Roger de BeauvoirRoger de Beauvoir Portrait photographique de Beauvoir par Pierre Petit et Antoine Trinquart.
Eugène-Augustin-Nicolas Roger, dit Roger de Beauvoir, né le dans l'ancien 2e arrondissement de Paris[1] et décédé le à Paris 17e[2], est un romancier, poète et dramaturge romantique français. BiographieFils de Nicolas Roger (1766-1820), receveur général des finances, chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre de l'Eperon d'Or, et de Marie Geneviève Françoise de Bully (1775-1845), il est d'abord connu sous le nom de Roger de Bully. Il adopta le pseudonyme de Roger de Beauvoir (du nom d'une propriété de ses parents) à la demande de son oncle maternel Charles-Joseph-Augustin de Bully député royaliste du Nord. Balzac (qui s'était d'ailleurs lui-même attribué une particule) a écrit dans un numéro de la Revue parisienne « M. Roger de Beauvoir, qui ne s'appelle ni Roger ni Beauvoir ». Son esprit, sa beauté et son genre de vie aventureux le rendirent célèbre dans Paris. Delphine de Girardin le surnomma le « Musset brun ». Il fut un grand ami d'Alexandre Dumas père, mais aussi l'amant d'Ida Ferrier avant qu'elle n'épouse Dumas[3]. Contrairement à ce qu'indiquent certaines sources, il ne fut pas leur témoin de mariage[4]. Disposant de ressources importantes, il mena grand train, donnant de belles fêtes dans son appartement de la rue de la Paix puis dans les salons du premier étage de l'hôtel de Lauzun, nommé aussi l'hôtel Pimodan, qu'il loua un peu plus d'un an. Il fut emprisonné pendant trois mois et condamné à une amende de 500 francs pour un poème satirique, Mon procès, écrit en 1849 après son divorce durant lequel il se battit pour avoir le droit de voir ses enfants. Atteint de la goutte, il passa les dernières années de sa vie, à demi ruiné, confiné dans un fauteuil, dans un appartement des Batignolles. Quelques-uns de ses vieux amis, dont Barbey d'Aurevilly, lui rendirent visite jusqu'au bout. En 1844, il rencontra l'actrice Léocadie Doze, pensionnaire de la Comédie Française, élève préférée de Mademoiselle Mars et connue pour sa grande beauté. Leur premier fils Eugène (1845-19?) fut homme de lettres et vaudevilliste, leur fille Eugénie née en 1846 mourut à l'âge de quinze ans en 1861. Il épousa sa compagne en 1847 et ils eurent un deuxième fils Henri ( Santeny - Val-de-Grâce) qui fut historien de l'armée française et éditeur de L'Armée Française, Album, Annuaire qui parut de 1895 à 1908. Ils se séparèrent judiciairement en 1850. ŒuvresLes œuvres les plus connues comprennent Le Chevalier de Saint-Georges (1840), Les Œufs de Pâques (1856) et Le Pauvre Diable (réimprimé en 1871). On lui prête cette Épitaphe du roi Louis XVIII : Ci-gît ce roi polichinelle, Publications
Bibliographie
Source
Notes et références
AnnexesVoir aussiLiens externes
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