Rue Frépillon Rue Ferpillon Rue Ferpeillon Rue Fripilon Rue Serpillon Rue de la Croix Rue de la Croix-Neuve Rue du Pont-aux-Biches Rue du Pont-aux-Biches-Saint-Martin
Cette rue porte le nom du physicien italien Alessandro Volta (1745-1827).
Historique
Jusqu'à la construction de l'enceinte de Charles V, c'était l'un des premiers tronçons de la route de Meaux[1]. On en retrouve le tracé dans les actuelles rue de la Grange-aux-Belles, rue de Meaux et rue de Lancry mais sa continuité est restée interrompue par la butte Saint-Martin, amoncellement constitué par les déblais de la construction de ce rempart augmentés d'immondices accumulés pendant plusieurs siècles, puis par la rue Meslay et le boulevard Saint-Martin établis au XVIIe siècle sur cette colline qui avait été aménagée en bastion vers 1600.
En vertu d'un décret du Président de la République, Louis Napoléon Bonaparte, en date du , la « rue Frépillon », la « rue de la Croix » et la « rue du Pont-aux-Biches-Saint-Martin » ont été réunies sous la seule dénomination de « rue Volta ».
Rue Frépillon
La « rue Frépillon » qui est citée dans un manuscrit de l'abbaye Sainte-Geneviève de 1450 sous le nom de « rue de Frepillon » allait de la rue au Maire à la rue Phélipeaux. Elle devait son nom à la famille Ferpillon, qui y demeurait au XIIIe siècle. Cette dénomination a été altérée au fil du temps, et l'on a écrit « rue Ferpeillon », « rue Serpillon » et « rue Frépillon ». Elle est citée sous le nom de « rue Frépillon » dans un manuscrit de 1636. Une décision ministérielle du 4floréalan VIII (), fixa la moindre largeur de cette voie publique à 8 m, une ordonnance royale du a porté cette largeur à 10 m et une autre ordonnance royale du , modifie les angles de la rue Réaumur et de la rue Phélipeaux[2].
On a longtemps pensé que la maison du no 3, maison à pans de bois apparents, était la plus vieille maison de Paris et qu'elle datait de 1300, avant d'établir en 1979 que cette bâtisse se trouvait sur le terrain occupé par le jardin d'une maison voisine aujourd'hui disparue, et qu'il était encore vierge de toute construction en 1644, la maison ayant probablement été bâtie entre 1644 et 1654[3]. En fait, sauf nouvelle surprise, la plus ancienne maison de Paris se trouve non loin de là, au 51, rue de Montmorency. Il s'agit de la maison de Nicolas Flamel, datant de 1407[4].
↑Claude Mignot, Grammaire des immeubles parisiens. Six siècles de façades du Moyen Âge à nos jours, Parigramme, , p. 74.
↑Tonino Serafini, « Vieilles pierres et querelle de doyenneté. Deux maisons de Paris, rue Volta et rue de Montmorency, se disputent le titre », Libération, (lire en ligne).
Bibliographie
Napoléon Chaix, Paris guide, 1807, Librairie internationale.