Le territoire de Romainmôtier-Envy s'étend sur 6,97 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 6,2 % de sa superficie, les surfaces agricoles 26,5 % et les surfaces boisées 67,2 %[3].
Romainmôtier-Envy tire son nom des deux précédentes communes Romainmôtier et Envy ayant fusionné. Romainmôtier tire son nom du latinRomanum monasterium signifiant monastère de saint Romain et désignant l'abbatiale du village[4]. Quant à Envy, le nom est mentionné en 1216 sous la forme Envi. Le nom vient probablement du latinin via signifiant sur la route[5].
Population
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Romainmonastériens[6],[7].
Ils sont surnommés les Brasse-mortier[6] (peut-être par allusion à la construction de l'abbatiale[7]).
Démographie
Évolution de la population
Romainmôtier-Envy compte 559 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 80 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 12,4 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Romainmôtier-Envy entre 1850 et 2020[8],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 29,5 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 26 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[9].
La même année, la commune compte 260 hommes pour 266 femmes, soit un taux de 46,5 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[9].
Pyramide des âges de Romainmôtier-Envy en 2020 (%)[9]
L’ancienne maison du prieur, devenue en 1537 siège baillival, appelée aussi château de Romainmôtier, comporte un noyau médiéval fortement transformé aux XVIe et XVIIe siècles. Cette vaste construction de type castral comporte un portail en plein cintre daté 1605. Sur une colonne au rez-de-chaussée, chapiteau armorié aux armes du prieur Jean de Juys (1433-1437). L'angle nord-ouest abrite une salle de style Renaissance avec plafond à poutres moulurées et peintures décoratives. À l'étage, grande salle à plafond de bois, peint de motifs de grande qualité. Vestiges de peintures murales des XIIIe et XIVe siècles. L'aile nord a été élevée à l'époque bernoise (XVIe et XVIIIe siècles), de même que l'aile voisine, dite « maison des moines ». Restauration soignée vers 1970[13].
↑Bernard Secrétan, Église et vie catholique à Lausanne : du XIXe siècle à nos jours, Lausanne, coll. « Bibliothèque historique vaudoise » (no 127), , 360 p. (ISBN2-88454-127-6), p. 27
↑Henry Suter, « Envy » [html], Noms de lieux de Suisse Romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, (consulté le )
↑(de) Hans Jenny (dir.), Kunstführer durch die Schweiz : Genf, Neuenburg, Waadt, Wallis, Tessin, vol. 2, Zurich, Société d’histoire de l’art en Suisse /Büchler Verlag, , 725 p. (ISBN3-7170-0165-5), p. 243.