Hector Berlioz compose sa deuxième cantate pour le Prix de Rome en juillet 1828, sur le thème d'Herminie se couvrant des armes de Clorinde et, à la faveur de ce déguisement, sortant des murs de Jérusalem pour aller porter à Tancrède blessé les soins de son fidèle et malheureux amour[2], épisode de la Jérusalem délivrée du Tasse[3] sur un poème de Pierre-Ange Vieillard[4][5]. Le [6], le jury lui accorde le Second Grand Prix[7], ce qui « aurait dû lui assurer la victoire l'année suivante[8] ».
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
L'introduction orchestrale est « fondée sur un motif où apparaît déjà l'idée fixe de la Symphonie fantastique[9] », et la fin de la cantate est également « du Berlioz authentique » avec « tout ce qu'il faut pour alarmer un jury. Par exemple, l'air final ne s'achève pas sur les traditionnelles vocalises et la non moins traditionnelle cadence parfaite à l'orchestre, mais par un diminuendo prolongé, évocateur du galop d'Herminie dans le lointain[10] ».
Non destinée à la représentation, publiée en 1903 par Charles Malherbe et Felix Weingartner pour le centenaire de la naissance du compositeur, Herminie est, comme Cléopâtre, très appréciée des sopranos et des mezzo-sopranos qui l'interprètent en concerts ou l'enregistrent souvent.
Julian Rushton (trad. Catherine Massip), Le Prix de Rome : Berlioz et ses rivaux, p. 15–33.
Cécile Reynaud, Berlioz et les cantates du Prix de Rome, p. 59–69.
David Charlton et Vincent Giroud, « Quelques nouvelles observations sur Herminie de Berlioz (1828) », dans Julia Lu et Alexandre Dratwicki (coord.), Le Concours du prix de Rome de musique (1803-1968), Lyon, Symétrie / Palazzetto Bru Zane, coll. « Perpetuum mobile », , 904 p. (ISBN978-2-914373-51-7, présentation en ligne), p. 439-453
Notes discographiques
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
(fr + en) David Cairns (trad. Jean Dupart), « Cléopâtre, Herminie, Cinq mélodies », p. 10-12, Londres, Philips (416 960-2), 1979 .
Références
↑Michael Steinberg, The Symphony : a Listener's Guide, Oxford, Oxford University Press, , p. 61-66.