Roger BozzettoRoger Bozzetto
Roger Bozzetto, né le à Cannes et mort le à Aix-en-Provence, est un universitaire et critique littéraire français, spécialiste du fantastique et de la science-fiction. BiographieProfesseur de littérature générale et comparée à l'Université de Provence, spécialiste des littératures de l'imaginaire, Roger Bozzetto est, selon la journaliste Anne Gabriel, un des pionniers dans le domaine la recherche sur la science-fiction et le fantastique. « C’est, écrit-elle, à l’adolescence qu’il commence à s’y intéresser, notamment à la lecture de Fiction et de Satellite. Professeur dans le secondaire ou d’école normale primaire, il accède progressivement à l’enseignement universitaire à partir du début des années 1970. Universitaire tardif, longtemps isolé dans le champ académique, il soutient sa thèse, Deux genres des littératures de l'imaginaire : la science-fiction, le fantastique, en 1988, à l’âge 51 ans. Chercheur hybride à mi-chemin entre le fandom et l’université, il ne voit pas de raison de traiter différemment science-fiction et littérature, mais il fait bien la distinction entre la science-fiction ancienne et la suivante, et la manière de les analyser. »[1] Dickien, Roger Bozzetto, s’intéresse d’un côté à ce qu’il appelle la « nouvelle vague » de la science-fiction francophone : principalement aux œuvres de Michel Jeury, d’Élisabeth Vonarburg, de Serge Brussolo, Jean-Claude Dunyach, Laurent Genefort… Et de l’autre, il suit avec intérêt les recherches universitaires de Marc Angenot, Richard Saint-Gelais, Irène Langlet… Il rappelle notamment qu’il est « indispensable de mettre en relation toute histoire littéraire de la science-fiction avec une histoire littéraire plus générale »[2]. Outre sa thèse, publiée sous le titre l’Obscur Objet d’un savoir (1992), on doit à Roger Bozzetto plusieurs études critiques et la préface à l’édition 2009 de la Cité des asphyxiés de Régis Messac, qu’il présente comme « un livre inclassable qui joue avec les codes des utopies, de l’anticipation, des dystopies, des merveilles techniques, des fins du monde. » La Cité des asphyxiés, comme Quinzinzinzili et d’autres romans de Messac, ajoute Roger Bozzetto dans un article publié dans la revue Europe (n° 997, mai 2012) « développent des images du futur, parmi les plus vraisemblables et les plus poétiques »[3]. Roger Bozzetto est membre du CERLI. Il meurt à Aix-en-Provence le [4],[5]. PublicationsOuvrages
Éditions et présentations (en collaboration)
Références
Liens externes
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