Référendum constitutionnel islandais de 2012
Le référendum constitutionnel islandais de 2012 est un référendum qui s'est déroulé le en Islande[1]. Les électeurs devaient se prononcer sur six propositions incluses dans un projet de nouvelle Constitution définies par l'Assemblée constituante. L'ensemble des propositions sont approuvées, mais le référendum n'est pas juridiquement contraignant. Le processus de révision n'est par la suite pas mené à son terme. ContexteLes suites de la crise financièreLe déclenchement de la crise financière en Islande entraîne la chute du gouvernement du Premier ministre Geir Haarde et son remplacement par Jóhanna Sigurðardóttir dont le gouvernement associant les socialistes de l'Alliance et le Mouvement des verts et de gauche fait adopter un projet de réforme constitutionnelle en qui prévoit l'élection d'une Assemblée constituante. Le Conseil constitutionnel de 25 citoyensLe , 25 « citoyens ordinaires » sont élus parmi 523 candidats après une campagne électorale où les partis ne sont pas intervenus. Mais à la suite d'un recours déposé par trois membres du Parti de l'indépendance, la Cour suprême invalide les élections en . Le Parlement décide néanmoins de poursuivre le processus et décide de confier à un Conseil constitutionnel constitué des personnes élues le la mission d'émettre des recommandations pour une nouvelle constitution. À partir des travaux de celui-ci, six questions sont soumises aux électeurs le . DéroulementLe groupe pilote utilise les moyens modernes de communication, notamment Internet et Facebook plus particulièrement[2]. RésultatsLa participation a été de 48,9 % après une campagne électorale poussant à l'abstention. Les résultats indiquent que deux tiers des Islandais soutiennent l'ensemble des propositions[3].
Sur cinq des questions, les votants ont approuvé les propositions du Conseil constitutionnel. Celui-ci n'avait pas prévu de mention d'une église établie dans sa proposition[4]. Articles connexes
Notes et références
|