René de KnyffRené de Knyff
Le chevalier René de Knyff, né le à Anvers (Belgique) et mort à Paris (XVIe) le , est un pilote automobile franco-belge ayant acquis la nationalité française en 1914. BiographieMembre né de la Famille de Knyff, fils de Léonce de Knyff (1813-1866) et Gabrielle van der Heyden (1842-1895). Dès le milieu des années 1880, il fut directeur de l'hebdomadaire La Revue des Sports durant plusieurs années. Il est alors membre de plusieurs cercles sportifs (d'escrime, de tir aux pigeons, et de yachting)[1]. Il participa à une vingtaine de courses de voitures entre 1896 et 1903, en remportant 5 (toujours sur Panhard & Levassor, où il occupait également un poste directionnel)[2],[3],[4],[5],[6]. Son jeune mécanicien embarqué habituellement se prénommait Aristide. Il arrêta la compétition après l'édition 1903 de la Coupe Gordon Bennett, sa carrière sportive s'étant étalée sur près de sept ans. En , il percuta violemment une vache lors de reconnaissances pour la Coupe Bennett, en compagnie du journaliste Charles Faroux de La Vie au grand air[7]. D'un comportement sportif exemplaire[note 1], populaire, il était aisément reconnaissable par son épaisse barbe et sa casquette de capitaine (qu'il perdait régulièrement lors des départs), sachant aussi fréquemment apprécier champagne, cigares et vins de la vallée du Rhin[8]. Il devient, le , le premier président de la Commission Sportive de l'Automobile Club de France (il en sera nommé président d'Honneur le ), notamment chargé de l'organisation de la VIe Coupe Gordon Bennett à Clermont-Ferrand en 1905, avant de devenir Président de la Commission Sportive Internationale (CSI) de sa création le à 1946 (connue sous le nom de Fédération Internationale du Sport Automobile ou FISA à partir de ). De sa création en 1913 à 1926, il préside également aux destinées de l'Union Motocycliste de France (la future Fédération française de motocyclisme en 1946), permettant notamment la création du Grand Prix de l'UMF pour cyclecars. Il était également éleveur de chevaux dans l'île de Migneaux. En 1921, à 56 ans, il épousa l'Autrichienne Dora Schmidt (1886-1983). Ils n'ont pas de descendance. Il donne son nom à une avenue d'Hyères. Palmarès
Autres podiums, et accessits
(nb: lors de Paris-Innsbruck en 1902, René de Knyff mène avec une confortable avance jusqu'à son abandon à quarante kilomètres à peine de l'arrivée. Il est à noter également un certain Gaétan de Knyff champion cycliste de la S.V. Métropolitaine en sur Crypto[11], vainqueur de Bruxelles-Namur-Spa en 1899 sur Panhard & Levassor et onzième de Paris-Bordeaux en 1899 sur Peugeot[12], qui abandonne par la suite lors du Paris-Berlin 1901 sur Panhard) Notes et référencesNotes
Références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « René de Knyff » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie et archives
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia