Rivière Mistouk
La rivière Mistouk est un affluent de la Grande Décharge laquelle est traversée par la rivière Saguenay, coulant sur la rive nord-ouest du fleuve Saint-Laurent, successivement dans la municipalité de Labrecque et la ville de Alma, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative de Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans la Province de Québec, au Canada. Le bassin versant de la rivière Mistouk est desservi par l’avenue du Pont Nord, le chemin Saint-Louis, le chemin Saint-François, le chemin de la Grande Ligne, le chemin du 9e rang Ouest et la rue Principale au village de Labrecque[2],[3],[4]. La foresterie constitue la principale activité économique du bassin versant ; l’agriculture, en second. La surface de la rivière Mistouk est habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars. GéographieLes principaux bassins versants voisins de la rivière Mistouk sont :
La rivière Mistouk prend sa source à l’embouchure du lac Labrecque (longueur : 4,9 m) ; altitude : 135 m). Cette source est située au village de Labrecque, à :
À partir de l’embouchure du lac de tête (lac Labrecque) situé au pont de la rue Principale du village de Labrecque, la rivière Mistouk coule sur 17,0 km, surtout en zones forestières, parfois agricoles, selon les segments suivants :
La rivière Mistouk se déverse dans une baie (longueur : 2,0 km) de la rive nord de la Grande Décharge laquelle est traversée vers l'est par la rivière Saguenay. Cette embouchure est située à :
Le pont de la route 169 enjambe cette baie à 1,7 km à l'est du centre du village. ToponymieLa rivière Mistouk traverse le territoire de l’ex-municipalité de Delisle, dont l'un des secteurs, Saint-Cœur-de-Marie, lequel a été longtemps connu sous le nom de Mistook ou Mistouk ; ses habitants se nommaient Mistoukois. Le terme « Mistouk » s’avère une variante graphique du mot innu mistik, mistuk signifiant « arbre » ou « bâton », « bois », « morceau de bois » selon que le genre est animé ou inanimé. Plusieurs autres variantes orthographiques ont été répertoriées. Ce nom ferait référence au bois mort que la rivière a pu charrier le long de son parcours. L'arpenteur Edmond Duberger mentionnait en 1861 l'existence de la rivière Mistock[7]. Le toponyme de « rivière Mistouk » a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[3]. Notes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
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