Première consultationPremière consultation
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Première consultation est le premier album studio du rappeur français Doc Gynéco, sorti le . C'est avec cet album que le rappeur se fait connaître auprès du grand public. Certifié double disque de platine[1], il s'est écoulé à plus d'un million d'exemplaires et devient l'un des albums de hip-hop les plus vendus en France[2]. Peu attiré par le son des boîtes à rythmes, ordinairement utilisées dans le rap français, Doc Gynéco impose à sa maison de disques que les compositions musicales de ses chansons soient majoritairement jouées par de vrais instruments. C'est donc dans un studio de Los Angeles (Californie), sous la direction du producteur et ingénieur du son américain Ken Kessie, que l'album est enregistré par des musiciens de studio professionnels. L'album fait notamment participer Passi et le rappeur latino-américain El Maestro. Le style musical de Première consultation innove grâce à une sonorité pop, funk et soul, très influencé par le G-funk californien de Dr. Dre (cf. The Chronic). Le flow mélodieux du Doc, presque chanté, le rapproche de la variété française (ce qu'il revendique par ailleurs sur le morceau Classez moi dans la variet) et soutient des textes aux thèmes urbains et aux références populaires, abordés entre humour, légère provocation et désenchantement. Avec des titres comme Viens voir le docteur, Nirvana, Né ici ou encore Dans ma rue, Première consultation est considéré comme un classique et l'un des meilleurs albums du rap français. PrésentationDoc Gynéco peint une galerie de portraits, de lieux et personnages, attitudes et événements, qui crient leur vérité. Il imposait d'emblée un personnage hâbleur, cynique, gentiment sauvageon, obsédé sexuel, macho et romantique à la fois, jamais dupe des codes qu'il décrit et dont l'auditeur sent bien qu'il les a éprouvés. De Nirvana à Vanessa, il joue avec les conventions et la bienséance, de Né ici à Dans ma rue, il dessine un tableau fidèle des lieux où il a vécu et qui vont devenir, dans le même temps, l'objet de toutes les fixations. La réception de l'album n'est pas sans problème au départ, avec le premier single Viens voir le docteur Doc Gyneco et Virgin sont accusés de vouloir faire un tube commercial, tandis qu'avec Dans Ma rue la Licra porte plainte à cause du terme youpin. Puis la chaîne de télévision M6 décide de ne pas passer le clip de Nirvana, en raison de son thème du suicide mais Canal+ et Nova Mag le plébiscitent. Vanessa Paradis qui n'a pas vraiment apprécié la chanson Vanessa n'empêche pas sa diffusion mais décline toute promotion avec Doc Gynéco. Avec Né ici plus consensuel, les ventes s'envolent[3],[4]. Doc Gyneco s'exprime de façon naturelle sans aller vers les voix stéréotypées de certains groupes de rap qui pouvaient déplaire au grand public dans ces années encore jeunes du rap en France. L'album est joué en grande partie par des vrais instruments ce qui n'est pas fréquent pour un album de rap, notamment à l'époque. L'enregistrement est nettement différent de celui de la maquette, sur le plan instrumental mais aussi vocal qui est davantage rappé. Seul titre de la maquette à ne pas être repris (pour des raisons inconnues), Histoire d'un mec est resté inédit pendant vingt ans jusqu'à la sortie du single lors de la réédition anniversaire de l'album. Toutefois sur l'album on retrouve le deuxième couplet (sur 3), repris pour le titre No se vende la calle. Le refrain est utilisé en 2005 pour le titre Le temps passe avec Johnny Hallyday et Ministère A.M.E.R.. Ce refrain est inspiré du titre Non, je ne regrette rien d'Édith Piaf. CréditsChanteurs, rappeurs et chœurs
