Rivière Taillon
La rivière Taillon est un affluent du lac Saint-Jean, coulant sur la rive Nord-Ouest du fleuve Saint-Laurent, dans les municipalités de Saint-Henri-de-Taillon, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Lac-Saint-Jean-Est, dans la région administrative de Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans la Province de Québec, au Canada. Ce cours d’eau traverse le canton de Taillon. Le bassin versant de la rivière Taillon est surtout desservi par le chemin du 3e rang, le chemin de la Pointe-Taillon et la route 169[2],[3],[4]. La véloroute des Bleuets comporte un pont piétonnier et cyclable qui enjambe la rivière Taillon, près de son embouchure. L’agriculture constitue la principale activité économique du bassin versant ; la foresterie, en second ; les activités récréotouristiques, en troisième. La surface de la rivière Taillon est habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars. GéographieLes principaux bassins versants voisins de la rivière Taillon sont :
La rivière Taillon prend sa source à la confluence de trois ruisseaux agricoles dans la municipalité de Saint-Henri-de-Taillon, à 0,8 km du côté Nord-Est de la route 169. Cette source est située à :
À partir de sa source, la rivière Taillon coule sur 10,4 km, surtout en zones agricoles et de quelques marais, selon les segments suivants :
La rivière Taillon se déverse sur la rive Nord du lac Saint-Jean. Cette embouchure est située à :
ToponymieJadis, cette rivière était désignée « Rivière aux Cochons ». Le toponyme « rivière Taillon » évoque la mémoire de Louis-Olivier Taillon (Terrebonne, 1840 – Montréal, 1923). Avocat, il exerça le droit avec des collègues qui, pour la plupart eurent subséquemment de brillantes carrières. Taillon entra en politique en 1875 comme député conservateur, représentant Montréal-Est à l'Assemblée législative. Il exerça les fonctions d'orateur de l'Assemblée (1882-1884) et de procureur général (1884-1887), avant de devenir premier ministre pour quatre jours seulement en ; puis, il devint chef de l'opposition, de 1887 à 1890. Finalement, il redevint premier ministre du Québec, de 1892 à 1896. Ministre fédéral des Postes dans le cabinet de Charles Tupper pendant deux mois, Taillon ne réussit pas à se faire élire en 1896, année où les Conservateurs furent balayés par les Libéraux de Wilfrid Laurier. Il termina sa carrière comme maître de poste à Montréal, de 1911 à 1916[6]. Le toponyme de « rivière Taillon » a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[3]. AnnexesArticles connexesNotes et références
Liens externes
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