardra en 1419, Parochialis ecclésial de Seurdre en 1443, Seurdre en 1601, Seurdres en 1760, Sœurdres en 1832, Seurdres en 1878[11],[12] et 1793, avant de devenir Sœurdres en 1801[13]. Jusqu'à la Révolution française, le Segréen était connu sous le nom de Craonnais. Nom des habitants (gentilé) : les Sœurdréens[14]. HistoirePréhistoire et AntiquitéAucune trace antique n'a été constatée sur Sœurdres, qui pour autant devait être traversé par la voie de Brissarthe à Daon, et par une autre, ascendante, vers Saint-Laurent-des-Mortiers[15]. Moyen ÂgeOn retrouve la trace au IXe siècle d'une villa, comprenant une chapelle en son centre, le tout appartenant au comte Thibault, abbé de Saint-Jean-Baptiste d'Angers[15]. Au Moyen Âge, la paroisse appartient aux seigneurs de Salles, comprenant également celle de Miré. Ils le seront jusqu'au début du XVIIIe siècle[15]. Ancien RégimeSous l'Ancien Régime, Sœurdres relève du doyenné d'Écuillé, et de l'élection d'Angers[15]. Époque contemporaineÀ la réorganisation administrative qui suit la Révolution, la commune est rattachée en 1793 au canton de Contigné et au district de Châteauneuf, puis en 1800 au canton de Châteauneuf et à l'arrondissement de Segré[13]. Comme les communes environnantes, Sœurdres se trouve au début du XVIIIe siècle en territoire contrôlé par les chouans. Les 27 et Joseph-Juste Coquereau est signalé avec sa bande à Sœurdres et à Marigné. Avec quelques jeunes gens du pays, il rejoint les divisions bretonnes des Vendéens[15]. Un rapprochement intervient en 2016. Le , les communes de Brissarthe, Contigné, Cherré, Champigné, Marigné, Sœurdres et Querré, s'associent pour former la commune nouvelle des Hauts d'Anjou. Sœurdres en devient une commune déléguée[1]. Un nouveau regroupement intervient en 2019 avec l'intégration de la commune de Châteauneuf-sur-Sarthe, qui devient alors le siège de la nouvelle commune[16]. Politique et administrationAdministration municipaleAdministration actuelleDepuis le , Sœurdres constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle des Hauts d'Anjou et dispose d'un maire délégué[1]. Administration ancienneLa commune est créée à la Révolution. Commune en 1790, Sœurdres[13]. Le conseil municipal de Sœurdres est composé de 11 élus[20]. JumelagesLes jumelages sont suivis par le Comité de jumelage du Freu. Cherré, Marigné et Sœurdres sont jumelées avec Blindheim, Wolpersteten, Unterglauheim[14]. Ancienne situation administrativeIntercommunalitéSœurdres est membre jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Haut-Anjou. Cette structure intercommunale regroupe onze communes dont Miré, Contigné, Cherré et Brissarthe[22]. La communauté de communes est membre du Pays de l'Anjou Bleu, structure administrative d'aménagement du territoire. Cette intercommunalité comprend six communautés de communes : Candé, Segré, Haut-Anjou, Ouest-Anjou, Lion-d'Angers et Pouancé-Combrée. Le , la commune nouvelle de Les Hauts-d'Anjou entraine sa substitution dans les établissements de coopération intercommunale[1]. Autres circonscriptionsJusqu'en 2014, Sœurdres fait partie du canton de Châteauneuf-sur-Sarthe et de l'arrondissement de Segré[13],[23]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Tiercé, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[24]. Sœurdres fait partie de la première circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Châteauneuf-sur-Sarthe et Tiercé. La quatrième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département. Population et sociétéÉvolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26],[Note 1]. En 2014, la commune comptait 390 habitants, en évolution de +14,71 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %). Pyramide des âgesLa population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,7 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
Vie localeSituée dans l'académie de Nantes, l'école maternelle se situe sur la commune tandis que l'école primaire se situe sur celle de Contigné, dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[31]. La commune possède également une cantine scolaire et une salle des fêtes[14]. Il faut se rendre à Châteauneuf-sur-Sarthe, siège de la communauté de communes, pour trouver d'autres structures : gendarmerie, centre de secours, collège, maison de retraite, bureau de poste et trésorerie, ainsi que la plupart des structures de santé. L'hôpital local le plus proche se trouve à Château-Gontier (14 km) ou à Angers (30 km)[32]. ÉconomieRevenus de la population et fiscalitéLe revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 15 740 €, pour une moyenne sur le département de 17 632 €[9]. En 2009, 41 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[9]. Tissu économiqueEn 2009, sur les 44 établissements présents sur la commune, 57 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département), et en 2011, sur 41 établissements présents sur la commune, 56 % relevaient du secteur de l'agriculture, 2 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 22 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[33]. Deux ans plus tard, en 2013, sur 37 établissements présents sur la commune, 43 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 16 % du secteur de la construction, 30 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[10] On y trouve un commerce multi services[14]. AgricultureL'activité agricole représente toujours l'activité la plus importante sur le territoire malgré la forte baisse du nombre d’exploitations. Liste des appellations présentes sur le territoire[34] :
Culture et patrimoineLieux et monumentsLa commune de Sœurdres comporte une inscription au Patrimoine[35] :
Autres lieux et monuments :
Personnalités liées à la commune
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externesNotes et référencesNotes
Références
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