Peppino Garibaldi (1879-1950), nommé en 1914 à la tête du 4e régiment de marche, le « régiment des garibaldiens », créé au sein de l'Armée française et envoyé en Argonne[2] ;
Menotti Garibaldi jr (1884 - Sri Lanka, 1934), enrôlé comme ses frères dans le 51e régiment d’infanterie où il est rapidement promu lieutenant, puis capitaine [3] ;
Sante Garibaldi (1888-1946), combat comme ses frères sur l'Argonne notamment[3] ; installé à Bordeaux et entrepreneur de travaux publics, il entre dans la résistance en France ; arrêté par la Gestapo en , il est incarcéré au fort du Hâ puis déporté à Dachau ; il meurt à Caudéran le . Il reçoit à titre posthume la cravate de commandeur de la Légion d’honneur en 1948[4] ;
Ezio Garibaldi(it), combattant en Argonne aux côtés de son père et de ses frères, il rejoindra le fascisme italien et fera partie des Gruppi d’Azione Nizzarda qui réclament l'annexion de Nice à l'Italie[3],[5] ;
Lors de la guerre franco prussienne, en , après la chute du Second Empire, il vient avec son père se mettre au service de la France, au sein de l'armée des Vosges où il commande une brigade comme son frère Menotti[6]. Le , à la tête d’un corps de 800 francs-tireurs, il attaque les Prussiens à Châtillon-sur-Seine, qu’il occupe ensuite. Il commande, en tant que major[7], la 4e brigade des volontaires garibaldiens qui capturent à Dijon le drapeau du 61e régiment allemand de Poméranie, l’unique drapeau prussien perdu pendant cette guerre qui se termine par la défaite de la France. Il finit colonel et est licencié le [8].
Il est député de 1887 à 1890. En 1897, il est à Domokos lors de la guerre gréco-ottomane où les Garibaldiens se sacrifient, laissant sur le champ de bataille le député républicain Antonio Fratti pour couvrir la retraite de l’armée grecque. En 1912, lors de la première guerre balkanique, il est à la bataille du mont Driskos où il commande un corps de chemises rouges qui combat pour enlever Ioannina à l’Empire ottoman.
Son état de santé et son âge avancé ne lui permettent pas de participer à la Première Guerre mondiale. Il s’oppose à l’avènement du fascisme.
Décorations
Chevalier de la Légion d’honneur le pour « Glorieux services rendus devant l’ennemi à l’armée des Vosges »[9].