Ce sont des animaux de petite taille, les plus grandes espèces dépassant à peine 15 centimètres (Rhampholeon spinosus) et les plus petites faisant moins de 5 centimètres queue comprise (Rhampholeon uluguruensis). La majorité des espèces font moins de 10 centimètres, les mâles étant généralement plus petits que les femelles. Le corps est aplati latéralement, en forme de feuille, avec des membres très fins. La queue est courte, trapue, quasiment non préhensile[2].
Leur appellation de caméléons nains vient de la taille relativement faible de nombreuses espèces, dont la plupart font moins de 10 centimètres queue comprise. Ils partagent ce nom avec les espèces du genre Brookesia, leur équivalent sur l'île de Madagascar, et avec les espèces du genre Rieppeleon qui comprend des espèces précédemment classées dans ce genre.
Habitat
Ces reptiles vivent principalement au sol ou près du sol, même s'il y a quelques exceptions. Ils vivent dans les régions de forêts humides et denses, aux températures en général clémentes. Il y a toutefois quelques exceptions, certaines espèces vivant dans des milieux plus secs et ouverts. Ceux vivant dans des zones présentant un été trop chaud ou sec « hibernent » en attendant le retour de temps plus cléments.
Le morcellement de leur habitat par les activités humaines rend ses populations fragiles, à la fois par la réduction de leur surface de répartition et par l'impossibilité de se déplacer ou de se mélanger (morcellement de la répartition d'une même espèce)
[2].
Étymologie
Le nom de ce genre, Rhampholeon, vient du grecramph, bec, et de leo, lion, signifiant caméléon, soit « caméléons à bec ».
Günther, 1874 : Description of some new or imperfectly known species of Reptiles from the Cameroon Mountains. Proceedings of the Zoological Society of London, vol. 1874, p. 442-445 (texte intégral).
↑ a et b(en) Petr Nečas et Wolfgang Schmidt, Stump-tailed Chameleons, Miniature Dragons of the Rainforest, The genera Brookesia and Rhampholeon, Francfort-sur-le-Main, Edition Chimaira, , 255 p. (ISBN3-930612-59-3)
↑Hughes, Dehling, Menegon, Kusamba & Greenbaum in Hughes, Behangana, Lukwago, Menegon, Dehling, Wagner, Tilbury, South, Kusamba & Greenbaum (2024) : Taxonomy of the Rhampholeon boulengeri complex (Sauria: Chamaeleonidae): Five new species from Central Africa's Albertine Rift. Zootaxa, Vol. 5458 (4): p. 451-494. DOI : https://doi.org/10.11646/zootaxa.5458.4.1
↑ abcde et fMenegon, Lyakurwa, Loader & Tolley (2022) : Cryptic diversity in pygmy chameleons (Chamaeleonidae: Rhampholeon) of the Eastern Arc Mountains of Tanzania, with description of six new species. Acta Herpetologica, Vol. 17 (2): p. 85-113. DOI : https://doi.org/10.36253/a_h-12978
↑Hughes, Behangana, Tilbury, Dehling, Kusamba & Greenbaum in Hughes, Behangana, Lukwago, Menegon, Dehling, Wagner, Tilbury, South, Kusamba & Greenbaum (2024) : Taxonomy of the Rhampholeon boulengeri complex (Sauria: Chamaeleonidae): Five new species from Central Africa's Albertine Rift. Zootaxa, Vol. 5458 (4): p. 451-494. DOI : https://doi.org/10.11646/zootaxa.5458.4.1
↑Hughes, Kusamba, Menegon & Greenbaum in Hughes, Behangana, Lukwago, Menegon, Dehling, Wagner, Tilbury, South, Kusamba & Greenbaum (2024) : Taxonomy of the Rhampholeon boulengeri complex (Sauria: Chamaeleonidae): Five new species from Central Africa's Albertine Rift. Zootaxa, Vol. 5458 (4): p. 451-494. DOI : https://doi.org/10.11646/zootaxa.5458.4.1
↑Hughes, Behangana, Lukwago, Kusamba & Greenbaum in Hughes, Behangana, Lukwago, Menegon, Dehling, Wagner, Tilbury, South, Kusamba & Greenbaum (2024) : Taxonomy of the Rhampholeon boulengeri complex (Sauria: Chamaeleonidae): Five new species from Central Africa's Albertine Rift. Zootaxa, Vol. 5458 (4): p. 451-494. DOI : https://doi.org/10.11646/zootaxa.5458.4.1
↑Hughes, Bahangana, Tilbury, Menegon, Kusamba & Greenbaum in Hughes, Behangana, Lukwago, Menegon, Dehling, Wagner, Tilbury, South, Kusamba & Greenbaum (2024) : Taxonomy of the Rhampholeon boulengeri complex (Sauria: Chamaeleonidae): Five new species from Central Africa's Albertine Rift. Zootaxa, Vol. 5458 (4): p. 451-494. DOI : https://doi.org/10.11646/zootaxa.5458.4.1