Musiciens
Equipe technique et production
Explication de quelques titresViens voir le docteurDans Viens voir le docteur, Doc Gynéco s'adresse aux jeunes filles qui découvrent la sexualité et à la femme qui s'ennuie avec son ami plus intéressé par l'alcool, le football à la télé, et la pétanque. Il les invite à venir le voir pour une première consultation. De nombreuses références aux séries télés sont dans la chanson : la série américaine Beverly Hills 90210 à travers ses personnages (Brenda et son petit ami Dylan)[8], et des séries françaises pour ado de AB Productions : Hélène et les Garçons (paroles : « Tu seras Hélène et je serai tous les garçons »), Le Miel et les Abeilles (« Je serai l’abeille qui va lécher ton miel »), Premiers Baisers (« Je te ferai ton premier baiser »), Les Filles d'à côté (« Mais ne sois pas fâchée contre les filles d’à côté »), Classe mannequin (« Qui dans leur classe de mannequin veulent m’attirer »). Le chanteur fait également référence à des magazines pour ado : OK! (« Pour te conseiller, je suis OK »), Podium[9] (« Monte sur mon podium »), Bravo Girls !. Doc Gynéco, grand fan de football, cite encore, comme dans Passement de Jambes plusieurs joueurs et clubs : George Weah, David Ginola, le PSG et l'OM. Il y a par ailleurs un jeu de mots avec « Ma fleur de mâle » pour Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Dans ma rueOde à son quartier de la Porte de la Chapelle dans le 18e arrondissement de Paris. Il le décrit comme glauque, sale, malfamé et l'appelle sa banlieue. Le récit se situe rue de la Chapelle et dans sa continuité rue Marx-Dormoy. Le tableau : 8.6 (bière forte) et joint, prostituées crackées et policiers ripoux (et cocus), commerçants juifs et chinois, clochards et toxicomanes, facteurs commis de proxénète et fous armés, vols et viols, kebab périmé et épicier hors de prix (la nuit), pigeons, vomi, seringues. Il compare son quartier aux pub Benetton car dans sa rue aussi les gens ont toutes les couleurs en ajoutant qu'il faut être trilingue pour communiquer. Le métro Porte de la Chapelle est bien terminus à l'époque comme il le dit. Les magasins Ed se nomment aujourd'hui DIA. Doc Gynéco habitait le 23e étage d'une tour de porte de la Chapelle. En outro High From The Chronic (Slowed) par Bass Fraternity de 1995 est repris. Sur la version maquette il y a ce passage : Mon 18e n'y touche pas je l'aime, mon 18e n'y touche pas je l'aime, par à-coups. NirvanaTitre sur le thème du suicide comme l'avait déjà abordé NTM avec le single J'appuie sur la gâchette en 1993. Il exprime sa lassitude de la vie causée par le monde qui change ou par sa notoriété et ses inconvénients, qui provoque en lui le désir d'atteindre le Nirvana, allusion à Kurt Cobain chanteur du groupe Nirvana suicidé en 1994. La drogue qui permet d'échapper à la réalité est citée à plusieurs reprises, le cannabis : « la boulette à effriter, les feuilles OCB, les gros bang » ; la cocaïne : « me doper à la Diego Maradona » ; l'alcool : « le douze ans d'âge », mais aussi avec en citant la chanson Le monde est stone (sur le suicide également) ou quand il dit « pris dans la fonce-dé ». Il cite plusieurs suicidés célèbres : les acteurs Patrick Dewaere (1982) et Marilyn Monroe (1962), le clown Achille Zavatta (1993), le politicien Pierre Bérégovoy (1993), mais également Ayrton Senna (accident mortel avec sa Formule 1 en 1994) ou les dieux Allah, Krishna, Bouddha, Jehovah. Il parle de ses baskets Puma portées sur la pochette du disque. Deux chansons citées : Flirt avec le meurtre du Ministère A.M.E.R. qui traite de la perte de