Robert, comte de Paris
Robert, comte de Paris (en anglais, Count Robert of Paris), parfois intitulé Le Comte Robert de Paris, est un roman historique de l’auteur écossais Walter Scott. Il paraît sous le pseudonyme de Jedediah Cleishbotham en 1831 (l'année précédant la mort de Scott), en même temps que Le Château périlleux. Ce sont les deux derniers romans de Scott parus au XIXe siècle. Ils forment la quatrième série des Contes de mon hôte. L'action se situe au début de la première croisade, en 1097. Les barons arrivent à Constantinople, porte d'entrée de l'Asie. Il se produit alors un choc de cultures et de mentalités : dans un pays où « il n'est pas facile de distinguer ce qui est vrai ou faux, réel ou illusoire », des brutes occidentales cupides, simples et déterminées, doivent composer avec le jeu trouble d'Orientaux retors. GenèseEn 1825, Scott a évoqué la troisième croisade dans Le Talisman. En février 1826, alors qu'il écrit Woodstock, il lit la Chronique du bon chevalier messire Jacques de Lalain[1]. Il estime qu'il y a là matière à roman de chevalerie. Mais ce n'est que quatre ans plus tard, à l'automne 1830[2], qu'il entreprend d'écrire le livre que lui a inspiré la lecture de la Chronique : Robert, comte de Paris. La santé de l'écrivain se détériore, et son entourage s'alarme. Scott s'enthousiasme pour son roman, puis pour un autre qu'il écrit en même temps, Le Château périlleux. Les médecins lui prescrivent un changement d'air. Scott tient à finir d'abord ses deux livres, ce qui se révèle très pénible : il est rongé par le doute, et par ailleurs en butte aux sévères critiques de son ami et imprimeur Ballantyne[2]. Pseudonyme et rédacteur fictifDans les trois premières séries des Contes de mon hôte, Scott a recours au pseudonyme de Jedediah Cleishbotham et au rédacteur fictif Peter Pattieson. En 1819, à la dernière page de la troisième série, une note d'éditeur annonce que les Contes de mon hôte sont finis et que Jedediah Cleishbotham « s'est évanoui dans les airs[3] ». Scott se ravise douze ans plus tard. Robert, comte de Paris et Le Château périlleux vont former une quatrième série des Contes de mon hôte, en quatre volumes (comme les séries précédentes). L'auteur reprend pour la circonstance le pseudonyme de Jedediah Cleishbotham. Et le personnage dérisoire portant ce nom fait précéder le premier roman d'une longue introduction bien dans sa manière. En revanche, dans le chapitre premier, le narrateur fictif Pattieson ne se met pas en scène comme il avait coutume de le faire. PublicationLa quatrième série des Tales of my Landlord (Contes de mon hôte), comprenant Count Robert of Paris (Robert, comte de Paris, deux volumes et demi) et Castle Dangerous (Le Château périlleux, un volume et demi), paraît le (l'année précédant la mort de Scott) chez Cadell (en) à Édimbourg et chez Whitaker and Co à Londres[2]. Ce sont les deux derniers romans de Scott parus au XIXe siècle. The Siege of Malta et Bizarro, inachevés, ne seront édités qu'en 2008[4]. Lieux du romanLa majeure partie du récit se déroule à Constantinople, sur la rive européenne du Bosphore. Un épisode a lieu non loin de Scutari (Üsküdar), sur la rive asiatique. Aujourd'hui, la ville d'Istanbul s'étend sur les deux rives. Palais de BlaquernalLe palais de Blaquernal, comme l'appelle Scott, est le palais des Blachernes, une résidence impériale. Il est situé à l'extrémité nord du mur de Théodose, entre les remparts des Blachernes et ceux de la Corne d'Or. Il ne s'agit pas d'un îlot architectural comme en Occident, mais d'un domaine de 200 hectares comprenant terrasses, jardins, églises, administrations — et des bâtiments dispersés[5] formant au moins quatre palais[6]. Car chaque empereur ajoutait à la construction initiale une dépendance qui portait son nom et qui était