Rivière Pokemouche
La rivière Pokemouche est une rivière qui prend sa source dans les environs de Paquetville, au Nouveau-Brunswick. Elle suit un tracé approximativement ouest-est, avant de s'élargir pour devenir le lac Inkerman et finalement se déverser dans le golfe du Saint-Laurent. ToponymeLe nom Pokemouche dérive de Pokomoochpetooaak, un mot en langue micmaque qui signifierait entrée d'eau salée[1], beaucoup de poissons[2] ou encore terre d'abondance[2]. Le nom fut mentionné pour la première fois en 1686 sur une carte géographique de Franquelin, avec l'orthographe Pakmouch. Il y eut ensuite successivement Poquemouche (Bellin, 1744 et Mitchell, 1755), Pokemushi (Jefferys, 1755), Bamush (DesBarres, 1778), Pockmouche (Coney, 1832 et Saunders, 1852) et Pokamouche (Gesner, 1847). L'orthographe actuelle apparut en 1852 (Perley)[1]. GéographieCoursLa Pokemouche prend sa source à 100 mètres d'altitude, à l'ouest du hameau de Val-Doucet à Notre-Dame-des-Érables. La source est située dans les hautes terres de la péninsule acadienne, dans les landes du Caribou, une région à la végétation basse où se trouvent également les sources de la rivière Caraquet et du Grande rivière Tracadie Nord. La Pokemouche passe ensuite au sud de Val-Doucet en suivant un cours très sinueux orienté généralement vers l'est. À 19 kilomètres à l'est de sa source, la rivière passe par un premier hameau, Bois-Blanc. À Maltempèque, la rivière s'élargit fortement, mesurant de 250 à 500 mètres de large. À Pokemouche, la rivière vire presque à angle droit vers le nord-est puis, 2 kilomètres et demi plus loin, un autre coude la fait se diriger vers le sud-est. À ce même endroit, la rivière s'élargit pour former le lac Inkerman ou lac Pokemouche. Après s'être rétrécie au niveau des ponts d'Inkerman entre la pointe Gibbs et la pointe Mazerolle, la rivière s'élargit à nouveau pour former la baie de Pokemouche, dont les eaux se déversent trois kilomètres plus loin dans le golfe du Saint-Laurent par le goulet de Pokemouche perçant la plage de Pokemouche. Le cours de la rivière peut être séparé en plusieurs régions :
HistoireEn 1935, une tempête désensable une épave près de l'ancienne embouchure de la rivière Pokemouche, à Inkerman. C'est en 1970 que la Société historique Nicolas-Denys organise des fouilles afin de récupérer l'épave. Il s'agit vraisemblablement d'un navire de la Compagnie de l'île Saint-Jean ayant fait naufrage en 1723 et mentionné en 1724 dans un rapport du sieur L'Hermitte. Il semble en fait que ce soit la situation de l'épave dans le goulet peut profond qui ait en fait provoqué l'ensablement[3].
HydrologieLes affluents de la rivière Pokemouche sont des cours d'eau peu puissants et de faible longueur mais parfois très larges :
GéologieFaune et floreActivitésEn raison de sa largeur, plusieurs ponts importants traversent la rivière. D'amont en aval: le pont de Landry, le pont de la route 11, le pont de la route 113, le pont ferroviaire d'Inkerman puis le pont routier d'Inkerman (aussi de la route 113). Un petit port de pêche se trouve à Inkerman. CultureLa rivière Pokemouche est mentionné dans le recueil de poésie La terre tressée, de Claude Le Bouthillier[4]. Liens externesVoir aussiNotes et références
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