contrôle de soi-même (sur l'album 95200 en 1994) et la comptine Un, deux, trois, nous irons au bois revisitée. La mannequin Brandi Quinones qu'il dit être sa petite amie dans le texte deviendra un temps sa compagne en 2009. Sur la maquette le refrain est rappé alors que sur la version album il est chanté. Passement de jambesMétaphore du rap par le football. Plusieurs joueurs, clubs, et éléments du milieu footballistique sont cités directement ou indirectement. Les joueurs : Bebeto, Dino Zoff, Michel Platini, Basile Boli, Karl-Heinz Rummenigge, Eric Cantona, Jean-Pierre Papin, « le lion indomptable » (Roger Milla), « le Kaiser » (Franz Beckenbauer), « le Roi » (Pelé), « je marque de la main » (Maradona, en référence à son but de la main lors de la Coupe du monde de football 1986). Les clubs : « Virgin AC » (Milan AC), « Les Verts » (AS Saint-Étienne). Les stades : le « Parc des Princes », « Guadalajara » (Stade Jalisco où la France a battu le Brésil lors de la Coupe du monde de football 1986). Des marques de sport : « Umbro Gyneco » (avec le mot « Umbro » qui est l'anagramme de « Bruno »), Diadora et aussi la boisson favorite de Jean-Pierre Papin : le Cacolac. Des chansons de supporters : Le Feu, Oh Ah Cantona. Les dessins animés : Mark Landers, Olive et Tom. Un jeu vidéo : Kick Off. L'affaire VA-OM : « J'ai des millions de francs cachés dans mon jardin ». Né iciNé Ici, en France métropolitaine « Dans la misère et les cris », alors que ses parents sont nés sur les îles ensoleillés des Antilles françaises. Le titre alterne couplet paradisiaque sur la Guadeloupe et couplet sordide sur Paris rue de la Chapelle, boulevard Ney dans le 18e arrondissement. Dans les DOM c'est le zouk, Francky Vincent (avec notamment le tube Fruit de la passion (vas-y Francky c'est bon !)), le colombo, les plats épicés, le poisson grillé, le fruit de la passion, l'eau de coco, la canne à sucre et le citron vert pour faire le ti-punch avec les rhum Trois Rivières, Bologne ou La Mauny, et les filles en maillots. Il y a aussi les promenades à Basse Terre, à la Soufrière, à la Plage du Gosier, à la Pointe, et cela gratuitement tous les trois ans grâce aux congés bonifiés[10]. Tandis qu'en Métropole, c'est drogues (alcool, cannabis), prostituées (du boulevard Ney), grisaille « tout est gris ça s'appelle Paris », pauvreté « vol chez ED » (« je suis Arsène Lupin »), deal, prison (« certains se sont fait soulever »), attentats (sur les Champs-Élysées et le RER Saint Michel en 1995) - voir les articles : Fouad Ali Saleh et Attentats de 1995 en France. Dans le texte il dit « j'espère qu'on va cliper, tu pourras voir la tristesse de mon quartier ». Un clip sera bien réalisé mais il ne sera filmé qu'en Guadeloupe. Il dit aussi : « Les bombes pètent dans le RER D », clin d'œil à ligne de Garges-Sarcelles alors que c'est sur le RER B qu'il y a eu une bombe. Jeux de mots dans la phrase « Avec mon escorte quitter Paris », la Ford Escort étant un modèle prisé par la communauté Antillaise. Stomy Bugsy aurait dû apparaître sur l'album, il était prévu qu'il vienne à Los Angeles enregistrer le dernier couplet du titre Né Ici, ce qui n'aurait finalement pas pu se faire car il travaillait au même moment son propre premier album solo à Paris. Pourtant Stomy Bugsy n'est pas d'origine antillaise mais de parents capverdiens. Or, le titre est plutôt axé sur les Antilles et la Guadeloupe, même si le thème peut être transposé à d'autres contrées. D'après le Doc Gynéco lui-même, le sur la radio Le Mouv', cela ne s'est pas fait car personne ne croyait à la réussite de l'album. Toutefois dans les dernières paroles de la chanson, Doc Gyneco dit « Moi je suis né ici, et mon enfant aussi » alors même qu'il n'en a pas à l'époque, tandis que Stomy est père depuis 1992. Allusion au tube d'Alliance Ethnik Simple et funky quand il dit « Ma vie n'est pas simple elle n'est pas funky ». La phrase « Les seringues mortes se ramassent à la pelle » fait ici allusion à la chanson Les Feuilles mortes (« Les feuilles mortes se ramassent à la pelle ») de Jacques Prévert. VanessaDans cette chanson, Doc raconte la vie d'un jeune célibataire qui rêve et fantasme sur de belles filles en bas résille ou même Daphné de Scoubidou en lisant des SAS et regardant la photo de Vanessa. Il s'ensuit pollutions nocturnes ou masturbation devant les films X de Canal +. Vanessa Paradis n'est jamais citée directement dans le texte mais Doc parle bien d'elle en nommant son ex-compagnon « Lenny » (pour Lenny Kravitz) et en parlant de son arrestation avec une boulette de cannabis dans les « nichons ». La chanson peut également à d'autres moments faire référence à l'actrice Vanessa Demouy. Dans le refrain, la phrase « Dis moi, pourquoi tu fais ça » est une parodie de la chanson N'importe quoi de Florent Pagny[11], tandis que « J'veux une tasse-pé » serait inspirée de la chanson À Propos de Tass de Tout simplement noir sortie en 1995, dont le refrain était « des tasspés des tasspés ! »[12]. Dans la maquette le morceau se terminait avec ces paroles : « Ma Mercedes, sans capote ; Ma Porsche Carrera, sans capote ; et Vanessa lalala ; je veux une tasspéchhh ». Classez moi dans la variet'Une critique de tous ceux qui cherchent d'abord à revendiquer un style musical ou une mode plutôt que de faire de la musique comme le fait Doc Gynéco, qui ne s'impose pas d'étiquette hormis celle de la variété, un style fourre tout comme son nom l'indique et souvent dénigré. Il se souvient que la première vague de rap en France fut une mode passagère, axée sur les termes « hip-hop », « smurf » et « graffiti » portés par la Zulu Nation d'Afrika Bambaataa. Soirées au Globo (quartier de Strasbourg - Saint-Denis) et à la Grange-aux-Belles à Paris. À l'époque de l'ancienne école les Zulus trainaient en Adidas avec la carte d'Afrique autour du cou tandis que lui jouait au foot en se prenant pour Zico, Platini ou Maradona. Doc Gynéco dit ne pas savoir danser la hype ou la gogo mais La Danse des canards. Les rappeurs autour de lui sont abrutis par la culture américaine (MTV, Nike, Cross Colours, Karl Kani) quand son disque se trouve à la Fnac au rayon variet' à côté des disques de AB Productions. Le rap gangsta est critiqué également quand Doc Gynéco explique que plus on dit d'insultes en anglais, comme « fuck » ou « bitch », plus les disques se vendent et que le soi-disant gangster rentre chez lui en Porsche Carrera. Le titre se termine par « Tes états d'âmes sont pour moi, comme les États d'Amérique » en référence à la chanson Tes états d'âme... Éric de Luna Parker en 1986 (avec les paroles : « Tes états d'âme sont pour moi Eric comme les États d'Amérique »). Les filles du mooveUn portrait des filles peu diplômées (BEP, Bac G), fashion victims accoutrées comme des Barbies avec des sacs à mains Mandarina, Double M, des chaussures à talons (carrés comme dans le titre Vanessa) des vêtements Morgan, Kookaï, du parfum Chanel, Trésor de Lancôme, Paco Rabanne, qui rêvent de soirées aux Bains Douches mais passent plutôt leurs temps au KFC et Châtelet-Les Halles. Leurs petits amis y sont décrits comme un « Apache », un « Ken », un « Squale ». Leurs lectures sont les magazines Photo, Mode ou Casting. Elles tentent les castings et veulent jouer dans des films ou chanter comme Madonna et Vanessa