Les numéros de la rue étaient rouges. Le dernier numéro pair était le no 30 et le dernier numéro impair était le no 27[2].
Historique
Vers 1280-1300, elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « rue o Fain ». En 1332, elle devient « rue de la Fennerie ». En 1383, elle est dénommée « rue aux Moines de Cernay » parce que les abbés des Vaux de Cernay y avaient leur hôtel[2].
Au no 14, à l’angle avec la rue Boutebrie, était situé un hôtel à l’appellation fantiste de hôtel de la Reine Blanche. Il paraissait être du XIIIe siècle, mais était en fait l’hôtel de Marle, construit au début du XVIe siècle, et démoli en 1857, après avoir été une pension de demoiselles.[réf. nécessaire].
À l'angle de la rue du Foin-Saint-Jacques et de la rue de la Harpe se trouvait l'atelier de fabrication de sphères, globes et autres instruments scientifiques de Jean-Baptiste Fortin (1740-1817), géographe du roi[réf. nécessaire].
Laurent Durand, éditeur de Denis Diderot et un des 4 éditeurs de l'Encyclopédie. cf. Catalogue des livres imprimés, ou qui se trouvent en nombre chez Durand, rue du Foin, en entrant par la rue S. Jacques, la premiere porte cochere à droite, à Saint Landry, 15 p, 1754 ; comprenez Rue Saint-Jacques à l'enseigne de Saint Landry & du griffon comme il n'y avait alors pas de numéros de rue.
Notes et références
↑Ne pas confondre avec la rue du Foin-au-Marais et avec la rue au Foin, ou du Foyn, absorbée par la place des Trois-Maries elle-même englobée par la rue du Pont-Neuf.
↑Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, p. 117.
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Arrêté du 10 mai 1851 », p. 257.
↑Ibid., « Décret du 11 août 1855 », p. 291-292 [lire en ligne].
↑Avril Frères, Boulevard de Sébastopol (rive gauche.) Partie comprise entre les rues Saint-André-des-Arts et Serpente. Plan parcellaire, 1856 [lire en ligne].