Caméléon communChamaeleo chamaeleon Chamaeleo chamaeleon
Statut CITES Annexe II , Rév. du 04/02/1977
Chamaeleo chamaeleon, le Caméléon commun, est une espèce de sauriens de la famille des Chamaeleonidae[1]. RépartitionSelon The Reptile Database (21 mai 2013)[2], cette espèce est autochtone en Afrique du Nord (au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Libye et en Égypte), au Proche-Orient (en Israël, en Palestine, au Liban, en Syrie, dans le sud de la Turquie, en Irak, en Iran, en Jordanie, en Arabie saoudite et au Yémen) et dans certains pays du sud de l'Europe (sud du Portugal, sud de l'Espagne, à Malte, en Grèce (Crète) et à Chypre). En Italie, l'espèce est présente dans le Sud de la Calabre, où elle est allochtone[3]. Son statut en Sicile est quelque peu incertain : bien que ce caméléon ait longtemps été cité dans les faunes siciliennes, où il a un temps été introduit et noté sur l'île dès 1832, il semble ne pas avoir perduré, et seuls quelques signalements sporadiques sont recensés vers la fin du XXe siècle[4]. DescriptionComportementIl possède des chromatophores ce qui lui permet de changer de couleurs. C'est un reptile diurne et arboricole, qui chasse divers insectes et arthropodes.
Liste des sous-espècesSelon The Reptile Database (21 mai 2013)[2] :
TaxinomieLes sous-espèces Chamaeleo chamaeleon arabicus et Chamaeleo chamaeleon zeylanicus ont été élevées au rang d'espèce. La sous-espèce Chamaeleo chamaeleon calcarifer est maintenant une sous-espèce de Chamaeleo calyptratus sous le nom de Chamaeleo calyptratus calcarifer[1]. LegislationLe caméléon commun (Chamaeleo chamaeleon) est protégé par la Convention de Berne en Europe où il est présent dans le sud du Portugal (Algarve) et de l'Espagne (Andalousie), en Sicile, à Malte, en Crète… Sa capture, sa détention, son transport et donc toutes les formes d'élevage et de commercialisation sont interdits. Beaucoup de touristes les achètent dans les souks au Maroc, Tunisie ou encore en Algérie, à bas prix. Ils les ramènent ensuite de manière illégale en Europe, dans leurs valises, mais, en raison du froid et de la difficulté à les nourrir, très peu survivent au-delà de quelques jours. Même pour des professionnels ayant les certificats de capacité (vivariums, zoos), cette espèce est difficile à maintenir et reproduire en captivité. Publications originales
Notes et références
Liens externes
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