15 avril : Alexis Comnène fait couronner, après moult hésitation, sa femme Irène Doukas âgée de 15 ans, en dépit de l'opposition de sa mère Anne Dalassène[5].
Juillet : l’empereur Henri IV est en Toscane. Le 10 juillet il est à Sienne, puis à Pise. Le 20 il est à Lucques où il proclame peut-être la déchéance de Mathilde, alliée du pape Grégoire VII[10]. Pour obtenir le soutien des citoyens, Henri IV s’engage à ne construire aucun palais à Lucques, ni aucun château dans un rayon de six mille autour de la ville[11]. Il renonce à sa juridiction sur Pise et promet de ne pas faire nommer un nouveau marquis en Toscane sans l’assentiment des Pisans[12]. Le mouvement d’indépendance des citoyens des villes s’affirme en Italie
Août : Venise, alliée de Byzance, obtient une victoire navale contre les Normands dans la baie de Durazzo[3].
18 octobre[9] : l'armée byzantine d'Alexis Ier est vaincue lors de la bataille de Dyrrachium par les Normands, qui s'emparent de Dyrrachium (Durazzo) en février 1082 qu'ils vont occuper jusqu'en 1085. Bohémond se maintient sur la côte albanaise et marche jusqu’en Thessalie (1081-1083)[2]. La plupart de ses lieutenants restés en Grèce passeront dans le camp byzantin, attirés par la promesse de soldes élevées.
19 décembre : en Syrie, l'émir arabe Ali Ibn Mounqidh prend Shaizar à l'évêque byzantin[15].
Tzakhas, un aventurier turc s'installe à Smyrne, s'en proclame émir et commence, avec l'aide d'une flotte comprenant de nombreux byzantins, la conquête des îles et de la côte égéenne (jusqu'à sa défaite devant Alexis Ier Comnène vers 1090)[17].
Tombé en disgrâce, le Cid parcourt l’Espagne. Il loue ses services à des princes chrétiens et même musulmans (il repousse une tentative de reconquête de Saragosse pour le compte du roi Mutamin) et remporte d’éclatantes victoires[18].
↑Frédéric Schoell et Franz Xaver Zach, Cours d'histoire des états européens, vol. 3, Paris, de l'imprimerie royale et chez Duncker et Humblot, (présentation en ligne)