considérée comme palais[5] : on trouvait là notamment le palais d'Alexis Comnène[7]. Le Grand Palais, au sud-est de la ville, était de plus en plus délaissé. Chapelle Notre-Dame-des-lances-rompuesRobert de Paris raconte qu'en France, avant de défier les chevaliers de passage, il se recueillait la nuit dans la chapelle Notre-Dame-des-lances-rompues. Il s'agit sans doute de la chapelle dédiée à saint Drausin, évêque de Soissons[8] : on disait que celui qui passait la nuit en prière devant le tombeau du saint devenait invincible[9]. Drausin avait fondé un monastère dans un faubourg de Soissons, puis l'avait implanté dans la ville. Le saint évêque fut inhumé dans la chapelle de l'ancien monastère. Quelque cinq ans plus tard, en 680, sa dépouille fut transférée dans la chapelle du nouvel établissement[10]. Ce monastère situé en ville a été connu par la suite sous le nom d'abbaye Notre-Dame. Il a été détruit à la Révolution. Cadre historiqueAprès la chute de l’Empire romain d'Occident en 476, l’Empire romain d'Orient se maintient dix siècles durant (les historiens ne l’appelleront Empire byzantin qu’à partir du XVIIe siècle). Il est de culture grecque et de religion chrétienne orthodoxe (le roman se situe 43 ans après le schisme de 1054). Sa capitale est Constantinople, point de passage des croisés : en franchissant le détroit du Bosphore, ils arrivent en Asie. Garde varangienneLa garde varangienne de l’empereur Alexis est composée de mercenaires étrangers, qu'on appelle les Varègues (ou Varangiens, comme dans les traductions en français du roman de Scott). Ce nom désigne des Scandinaves (Danois, et surtout Suédois). Mais les Byzantins ne font pas de différence entre Scandinaves et Saxons. Leurs troupes varègues sont constituées en grande partie de Saxons[11]. Première croisadeLa Palestine, qui faisait partie de l'Empire, est aux mains des musulmans depuis le VIIe siècle. La première croisade, destinée à la reprendre, a lieu de 1096 à 1099. Une première vague, qui va être exterminée par les Turcs, est appelée « croisade des gueux » : Gautier Sans-Avoir se présente devant Constantinople le , Pierre l'Ermite le 1er août. La seconde vague, appelée « croisade des seigneurs » ou « croisade des barons », celle qui inspire le roman, est autrement redoutable. Elle comprend quatre armées :
Époque du romanLe roman s'ouvre sur l'approche, aux frontières de l'Empire, des seigneurs de la première croisade. Historiquement, Hugues de Vermandois arrive à Constantinople en novembre 1096, Godefroy de Bouillon le 23 décembre, Bohémond de Tarente le et Raymond de Toulouse douze jours plus tard. Sans donner de dates, Scott les fait arriver de façon plus groupée. RésuméArrivée des croisésLes armées de la première croisade arrivent peu à peu devant Constantinople. Dans l'état de faiblesse où se trouve son empire, l'empereur Alexis doit rester prudent. Il cherche à éblouir les barons pour se donner de l'importance à leurs yeux, ne reculant ni devant la bassesse ni devant la fausseté. Tandis qu'il les reçoit avec les plus grands honneurs et les couvre d'or, il fait tailler en pièces par ses Turcs ou ses Scythes leurs détachements égarés. Tandis qu'il sert des festins aux chefs, il fait distribuer à leurs troupes de la nourriture avariée, de l'eau polluée, de la farine mêlée de craie, de chaux ou d'autres substances malfaisantes, « car on a véritablement peine à concevoir, dit-il, tout ce que l'estomac d'un Franc peut digérer aisément[12] ». L'éclat de RobertEstimant qu'ils ne peuvent décemment entamer leur croisade en attaquant un empire qui est le rempart du christianisme[13], les chefs des croisés acceptent de prêter, bon gré, mal gré, serment d'allégeance à l'empereur : défilant à tour de rôle devant lui, ils le reconnaissent pour « le seigneur suzerain naturel » de toutes les provinces qu'ils vont conquérir[14]. Après que Bohémond a prêté serment, l'empereur tient à le raccompagner pour quelques pas. Un Franc, le comte Robert de Paris, en profite pour s'asseoir sur le trône impérial. Il insulte Alexis, le défie, puis se répand en propos méprisants parce que l'empereur esquive le combat singulier. Les croisés commencent à traverser le Bosphore. Le soir, Robert pousse la bravade jusqu'à se rendre, en compagnie de son épouse, à un banquet donné par Alexis. En chemin, il est provoqué en un combat les armes à la main par Hereward, un Saxon de la garde varengienne, qui veut venger l'honneur de l'empereur. Méprisant cet adversaire indigne de lui, Robert réserve sa réponse. Drogué au cours du banquet, il est jeté dans un cachot, tandis que sa belliqueuse épouse, Brenhilda, est courtisée par Nicéphore Brienne, le gendre de l'empereur. Robert a pour compagnon de cellule un tigre, dont il fracasse le crâne d'un coup d'escabelle. D'autres adversaires s'introduisent tour à tour dans la cellule. Robert doit affronter un orang-outan, puis un garde, et enfin Hereward. La lutte tourne en faveur d'Hereward. Mais les deux hommes décident d'une trêve : Hereward va permettre à Robert de s'évader, va l'aider à retrouver sa femme et, en échange, Robert acceptera de le rencontrer en champ clos. Le complotPendant ce temps, l'empereur a la satisfaction de savoir tous les croisés sur la rive asiatique du Bosphore. Il peut maintenant se consacrer à prévenir un autre danger, une conspiration menée par trois hommes : son propre gendre Nicéphore Brienne, le commandant de la garde varangienne Achillès Tatius et le philosophe Agélastès. Chacun envisage de devenir empereur, en éliminant les deux autres le moment venu. Hereward et Robert découvrent que Brenhilda et son « écuyer » Berthe sont chez Agélastès, le pourvoyeur des plaisirs de Nicéphore. Brenhilda, non contente de repousser les offres de ce dernier, le provoque en combat singulier : si elle gagne, Robert sera libéré ; si elle perd, elle appartiendra au vainqueur. Hereward, qui assiste caché à la scène, a la surprise de reconnaître en Berthe l'amour de sa jeunesse en Angleterre. La mission de BertheOn apprend que Nicéphore, craignant d'être traité de lâche, a décidé d'affronter Robert, et non Brenhilda. Hereward apprend de son commandant que l'insurrection aura lieu pendant le combat singulier. On va mettre à profit ce rassemblement de foule et d'hommes en armes, et cette rare apparition publique d'Alexis. L'empereur sera tué. Hereward sait que Nicéphore aura soin de truquer le combat singulier. Il faudrait obtenir la présence de croisés pour en garantir toute la loyauté, et sauver Robert d'une mort certaine. Berthe se charge de porter le message. Elle traverse le détroit du Bosphore. Elle se rend au camp des croisés, non loin de Scutari. Elle obtient de Godefroy de Bouillon qu'il dépêche, pour assister au combat, 50 lances de 10 hommes chacune. Pour ne pas tourner le dos à la Palestine, pour que leur vœu « reste enregistré sans rature dans la chancellerie du ciel », les 500 croisés se rendent à cheval à reculons jusqu'au point d'embarquement. Alarmé par une prédiction d'Agélastès qui lui fait craindre une vengeance divine, l'empereur souhaite se mettre en paix avec sa conscience. Il se confesse au patriarche Zozime. Au terme de sa confession, il tient à souligner que les crimes qu'il vient d'avouer ne sont pas son ouvrage, mais celui des intrigants qui l'ont réduit à prendre des mesures rigoureuses. Il profite de l'occasion pour tenter de se ménager l'appui de Zozime, sachant que celui-ci voit en Agélastès un farouche païen. L'empereur demande son avis au patriarche : quels sont les griefs dont peuvent se servir les conspirateurs pour faire se révolter les soldats et les habitants ? Zozime répond que le meurtre du très populaire Ursel est un grave sujet de mécontentement, et la cause la plus probable d'une effervescence. En échange du « déluge de bienfaits » qui lui sera versé en guise de pénitence, Zozime promet le soutien de l'Église à l'empereur[15]. Le conspirateur Ursel n'est pas mort. Le malheureux croupit depuis trois ans, dans des conditions abominables, en un sombre cachot. L'empereur charge un esclave médecin de le remettre sur pied pour qu'il puisse paraître en public le lendemain. Le combatLe lendemain, soldats de la garde des Immortels et citadins impliqués dans la conspiration voient le détachement de croisés traverser le Bosphore pour revenir à Constantinople. Ils ne s'en alarment pas, car Agélastès avait soudoyé Bohémond pour qu'il se joigne aux insurgés. Bohémond pourtant n'est pas du nombre : se méfiant de lui, Godefroy lui a interdit de se joindre au détachement. L'empereur, lui, ne tient pas à revoir des croisés dans sa ville. Il donne l'ordre à ses navires de les attaquer. Les croisés forcent le blocus, débarquent sur la rive occidentale et viennent prendre place autour de la lice. Dans le palais, au même moment, condamné à mort par l'empereur, Nicéphore Brienne est conduit au supplice. L'impératrice et sa fille arrivent à arracher sa grâce. Nicéphore va être retenu prisonnier pendant vingt-quatre heures, le temps que des mesures soient prises pour garantir la tranquillité publique. La foule et les Immortels ont peuplé les lieux du combat. Des cris retentissent : « Ursel ! Ursel ! ». L'empereur annonce alors qu'Ursel n'est pas mort. L'ancien conspirateur s'avance en effet dans l'arène, paré de riches vêtements. Il assure l'empereur de son fidèle soutien. Un héraut annonce que le complot a été déjoué, et que l'empereur pardonne aux meneurs. Le peuple tourne alors ses pensées vers le duel attendu. Robert paraît dans la lice. Nicéphore Brienne ne se présente pas à l'appel de son nom. C'est alors qu'Hereward propose de se battre à sa place, puisque Robert lui a promis un combat en champ clos. Robert accepte. L'affrontement a lieu à pied, à la hache varangienne. Il commence avec beaucoup de prudence des deux côtés. Puis la fureur s'empare des deux hommes, les assauts deviennent de plus en plus violents, et le sang coule. Robert commence à se courroucer d'une si longue opposition, à laquelle il n'est pas habitué. Enfin, ayant feinté, il peut frapper Hereward du tranchant de son arme. Le Varangien chancelle. Robert va l'achever, quand une voix de femme jaillit de l'assemblée. Berthe rappelle à Robert qu'il n'est en vie que grâce à elle. Robert, reconnaissant sa dette, épargne Hereward. Hereward suit Robert en Terre Sainte. Sur le chemin du retour, en Italie, il épouse Berthe. Il revient dans son Angleterre natale. Grâce à l'intercession de Robert auprès de Guillaume le Roux, il obtient une terre dans le Hampshire. PersonnagesRobert de ParisSourceLe personnage de Robert est créé par Scott à partir d'un incident qu'Anne Comnène relate dans l'Alexiade, sans donner le nom du fauteur de trouble : « Le serment fut prononcé ; mais lorsque tout fut terminé, un certain noble, parmi ces comtes, eut l'audace de s'asseoir sur le trône de l'empereur[16]. » Ce noble par la suite raconte à l'empereur ses prières, la nuit, dans une chapelle de France, et ses attentes, le jour, sur le chemin, pour défier tout chevalier qui viendrait à passer par là. C'est le philologue Charles du Fresne du Cange qui suppose que cet homme est Robert de Paris[17], un descendant des comtes de Paris (le dernier comte de Paris du Moyen Âge est Othon, mort en 1032[18]). Le personnage du romanScott suit Du Cange dans son hypothèse. Il fait de Robert un comte, un pair de France du sang de Charlemagne. D'une taille colossale, c'est un des hommes les plus forts du siècle, et l'un des plus braves de l'armée des croisés. Ses traits nobles et fiers expriment la tranquillité et le mépris. Son air est grave et décidé. Une teinte d'enthousiasme étincelle dans ses yeux pleins de vivacité. Il est d'un caractère ardent et ombrageux, d'une brusque franchise, belliqueux, fortement dominé par la vanité. Il méprise l'or, à moins que sa conquête ne soit assortie d'un danger. Chevaleresque, généreux, enthousiaste, il possède « les qualités, en partie réelles et en partie de convention, que les hommes de son rang et de son pays puisaient dans l'esprit de la chevalerie[19] ». Mais sa bravoure a tendance à lui faire perdre complètement le sens commun. Fantasque, il est « incapable de suivre d'autres conseils que ceux de son imagination bizarre[20] ». D'une consternante naïveté, il tire l'épée à l'écoute du moindre conte merveilleux qui lui offre une possibilité d'aventure : croyant aux sornettes de princesse ensorcelée, il se propose d'aller sur-le-champ réveiller celle-ci de quatre baisers d'amour — sachant que le premier la transforme en un dragon crachant le feu. Il compromettrait le succès de toute la croisade « plutôt que de sacrifier une occasion de rencontrer en champ clos un digne antagoniste » ou de perdre une chance de rendre hommage à Notre-Dame-des-lances-rompues. Pour Agélastès, il est obtus et pervers, incapable d'entendre la raison. Pour Bohémond, cet « insensé » a un « caractère aigri par l'infortune et le désappointement[21] ». Famille impériale
Chefs des croisés
Autres personnages
AccueilRobert, comte de Paris connaît un grand succès auprès des lecteurs, mais la défaveur des critiques[2]. Ce livre déconcertant, incongru, où l’on croise notamment un tigre et un orang-outan, suscite bien des commentaires contradictoires : fantaisie extravagante pour certains commentateurs, simple compilation d’archives historiques pour d’autres[44]. AnalyseHenri Suhamy rappelle qu’il s'agit d'un roman historique, c’est-à-dire à la fois d'un roman et d'un cours d’Histoire : Scott pousserait ici la logique de son art dans ses conséquences ultimes, restituant les mentalités, les rêves et les hantises de l’époque et du lieu ; lieu ambigu, entre Occident et Orient, avec des intrigues toutes byzantines et des complots tortueux dans des souterrains et des couloirs de palais labyrinthiques[45]. Cependant, Laffont et Bompiani estiment que « les dons de conteur de Walter Scott se retrouvent à peine dans ce roman[46] ». TraductionsUne traduction en français d'Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret, intitulée Robert, comte de Paris : roman du Bas-Empire, paraît en quatre volumes in-12 à Paris, chez Charles Gosselin, en 1831[47] (l'édition de langue anglaise est parue le 1er décembre de cette année-là). Une traduction d'Albert Montémont paraît sous le titre Le Comte Robert de Paris, dans une édition en 27 volumes d'œuvres de Scott (1830-1832), à Paris, chez Armand-Aubrée[48]. Édition critique en anglaisCount Robert of Paris fut préparé à la publication par le gendre de Scott, John Gibson Lockhart, et par l'éditeur Cadell (en). John H. Alexander soutient que la version publiée par leurs soins est « expurgée, insipide et proprette[49] ». Il propose une édition partant du manuscrit et de ce que l’on a conservé des intentions initiales de l’auteur : Walter Scott, Count Robert of Paris, ed. J. H. Alexander, Edinburgh University Press, 2006. AdaptationEn 2000, Alexandre Inshakov (ru) adapte librement le roman pour la télévision russe, sous le titre «Рыцарский роман» (ru) (Rytsarskiy roman)[50]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLien externeWalter Scott, Robert, comte de Paris, sur books.google.fr, Paris, Furne, Gosselin, Perrotin, 1836. Trad. Defauconpret. |