Paradis. Mais la réalité est plus triste, elles se retrouvent à dépenser les allocs de leurs petits bébés (appelés Malcolm, Jordan ou Dylan), baskets Nike aux pieds lors de soirées rap et jazz rock en sniffant des poppers plutôt que de changer des couches Pampers. Le titre se finit par un jeu de mots entre « feuille à rouler » (du cannabis) et « fille bien roulée ». Histoire d'un mecTitre de la maquette restant inédit pendant vingt ans jusqu'à la réédition en 2016, c'est le premier morceau en solo de Doc Gynéco, celui qui lui a permis de signer chez Virgin, mais pourtant non repris sur l'album. Il y parle de sa vie pendant l'enfance et l'adolescence, passée à jouer au foot, regarder Récré A2 ou lire Strange, acquis grâce à l'argent de sa carte Orange. Dans le couplet suivant, il passe à l'alcool, la flambe, le rap puis découvre Sarcelles (la seconde capitale) au sein du Secteur Ä. Dans le troisième couplet, il entre dans le « monde de requins » de la musique où il rencontre entre autres Philippe Ascoli (en), Emmanuel de Buretel et Thierry Planelle. Le deuxième couplet est utilisé pour le titre No se vende la calle (piste 10 de l'album) et le refrain en 2005 pour le titre Le temps passe avec Johnny Hallyday et Ministère A.M.E.R. (album Ma vérité de Johnny Hallyday). Ce refrain est inspiré du titre Non, je ne regrette rien d'Édith Piaf. TournéePremière consultation Tour
RécompensesCertificationsEn 1997, l'album est d'abord certifié disque d'or, double disque d'or et disque de platine[15]. Au printemps 1998, il est certifié double disque de platine. Il s'est écoulé à plus d'un million d'exemplaires[16],[17]. La même année, le single Ma salope à moi est certifié single d'argent[18]. Victoires de la musiqueEn 1998, Doc Gynéco est nommé dans la catégorie « Révélation de l'année » pour son album Première consultation. CritiqueEn septembre 2012, le magazine Les Inrockuptibles publie un classement réalisé par Olivier Cachin des 10 meilleurs albums de rap français de tous les temps. Première consultation arrive à la première place. Son album est aujourd'hui considéré comme un classique du rap français[19]. Dans la culture populaireReprises
Hommages
Liste des titres
RééditionsUne réédition de l'album, parue en 1997, fait apparaître le titre Ma salope à moi en qualité de piste bonus.
Une réédition de l'album, parue en 2016 (célébrant les vingt ans de l'album) est composée de deux disques (ou trois en collector avec un disque en version instrumentale). Le premier est l'album avec ses quatorze titres remastérisés. Le deuxième se compose de huit interludes, neuf titres remix, versions alternatives, raretés, bonus, trois titres inédits dont la reprise de La Bohème et deux titres originaux enregistrés à l'époque.
Singles & 33T1996 : Viens voir le docteur (Single) (Virgin)
1996 : Viens voir le docteur (Maxi 45T) (Virgin) 1996 : Nirvana (Single) (Virgin)
1996 : Nirvana (Maxi 45T) (Virgin)
1997 : Né ici (Single) (Virgin) 1997 : Né ici (Maxi 45T) (Virgin) 1997 : Vanessa (Single) (Virgin)
1997 : Ma s... à moi (Single) (Virgin)
1997 : Si tu crois que je pèze (Single Promo) (Virgin)
1998 : Passement de jambes (Single) (Virgin)
2016 : Viens voir le docteur (version alternative) (nouveau mix 2016) (Virgin)
2016 : Histoire d'un mec (Virgin)
Classements
ClipsMaquetteListe des titres
Sur l'album seront ajouté les titres No se vende la calle et Tel père tel fils ; seront retiré C'est l'histoire d'un mec et Clic Clic pour la clinique. Produit par Mariano Beuve (1962-2009) le au studio des Disques Adès (54 Rue Saint-Lazare à Paris). Bibliographie
Notes et références
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