Alexandre-Joseph ArtotAlexandre-Joseph Artot
Buste d'Alexandre-Joseph Artot[1] au cimetière de Montmartre
Œuvres principales Concerto pour violon et orchestre en la mineur, op. 18 Alexandre-Joseph Montagney dit Joseph Artot, aussi écrit Artôt, surnommé Le bel Artot, est un violoniste et compositeur belge, né à Bruxelles le et mort à Ville-d’Avray le . BiographieFormationIl est le fils de Maurice Montagney (1772-1829), né en Haute-Saône, qui avait pris le nom d'Artot, premier cor de l’orchestre du théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles. Son père lui a donné les premières leçons de musique dès l'âge de 5 ans, il solfiait avec facilité. Bien que son père ait souhaité qu'il apprenne le cor, il lui a préféré le violon. Il a suivi les leçons de Joseph-François Snel (1793-1861)[2], premier violon de l'orchestre du théâtre de la Monnaie. À 7 ans, ses progrès lui ont permis de jouer un concerto de Giovanni Battista Viotti au théâtre. À 8 ans, son professeur l'a envoyé à Paris où il est admis parmi les pages de la musique de la chapelle de Charles X. Il est devenu l'élève des frères Rodolphe puis Auguste Kreutzer. Il a travaillé les trois dernières années avec Lambert Joseph Massart. Il a alors pu se présenter aux concours de l'École royale de musique de Paris. Il a remporté le second prix de la classe de violon en 1827, et le premier prix en 1828, le premier prix. Ainsi formé, il est revenu en Belgique à l'âge de 13 ans. Une vie de concertsIl donne alors des concerts en Belgique puis à Londres où il est applaudi dans des concerts. Il a continué en donnant des représentations dans les principales villes d'Europe et devint célèbre. En 1839, Hector Berlioz a composé pour lui Rêverie et caprice, op. 8. Le 17e caprice des 24 caprices pour violon de Niccolò Paganini lui a été dédicacé. Après avoir donné des concerts en France, en Angleterre, en Allemagne, en Valachie, en Hollande, en Italie, et en Russie, le il est à Varsovie pour une série de concerts et a joué des œuvres de Chopin. Joseph Artot s'est associé à la cantatrice Madame Damoreau, alors âgée de 42 ans, pour faire une tournée triomphale en France avant de s’embarquer à Liverpool, le , sur le Great-Western pour New-York où ils sont arrivés le . Après plusieurs concerts dans cette ville, ils sont allés à Boston, puis à Charlestown où a aussi joué le violoniste norvégien Ole Bull. En , il est de retour à New-York où il donne un concert avec Madame Damoreau, un jour après Henri Vieuxtemps, et la veille d'un concert d'Ole Bull[3]. Ils se sont embarqués le pour la Havane où ils ont donné douze concerts avec un grand succès. Ils se sont ensuite rendus la Nouvelle-Orléans. Ils sont ensuite retournés en Europe et ont débarqué au Havre, le . Au cours de sa carrière, il a collectionné cinq violons Stradivarius. MaladieAyant une santé fragile, Artot est revenu de ce voyage très fatigué. Il se rend alors à Nice pour se rétablir. Mais rapidement il reprend ses voyages et ses concerts avec Madame Damoreau, à Marseille, en Espagne. Au cours d'un concert chez la reine Isabelle, il est pris d’un grand refroidissement. Il est alors transporté de Madrid à Paris où lui a fait parvenir la décoration de …[Laquelle ?] dans l’ordre de Léopold. Après deux jours de souffrances, il est mort le . Il est enterré dans le cimetière de Montmartre. Œuvres
FamilleIl est le fils de Maurice Montagney (, à Gray- † , à Bruxelles) qui a pris le nom d'Artot, aussi écrit Artôt, et de Theresa Eva Ries, cousine de Ferdinand Ries, pianiste élève de Beethoven. Il a eu plusieurs frères et sœurs musiciens :
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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