Ferdinand Ries est l'aîné d'une famille de musiciens. Il est d'ailleurs notable que son père, le violonisteFranz Anton Ries (1755-1846), fut professeur de violon de Beethoven à Bonn[2]. Ferdinand fut attiré dès son plus jeune âge par la musique et il eut son père pour premier professeur de piano. Il reçut ensuite une formation musicale complète à Munich et Vienne.
La carrière du musicien est à diviser en trois parties : la première, celle des débuts, est marquée par de longs voyages et de modestes succès dans les grandes capitales d'Europe (Paris, Saint-Pétersbourg, Copenhague, Stockholm, Prague) et des villes d'Allemagne comme Leipzig ou Hambourg. La deuxième période est celle des succès britanniques. Ferdinand, venu à Londres en 1813, y séjourne dix années. Fort de cette reconnaissance du public anglais, il devient à cette période l'un des directeurs de la Philharmonic Society of London.
Il fut tout à la fois l'ami et l'élève de Beethoven[1]. Au cours de ses années londoniennes, de 1813 à 1824, il entretint une correspondance avec le compositeur au sujet de la publication et de l'exécution de ses œuvres en Angleterre. Il collaborera plus tard avec Franz Gerhard Wegeler(de), sur un recueil de souvenirs de Beethoven[3].
Sa carrière de concertiste se poursuivit ensuite en Europe continentale (jusqu'en Italie), mais il finit par occuper une activité fixe à partir de 1834 en tant que maître de chapelle à Aix-la-Chapelle. Il n'exercera cette fonction que deux ans.
Grande Sonate, op. 9 no.1 « Grande Sonate Fantaisie »
Trois sonates pour violoncelle et piano-forte op. 21, 20 et 125
des trios pour piano : Trios pour piano op. 2 - Trios pour piano op. 143
des quatuors à cordes : Quatuor no 1 en do majeur - Quatuor no 2 en mi mineur - Quartette no 3 en la majeur
Quintette avec piano en si mineur, op. 74
Grand Septuor op. 25
Grand Octuor, op. 128
3 sonates pour violon et piano op, 8 no 1 -2 -3
Symphonies
no 1 en ré majeur op. 23
no 2 en do mineur op. 80
no 3 en mi bémol majeur op. 90, en 1814
no 4 en fa majeur op. 110, en 1818
no 5 en ré mineur op. 112
no 6 en ré majeur op. 146, en 1822
no 7 en la mineur op. 181, en 1835
no 8 en mi bémol majeur WoO 30, en 1822
Concertos
Les concertos pour piano de Ferdinand Ries sont étroitement liés à la prime jeunesse du virtuose et compositeur hongrois Franz Liszt. En effet, Adam Liszt jouait à son fils le concerto pour piano en do dièse mineur de Ries qui restera l'un des premiers souvenirs musicaux de l'enfant. Quelques années plus tard, le jeune Liszt, en 1820, connut son premier succès de pianiste à Oedenburg avec le concerto pour piano en mi bémol de Ferdinand Ries.
Concerto pour violon en mi mineur op. 24 (1810)
Concerto pour piano en ut majeur op. 123 (1806)
Concerto pour piano en ut mineur, op. 115 (1809) no 4
Concerto pour piano en mi bémol majeur op. 42 (1811)
Concerto pour piano en ut dièse mineur, op. 55 (1812)
Concerto « Pastoral » en Ré majeur, op. 120 (1815-1817) no 5
Concerto pour piano en la mineur op. 132 "Abschieds-Concert von England" (1823)
Concerto pour piano en la bémol majeur op. 151 "Gruss an den Rhein" (1826)
Concerto pour piano en sol mineur op. 177 (1833)
Concerto pour deux cors op. 19 (1811)
Œuvres concertantes pour piano et orchestre
Swedish National Airs with Variations op. 52
Grand variations on "Rule Britannia" op. 116
Introduction et Rondeau brillant op. 144
Introduction et variations brillantes op. 170
Introduction et Polonaise op. 174
Introduction et Rondeau Brillant, WoO54
Bibliographie
Klaus Martin Kopitz, Rainer Cadenbach(de) (Hrsg.) u. a.: Beethoven aus der Sicht seiner Zeitgenossen in Tagebüchern, Briefen, Gedichten und Erinnerungen. Band 2: Lachner – Zmeskall. Hrsg. von der Beethoven-Forschungsstelle an der Universität der Künste Berlin. Henle, München 2009 (ISBN978-3-87328-120-2), S. 706–712 (Ries’ Briefe über Beethoven).
[Anonym:] Memoir of Ferdinand Ries. Dans: The Harmonicon(de), Jg. 2, Nr. 15 vom März 1824, p. 33–35 (Leben); Nr. 16 vom April 1824, p. 60f. (Werke) (Digitalisat)