Le Prix Charles-Léopold Mayer est décerné annuellement par l'Académie des sciences à des chercheurs qui ont approfondi la compréhension en biologie cellulaire et moléculaire, génomique.
Charles Léopold Mayer, scientifique et philanthrope français d'origine irlandaise, a créé deux prix successifs qui partagent le même intitulé. Seul le prix décerné par l'Académie des sciences demeure.
Histoire
Le prix est créé par Charles Léopold Mayer et décerné pour la première fois en 1955. La Société de chimie biologique est alors chargée de le décerner. Ce prix de 500 000 francs récompense ou favorise des « travaux de recherches sur la synthèse, la structure ou le métabolisme des nucléoprotéines » d'un chercheur ou d'un groupe de chercheurs, âgés de plus de 30 ans et moins de 65 ans, pour des travaux originaux récents. Une commission chargée de distribuer le prix comprend Charles Léopold Mayer, le bureau de la Société et six membres du Conseil[1].
Charles Léopold Mayer crée un nouveau prix, décerné par l'Académie des sciences dès 1961. Les citoyens ou résidents de toute nation sont éligibles pour le prix, mais il n'est jamais décerné à des personnes de la même nation deux années de suite, et le prix n'est jamais décerné à des chercheurs de plus de 65 ans. Depuis la première remise en 1960, dix lauréats ont par la suite reçu un Prix Nobel en médecine ou physiologie, ou en chimie.
Liste des lauréats du prix décerné par la Société de chimie biologique (1955-1963)
Liste des lauréats du prix de l'Académie des Sciences (1961-)[3]
2023 : Benjamin Simons(en), professeur Edward Penley Abraham à la Royal Society, titulaire de la Chaire Herchel Smith en physique au laboratoire Cavendish de l'université de Cambridge.
2021 : Carsten Janke, directeur de recherche au CNRS, chef d'équipe de recherche à l'Institut Curie[4]
2018 : Éric Gilson, professeur des universités à l’université de Nice Sophia-Antipolis, praticien hospitalier au CHU de Nice.
2016 : Claude Desplan(en), professeur au département de biologie de l’université de New York.
2015 : François Schweisguth, directeur de recherche au CNRS, directeur de l’unité Génétique du développement de la drosophile à l’Institut Pasteur à Paris[4].