Katharina von ArxKatharina von Arx
Katharina von Arx en 1985, par Erling Mandelmann.
Œuvres principales
Compléments
Katharina von Arx (nom complet : Edith Catherine Drilhon-von Arx), née le à Niedergösgen (canton de Soleure, en Suisse) et morte le à Romainmôtier (canton de Vaud) est une artiste, journaliste et écrivaine suisse connue pour la restauration de la « Maison du Prieuré » à Romainmôtier. BiographieLa famille de Katharina von Arx déménage du canton de Soleure à Zurich en 1933. Elle est diplômée d'une école de commerce pour femmes en 1947[1]. De 1952 à 1953, elle étudie le dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne où elle rencontre Friedensreich Hundertwasser qui devient son ami et mentor[2]. Elle quitte les beaux-arts à l'âge de 25 ans pour parcourir le monde, dessiner, peindre, traduire et même chanter des chansons folkloriques suisses dans les rues pour gagner sa vie et voyager. De son voyage, elle publie en 1956 Nehmt mich bitte mit : eine Weltreise per Anhalter. Elle est mariée au journaliste et photographe français Freddy Drilhon. Ensemble, ils font une expédition en Nouvelle-Guinée à la rencontre des cannibales[2]. Pendant des vacances en famille en 1959, le couple trouve un bâtiment médiéval en ruine appelé « Maison du Prieuré », situé dans le village de Romainmôtier, dans le Jura vaudois. À l'époque, le bâtiment court le risque d'être démoli par les autorités locales, le couple l’achète alors pour 48 000 francs suisses[3],[4]. Katharina von Arx travaille à sauver le bâtiment, à écrire, à promouvoir sa valeur historique et à créer en 1968 une fondation de droit privé dédiée à sa sauvegarde[5],[6]. Il faut trente ans pour restaurer le bâtiment qui est classé par la suite monument national[7]. Elle est l'auteure d'une douzaine de romans. Œuvre
Histoires des villesUn projet à long terme de Katharina von Arx est une collection d’œuvres textiles nommée « Histoires des villes ». Elle débute la première pièce à l’âge de 15 ans, une vue utopique de sa ville. Plus tard, elle invite d’autres artistes à participer, et la collection s’enrichit d’images de divers lieux comme New York, Mexico et le Moyen-Orient, toutes créées par des artistes locaux. Au moment de son décès, cette collection contenait 20 pièces, réalisées avec divers matériaux. Une série que le Museo de Arte Popular à Mexico qualifie de sui generis, unique par le thème et le contenu. En 2014, une tournée de cette collection a été soutenue par le gouvernement suisse, exposée au Mexique et en d'autres pays, comme un premier honneur fait à l'auteure après son décès[8]. Prix et distinctionsListe mentionnée par bibliomedia[1] :
Références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Katharina von Arx » (voir la liste des auteurs).
Voir aussiArticles connexesLiens externes
|