Rocío Jurado

Rocío Jurado
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
San José municipal cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
María del Rocío Trinidad Mohedano JuradoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
La más grande, La chipionera, La insuperable, La niña de los premios, La JuradoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Chanteuse, actrice, artiste d'enregistrementVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Père
Fernando (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Gloria (en)
Amador (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Pedro Carrasco (de à )
José Ortega Cano (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Rocío Carrasco (en)
Gloria Camila Ortega (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Taille
1,67 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Tessiture
Labels
Genres artistiques
Distinctions
Liste détaillée
Médaille d'or du mérite touristique (d) ()
Médaille d'Andalousie (d) ()
Médaille d'or du mérite des beaux-arts ()
Dearest Son of Cádiz province ()
Médaille d'or du mérite au Travail ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Discographie
Discographie de Rocío Jurado (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

María del Rocío Mohedano Jurado, connue sous le nom Rocío Jurado, née le [1],[2],[3],[4],[5],[6] à Chipiona en Espagne et morte le à Madrid, est une chanteuse et actrice espagnole, appelée en Espagne la más grande (la plus grande).

Éléments biographiques

Tombe de Rocío Jurado à Cadix.

Elle naît à Chipiona le 18 septembre 1944 sous le nom de María del Rocío Trinidad Mohedano Jurado au sein d'une famille modeste. Son père, Fernando Mohedano, était cordonnier et chanteur de flamenco à ses heures perdues ; sa mère, Rosario Jurado, était une femme au foyer et une chanteuse amateur de musique espagnole[7].

Rocío a été la première à substituer la robe typique à froufrous et à pois des tonadilleras[Quoi ?], chanteuses de tonadillas, pour des robes de soirée élégantes et une apparence plus glamour et internationale. Le 21 mai 1976, lorsqu'elle épouse le boxeur Pedro Carrasco García dans le sanctuaire de la Vierge de Regla, elle apparaît vêtue d'une bata de cola[Quoi ?], robe traditionnelle de flamenco à traîne, peigne et volants. Le couple n'a eu qu'une fille, Rocio Carrasco Mohedano (en), plus connue sous le surnom Rociíto. En privé, elle a admis qu'elle n'avait pas eu assez de temps pour se consacrer à son rôle de mère[8].

Elle se sépare de Pedro Carrasco en .

Après son divorce, elle se marie avec le torero José Ortega Cano dans la propriété de La Yerbabuena le . Cette année, elle reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[9].

Fin 1999, le couple adopte deux enfants colombiens, José Fernando y Gloria Camila.

En août 2004, elle doit subir une opération délicate aux États-Unis en raison d'un cancer du pancréas.

Le , elle décède dans sa maison de La Moraleja, près de Madrid, des suites d'un cancer du pancréas et est inhumée à Chipiona.

Carrière artistique

Encouragée par sa victoire à un concours radiophonique en 1959, Rocío se rend à Madrid avec sa mère pour poursuivre une carrière d'artiste. Après l’avoir croisée alors que Rocío était sur le point de reprendre le train pour l'Andalousie, Pastora Imperio l'intègre dans le chœur flamenco de son tablao El Duende[10].

Elle fait sa première apparition au cinéma en 1962 avec Los guerrilleros, aux côtés de Manolo Escobar[7]. Elle tient également un des rôles principaux dans Proceso a una estrella (1966) et Una chica casi decente (1971). Alors qu'elle vit en Argentine, elle participe à une comédie musicale, La zapatera prodigiosa, d'après l'œuvre de Federico García Lorca[11]. En association avec le compositeur Manuel Alejandro, Rocío Jurado devient une grande figure de la scène musicale latine, en Espagne et en Amérique latine, avec la sortie entre autres succès de Muera el amor et de Señora.

Elle chante aussi pour les films que Carlos Saura consacre à l'univers du flamenco, notamment dans L'Amour sorcier en 1986, issu de l’œuvre de Manuel de Falla[12].

Son style, mélange de références andalouses, de grandes orchestrations et de touches pop, a plu au public grâce à sa maîtrise de la scène et aux nuances de sa voix, ductile et puissante[8].

Son prestige est tel qu’aux États-Unis, elle a chanté à la Maison-Blanche en 1985 et les nouvelles de sa mort ont été largement rapportées sur le site de Billboard[réf. souhaitée].

Discographie

  • Rocío, siempre (2006)
  • Yerbabuena y nopal (2003)
  • La más grande (2001)
  • Con mis cinco sentidos (1998)
  • Palabra de honor (1994)
  • La Lola se va a los puertos (1993)
  • Como las alas al viento (1993)
  • Sevilla (1991)
  • Nueva navidad (1990)
  • Rocio de luna blanca (1990)
  • Punto de partida (1989)
  • Canciones de España (Ineditas) - A mi querido Rafael de León (1988)
  • ¿Dónde estás amor? (1987)
  • Paloma brava (1985)
  • El amor brujo (1985)
  • Desde dentro (1983)
  • Y sin embargo te quiero (1983)
  • Como una ola (1981)
  • Canciones de España (1981)
  • Ven y sígueme (1981)
  • Por derecho (1979)
  • Canta a México (1979)
  • De ahora en adelante (1978)
  • A que no te vas (1976)
  • Rocío Jurado (1976)

Filmographie

Notes et références

  1. (es) « Chipiona homenajea a Rocío Jurado en su 80 cumpleaños », sur www.canalsur.es (consulté le )
  2. (es) « Quinto aniversario de la muerte de Rocío Jurado », sur Rememori | Esquelas online, (consulté le )
  3. (es) « Chipiona homenajea a Rocío Jurado por su 80 cumpleaños con la ausencia de su hija, Rocío Carrasco | Parte 1 », sur europapress.tv, (consulté le )
  4. Europa Press, « La periodista Marina Bernal intervendrá este sábado en 80 aniversario del nacimiento de la artista Rocío Jurado », sur www.europapress.es, (consulté le )
  5. (es) « El homenaje de Chipiona a Rocío Jurado », sur Diario ABC, (consulté le )
  6. (es) Margot Molina, « Carrera de homenajes a Rocío Jurado », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Last Night in Orient- LNO ©, « Rocío Jurado », sur Last Night in Orient (consulté le )
  8. a et b (es) « Rocio Jurado », sur www.ecured.cu (consulté le ).
  9. (es) Juan Carlos Ier et Jordi Sole Tura, « 2268/1995 de 28 de diciembre por el que se concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, en su categoria de Oro, a las personas que se citan », Boletin de Estado, Madrid, no 311,‎ , p. 37509 (lire en ligne).
  10. (es) « "Orígenes": las primeras grabaciones de Rocío Jurado disponibles el 30 de abril », sur Sony Music España, (consulté le )
  11. (es) « Ebook LA ZAPATERA PRODIGIOSA EBOOK de GARCÍA LORCA FEDERICO | Casa del Libro », sur casadellibro, (consulté le )
  12. Manuel De Falla, Rocio Jurado, The National Orchestra Of Spain Conducted By Jesús López-Cobos – Manuel de Falla's El Amor Brujo (Love, The Magician) (1986, CD) (lire en ligne)

Liens externes

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