Le prix Varenne de la radio est un prix institué en 1989 par la Fondation Varenne, dans le but de valoriser le métier de journaliste radio, en récompensant les efforts et la qualité de travaux journalistiques.
Présentation du concours
Ce concours s'adresse à l'ensemble des journalistes professionnels de la radio, titulaires de la carte professionnelle, salariés d’une radio de langue française. Le reportage présenté par chaque concurrent peut porter sur tous les domaines de l’actualité politique, économique, sociale, sportive, culturelle, etc. Le choix des lauréats est confié à un jury indépendant composé de professionnels de la presse et de la communication. Celui-ci se réserve le droit de modifier le montant de la dotation et le nombre de lauréats en fonction de la qualité des travaux reçus[1].
La dotation d'une valeur de 8 000 euros est attribuée sous la forme de deux prix, le prix Varenne de 5 000 euros, et un prix spécifique de 3 000 euros pour un jeune journaliste titulaire de la carte de presse depuis moins de 5 ans et âgé de 30 ans maximum[1].
Notes sur quelques éditions
Édition 2013
Le jury était composé de Philippe Page, directeur de la Fondation Varenne, Daniel Pouzadoux, président de la Fondation Varenne, Marie Christine Le Dû, secrétaire générale adjointe de la rédaction de France Inter, Isabelle Chenu, rédactrice en chef du service Culture de RFI, Nicolas Godefroy, rédacteur en chef de France Bleu, Catherine Mangin, directrice de la rédaction de RTL, Bruno Denaes, secrétaire général de France Info et Patrick Roger, rédacteur en chef à Europe 1[2].
Joanna Yakin, étudiante à l’ESJMontpellier et en alternance à France Bleu Périgord, pour son reportage Saint Julien de Crempse : un village mort pour la France[2].
Cécilia Arbona, journaliste à France Info, pour son reportage intitulé La France qui danse : les bals rétro en camping-car[2].
Vanessa Descouraux, correspondante de Radio France au Caire, remporte le prix du jury pour son reportage : Les Violences sexuelles de la place Tahrir[2].
Mathilde Lemaire, journaliste à France Info, pour Ukraine, dans le train de l'exode. L'envoyée spéciale partie pour un périple en train de Donetsk à Kiev, a partagé le voyage de familles fuyant des zones de combats[5].
Jean-Alphonse Richard, journaliste à RTL, pour son reportage intitulé Brigitte Bardot-Gunther Sachs, colère à Saint-Tropez. Une chronique d'été composée de sons d'archives diffusée à l'occasion des 80 ans de la star de cinéma, de Et Dieu... créa la femme à Je t'aime... moi non plus, ses parenthèses secrètes comme son mariage avec le milliardaire Gunther Sachs[5].
Mélanie Nunes d'Europe 1, pour son reportage L'Île des veuves[5].
Sina Mir pour son sujet réalisé à bord de l'Aquarius, bateau affrété par SOS Méditerranée, en partenariat avec MSF : À bord de l'Aquarius, Saint-Bernard des mers[6].
Prix spécial à Marie Régnier, de RMC, pour son reportage Palmyre, le retour des habitants[5].
Marion Gauthier (Europe 1) pour son sujet : « A l'hôpital Robert Debré, une unité spéciale veut sortir les mineurs étrangers de la drogue et de la prostitution »[13].
Sandrine Etoa Andegue (France Info) pour son sujet : « Guerre de bandes »[13].