Rêverie et caprice
Rêverie et caprice est une « romance pour le violon avec accompagnement d'orchestre » composée par Hector Berlioz en 1841, reprenant un air non retenu dans l'opéra Benvenuto Cellini de 1838. En 1852, le compositeur considère cette pièce, d'une durée de 8 minutes environ, comme son « œuvre 8 ». Elle porte la référence H.88 dans le catalogue établi par le musicologue américain Dallas Kern Holoman. CompositionEn 1841, Hector Berlioz tente de se relever de l'échec cuisant de Benvenuto Cellini à l'opéra-comique, deux ans plus tôt[1] : la « Romance de Teresa », abandonnée dans l'opéra, est reconvertie en concertino pour violon intitulé Rêverie et caprice[1]. De manière comparable, Le Carnaval romain reprend l'air de Cellini du premier tableau et la scène du carnaval au second tableau de l'acte I[2]. L'œuvre, dédiée au violoniste Alexandre-Joseph Artot, élève de Kreutzer, est créée le par Delphin Alard, sous la direction de Berlioz[3], dans un concert où est également présentée en première audition l'Invitation à la valse, avec Harold en Italie, le Triple Concerto de Beethoven et l'« Apothéose » de la Symphonie funèbre et triomphale. Le concert est un triomphe, auquel assistent l'épouse et le fils du compositeur[4]. Rêverie et caprice est publiée la même année que Les Nuits d'été, son « œuvre 7 », en 1841[5]. AnalysePostéritéDans sa monographie consacrée à Berlioz, en 1968, le compositeur et musicologue Claude Ballif mentionne Rêverie et caprice, « charmante par sa désinvolture thématique, les ellipses de développement et l'atmosphère très élastique des tempi[6] ». Le compositeur lui-même considère l'orchestration de cette pièce comme « assez compliquée » dans ses Mémoires[7]. AnnexesBibliographieBiographie
Monographies
Discographie
Références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia